Nos pensées créent notre réalité

Quand la lumière jaillit de l’ombre ...

Yves vous a dit que je viens d’être opéré des deux yeux … C’est donc avec ma nouvelle « vision » que je vous écris aujourd’hui !

Je voudrais partager avec vous  mon expérience qui m’a permis de tester « en live » ce que je vis et enseigne depuis de nombreuses années : la conviction que nos pensées créent, en positif et en négatif.

Ces opérations étaient programmées depuis plusieurs mois et faisaient suite à une perte de vision régulière depuis plusieurs années. J’en étais arrivée à ne plus pouvoir conduire ! J’aurais donc dû les attendre avec joie, confiance et … impatience. Pourtant, ce fût le contraire qui se produisit. Tandis que ma vision s’obscurcissait et devenait de plus en plus floue un stress latent montait en moi. J’aspirais à recouvrer la vue et, en même temps, j’appréhendais ces deux opérations ainsi que les périodes intermédiaires qui leur sont liées.

Tout le monde me disait « Ce n’est rien, ne t’inquiète pas, c’est très banal aujourd’hui où la chirurgie fait des miracles ! » et plus on me répétait cela, plus les uns et les autres me racontaient les expériences (réussies) de leurs amis et connaissances … plus le stress grandissait en moi.

Pourtant j’ai la foi. Je sais que nous sommes protégés par les anges, les archanges et autres esprits célestes. Je le sais car je l’ai déjà expérimenté mille fois !

Mais ce stress m’habitait de façon souterraine. Ma tête réfléchissait, se renseignait, posait des questions, se rassurait tandis qu’une autre partie de moi –souterraine- sabotait tout cela.

Pourtant je sais que les pensées créent : je l’expérimente chaque jour, aussi bien par l’écoute des autres que personnellement.

Je me suis donc retrouvée littéralement coupée en deux.  Une partie avait confiance : ma foi me disait que tout se passerait bien et que ce serait un beau cadeau. Une autre partie, avec le stress, développait la peur et l’inquiétude.

Et, en fait, les deux parties ont créé chacune leur réalité. La première m’a permis de trouver un très bon chirurgien qui a parfaitement réussi les deux opérations. Aujourd’hui je VOIS et je remercie l’univers pour ce merveilleux cadeau ! Mes yeux et mon cerveau réagissent très bien, merci à eux …

Alors, me direz-vous, qu’a donc créé cette deuxième partie : cette face sombre et cachée qui m’a tant stressée ? Et bien, je vais vous donner deux exemples qui ont permis à mes pensées sombres de se justifier à elles-mêmes :

–       Début juillet, chez des amis, je me retrouve assise à côté d’un charmant monsieur qui avait l’œil gauche très handicapé, à moitié fermé. Il me regarde en se tournant de façon à me voir avec son œil droit en me priant de l’excuser et en m’expliquant qu’il avait perdu son œil gauche : il ne voyait donc plus qu’avec un seul oeil. Il me raconte combien il est handicapé, déprimé, par cette perte. Je lui demande alors ce qui s’est passé et … il me répond qu’il vient de se faire opérer de la cataracte, qu’il avait attrapé une bactérie pendant l’opération à l’hôpital et que son œil était perdu !

Je vous laisse deviner ma réaction ! Je suis devenue livide … En apprenant ma future proche opération il a été adorable, me disant qu’il était un cas sur je ne sais combien, que c’était rare, etc … Mais, enfin, ma partie sombre et inquiète avait de quoi se nourrir ! Car si, effectivement, son cas est très rare, quelle coïncidence (ou synchronicité ?) pour que je me retrouve assise –par hasard- près de ce monsieur que je n’avais jamais vu et que je ne reverrais jamais ?

–       Le deuxième exemple sur le pouvoir de création des pensées fut lors de la deuxième opération. J’étais toujours aussi stressée, peut être même encore plus (allez savoir pourquoi vu que la première s’était très bien passée ? Ah … les mystères de l’inconscient !) et je suis arrivée à la clinique à 7 h le matin en espérant passer très vite afin que tout soit terminé au plus tôt. Ah ! J’ai été servie et bien servie …

En effet, la première personne qui devait passer avant moi est arrivée avec un gros rhume. Comme elle toussait ils n’ont pas voulu l’opérer ce jour là. J’étais la deuxième, ils m’ont donc préparée au plus vite : gouttes pour dilater, petite tenue sexy (vous savez ces jolies tuniques que l’ont vous prêtent à l’hôpital ?) puis ensuite on m’a emmenée dans la salle juste avant le bloc pour m’allonger sur une table, me brancher des électrodes, une perfusion, anesthésier l’œil, etc … etc … Je me suis donc retrouvée toute branchée et scotchée sur la table (pour ne pas bouger, of course …) et toujours aussi stressée ! Bon, je tenais le bon bout comme on dit : les portes du bloc allaient s’ouvrir et je serais débarrassée.

Ceci, c’est dans l’idéal, lorsque vous arrivez avec des pensées toutes douces, toutes confiantes, lorsque vous vous remettez avec foi dans les mains des anges représentés par votre super chirurgien. Mais quand vous avez tourné et retourné des craintes pendant des jours … celles-ci se matérialisent ! Et là elles se sont matérialisées sous la forme d’un bouchon dans lequel l’anesthésiste était bloqué (alors que vous étiez déjà scotché sur votre table, « prête à l’emploi ») et de l’absence momentanée du chirurgien. Et cette douce attente a quand même duré près de trois quart d’heure ! Vous imaginez combien mon stress s’en donnait à cœur joie. Là encore, quelle coïncidence ou synchronicité a joué pour que je me retrouve –encore par hasard- la première alors qu’anesthésiste et chirurgien n’étaient exceptionnellement pas prêts ?

Résultat, ?  L’opération a été plus douloureuse que la première fois (pensées sombres) mais tout s’est bien passé (pensées lumineuses et confiantes) !

 En conclusion je citerai William Ward :

« Le souci, c’est la foi négative, c’est la croyance en la défaite, en la possibilité du désastre. Le souci est un aimant qui attire ce qu’il y a de négatif. La foi est une force plus puissante qui crée les circonstances positives.

Se faire du souci, c’est perdre l’aujourd’hui en sabotant les opportunités de demain avec les problèmes d’hier ».

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3 commentaires

  1. Nous ne sommes, malheureusement, que contradictions …

    Quelle méthode pourrait elle nous permettre de ne développer que des pensées positives ?

    Cela changerait pourtant le monde mais voilà nous ne sommes que des humains … plus ou moins évolués … et le doute, notre pire ennemi peut aussi devenir notre meilleur allié car il nous permet d’ouvrir notre esprit.

    Ne sommes nous pas, face à la maladie, la nôtre ou celle des autres, impuissants et dépendants des personnes compétentes ? La confiance est difficile à accorder totalement à un autre être humain.

    Il nous reste à faire confiance … à notre bonne étoile.

  2. Mais peut-on réellement toujours combattre nos inquiétudes et garder notre confiance à tous les instants de la vie ? Je ne crois pas. Donc la peur a son sens et son origine. Et nous ne sommes pas toujours à même de pouvoir percer son mystère.
    Belle anecdote que vous nous avez contée là.

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