Je viens d’avoir une discussion avec une amie au sujet de la féminité… chez les femmes. Je précise, car le «féminin» n’appartient pas qu’aux femmes comme le «masculin» n’appartient pas qu’aux hommes.
Là, il s’agissait de sa définition d’une femme féminine et elle me montra un modèle qui, selon elle, était la féminité incarnée. Apparut alors devant mes yeux une femme, certes assez belle, mais boudinée dans une mini-jupe, des chaussures hautes qui s’apparentaient plus à des perchoirs, outrageusement maquillée, des ongles vernis presque noirs, un décolleté vertigineux et des cheveux longs très décolorés. Bref, pour moi elle s’apparentait plus à la prostituée qu’à la féminité ! Mon amie insista alors me disant que, justement, elle la trouvait très «sexy» …
Je ne suis pas un homme, alors il m’est difficile de savoir ce que les hommes en auraient pensé mais, en tant que femme, je suis certaine d’une chose : l’attirail d’une prostituée n’est que la caricature vulgaire de la féminité ! Et, d’ailleurs, le but n’est pas de paraître féminine mais de montrer et d’évoquer le plus possible la vulgarité aux clients potentiels qui ne cherchent pas une femme mais un défouloir à leurs pauvres fantasmes.
Ceci étant dit, je reviens sur le sujet de la féminité … chez les femmes. Etre une femme, aujourd’hui, demande beaucoup de créativité. Les anciens modèles ont, petit à petit, sautés et nous devons nous adapter à la modernité. Il y a du bon et … parfois du mauvais ! Et, comme pour tout changement, le balancier va d’abord s’enfoncer violemment de l’autre côté avant de retrouver l’équilibre.
Nous nous retrouvons donc avec des excès de chaque côté de la planète : il y a les femmes en burka orientales et les occidentales qui se promènent à moitié nues, sans noblesse ni pudeur. Les premières sont offusquées de l’accoutrement des secondes tandis que les secondes se dénudent encore plus pour se prouver qu’elles sont libres.
De liberté en liberté, cette liberté qu’il était nécessaire de prendre, la femme occidentale se retrouve manipulée (encore une fois) par les diktats de la mode, largement diffusés par les média dits «féminins». Elles ne veulent plus ressembler à leur mère ou leur grand-mère, elles ne veulent plus être sous la domination des hommes, elles ne veulent plus du mot soumission, elles ne veulent plus être traitées comme des objets. Elles revendiquent, avec raison, d’être reconnues égales en toutes choses aux hommes …
Du coup elles ont un grand défi à relever : être femme ET féminine tout en développant leur part masculine qui va leur permettre de s’affirmer dans un monde souvent difficile.
Toutefois, développer sa part masculine ne signifie pas renier son féminin. Et pourtant, je suis triste de constater que c’est parfois ce qui arrive … C’est à dire que la notion de féminin a été ramenée à la longueur des cheveux ou la hauteur des talons !!!!

Et,là, je reviens à l’appréciation de mon amie sur cette femme accoutrée comme une prostituée. En quoi est-elle plus féminine que sa grand-mère dont la robe descendait aux chevilles ? En quoi cette femme, triste caricature, est-elle le symbole féminin aux yeux de mon amie ?

Excellent ! ☼
Bravo pour votre article auquel j’adhère bien volontiers.
Moi aussi je suis profondément désolée lorsque je vois ces toutes petites filles “déguisées” en futures proies pour hommes. Pour moi, l’idéal féminin réside dans une joliesse de bon aloi représentant la simplicité, la délicatesse, la confiance peut être…
J’ai adoré les années 60 (j’avais 10 ans) car j’avais de jolies robes juponnées, une queue de cheval bien haute, des ballerines, ou encore des “corsaires” (pantalons à mi mollet) couverts de broderies ou de fleurs. Nous jouions à la poupée, galopions avec les garçons au cours de nos jeux (mais en tirant par la main les plus petits) mettions les sparadraps au front de nos frères casse cou quand ils rentraient abimés, et soulagions nos mamans pour les corvées du quotidien…
Suis je désespéremment romantique ? Mais j’aimais aussi la retenue des jeunes garçons qui m’accompagnaient lorsque je “faisais les courses”, me tenant la main et m’embrassant chastement sur le front quand ils me quittaient…
Je suis heureuse que ma fille et ma petite-fille, quoique tout à fait de leur temps, demeurent féminines et non exentriques. Elles n’ont pas le nombril à l’air et on ne voit pas un string dépasser de leur pantatlon !!
Pour moi la féminité est représentée, quoiqu’on dise, par une maman épanouie tenant son enfant dans les bras… ou encore la jeune grand mère qui dirige sa brigade de petits-enfants dans la préparation d’un gâteau… mais surtout la féminité c’est une femme qui tient le rôle que la nature lui a fixé de tout temps : devenir épouse, puis mère, et pratiquer la tendresse et la douceur, la compréhension et le soutien, auprès de tous ceux qui l’approchent, en gardant un grand respect pour elle même et pour son image ….
Thankyou for this post, I am a big big fan of this web site would like to proceed updated.