Il est sain pour l’esprit de sortir parfois des autoroutes de la pensée et d’emprunter des sentiers peu fréquentés. L’effervescence actuelle nous en donne l’occasion. Voici quelques pistes à explorer :
Je ne veux pas polémiquer, sport très français, mais simplement comprendre, décrypter. Il s’agit ici de réfléchir, de se poser des questions et ne rien affirmer de péremptoire. Restons humble face à une situation dans laquelle nous ne sommes sûrs de rien…
Il convient de relativiser
Vous aurez remarqué que les media audiovisuels font leurs choux gras de ce qui est devenu la pandémie au Covid-19, dont plus personne n’ignore les méfaits et les caractéristiques. En l’espace de 2 semaines nous sommes tous devenus des épidémiologistes, spécialistes de virologie.
Matin et soir, les mandarins, agrégés de médecine, se poussent du coude pour avoir leur temps d’antenne, leurs minutes de célébrité. Les moins téméraires égrainent des certitudes, les autres, plus prudents, avouent une once d’ignorance. Mais tous sont payés pour nous faire peur, il parait que c’est la seule façon de nous garder à la maison !
En d’autres temps, nous aurions eu un aéropage de Grands-Prêtres nous demandant d’expier nos pêchés, aujourd’hui se sont des scientistes qui parlent Urbi et Orbi et nous mettent en pénitence ! La nouvelle religion est à son affaire…
De leur côté, les journalistes, d’un ton lugubre, nous annoncent les nouveaux cas et les nouveaux décès, toujours plus apocalyptiques. Dans toute l’Europe c’est la même cérémonie, avec en images des défilés de cercueils. Tout cela est vrai et tout cela est sérieux.
Mais il ne faut pas oublier que des morts, il y en a toujours eu, tous les jours. Pour prendre un exemple, en France il meurt plus de 600.000 personnes par an toutes causes confondues, ce n’est pas rien ! Le coronavirus va probablement tuer quelques milliers de personnes, dont un certain nombre seraient morts d’autre chose, ne serait-ce que de la grippe. Cela peut faire une petite inflexion sur la courbe statistique, pas plus…
Ce qui est intéressant de connaitre, c’est le nombre de décès par rapport à ceux qui ont été malades ? J’ai sous les yeux les chiffres provisoires de la Suisse : Sur plus de 100.000 tests, 14.336 se sont révélés positifs et 257 sont morts, ce qui donne un ratio très élevé de 1,7%, même si la grande majorité ont plus de 80 ans et souvent polymédiqués. Mais en Suisse, on ne teste que les cas suspects. Nombreux sont ceux qui ont eu la maladie avec des symptômes grippaux modérés, j’en connais plusieurs autour de moi, et qui n’ont pas été testés. Si on ajoute les cas asymptomatiques on peut estimer que 10 fois plus de personnes ont eu le covid-19. Ce qui ramènerait notre ratio de mortalité à 0,17%.
Il est trop tôt pour avoir des chiffres fiables, mais on voit déjà qu’il ne faut peut-être pas paniquer.
Booster l’immunité
Dans certains pays chacun est confiné chez lui, avec interdiction de sortie, sauf pour aller à l’épicerie du coin de la rue. Je veux bien que cette directive peut avoir quelque sens dans les très grandes villes, où les gens n’ont même pas l’espace vital.
Mais le Normand ne peut se promener sur les plages désertes, le breton ne peut prendre l’air dans la forêt de Fouesnant, le villageois andalou ne peut marcher dans la Sierra. Est-ce bien raisonnable ? Et pourtant, qui y-a-t-il de mieux pour booster l’immunité qu’un peu d’exercice au grand air, alors que le confinement dans la peur provoque un effondrement des défenses naturelles ?
Que dire encore de l’interdiction des marchés alimentaires des villages et des petites villes ? Comment qualifier pareil non-sens ? Sans compter la catastrophe économique pour les petits maraichers.
Il semble que ces décisions soient dictées par des gens qui n’ont jamais quitté les grandes villes et qui ne craignent pas de perdre leur boulot, payés par la république. Ces mandarins savent-ils qu’un m3 d’air dans un grande surface contient plusieurs millions de germes, diffusés par les systèmes d’aération, alors que sur la place d’un marché de plein air, on n’en compte que quelques unités ?
Tous les hivers la grippe sévit mais le corps médical n’a jamais fait de campagne pour booster notre immunité, ce qui est pourtant simple et peu onéreux. Un ministre de la santé, passé, présent ou futur, vous a-t-il jamais recommandé 1000 à 2000 unités quotidiennes de Vitamine D3 dont 80% de la population sont carencés ? Vous a-t-il conseillé 2Omg de Zinc ? Ces simples gestes sont probablement plus efficaces que la vaccination contre la grippe !
En France, l’ancienne ministre de la santé, Agnès Buzyn, à peine nommée, a décidé d’imposer 10 vaccins obligatoires avant l’âge de 1 an ! Ceci constitue un choc métabolique considérable, anti-physiologique, dont personne ne connait les conséquences… Lisez ce qui suit…
L’immunité croisée et interférence virale
Nous arrivons au cœur du débat :
En automne dernier, la Lombardie a été le théâtre d’une grande campagne de vaccination contre les méningocoques. Suite à une mini-épidémie de méningite bactérienne ayant impacté… 6 personnes (avec 2 décès), les autorités régionales ont en effet décidé de vacciner massivement et gratuitement la population. En quelques semaines, plus de 33.000 personnes ont reçu le vaccin. C’est aussi en automne qu’est apparue en Lombardie une étrange épidémie de pneumonies bizarres nécessitant des examens radiologiques spéciaux.
Lorsque les autorités chinoises ont eu connaissance de ces faits, ils ont suggéré que finalement le Covid-19, qui a sévi à Wuhan, proviendrait de Bergame.
Se pose une question primordiale : existe-t-il un lien de causalité entre cette campagne de vaccination et la sensibilité extrême au coronavirus de la population de Bergame et alentour ?
Serait-on en face d’un phénomène dénommé « remplacement épidémique » ? Ce qui veut dire que la vaccination contre une souche bactérienne ou virale peut favoriser le développement d’un micro-organisme concurrent qui trouve le champ libre.
Ce n’est pas tout ! Une récente étude américaine, publiée dans la prestigieuse revue Vaccine, démontre que le vaccin contre la grippe favoriserait les infections aux virus respiratoires, dont fait partie le Covid-19.
Selon cette étude, la vaccination contre la grippe augmenterait de 51% le risque d’être contaminé par le métapneumovirus humain et de 36% le risque d’être contaminé par le coronavirus ! Voici, textuellement, ce qu’écrivent les auteurs: « the odds of both coronavirus and human metapneumovirus in vaccinated individuals were significantly higher when compared to unvaccinated individuals (OR = 1.36 and 1.51, respectively”). (1)
Ce phénomène connu est dénommé « interférence virale ». Autrement dit, la vaccination contre un virus peut entrainer un affaiblissement immunitaire vis-à-vis d’un autre virus! C’est un pavé dans la marre d’Agnès Buzyn, apôtre de la vaccination tout azimut…
Compte tenu de l’omerta de la hiérarchie médicale, et des tabous qui entourent toute discussion sur la vaccination, saura-t-on un jour s’il existe un lien de cause à effet entre la vaccination antigrippale pratiquée chez les personnes âgées et la mortalité due au Covid-19 ?
[1] G. WOLFF Greg, “Influenza vaccination and respiratory virus interference among Department of Defense personnel during the 2017–2018 influenza season”, Vaccine, 2020, 38, 350-54
Il est d’autres questions auxquelles j’aimerais bien avoir une réponse : quels sont les médicaments administrés aux malades du coronavirus ? Prennent-ils de la cortisone que les médecins ont l’habitude de prescrire pour tout et n’importe quoi ? Quelles sont les pathologies associées et quels médicaments leur étaient prescrits, sachant que nombre de médicaments chimiques interfèrent avec le système immunitaire ?
Vous me pardonnerez toutes ces impertinences. J’ai le fâcheux défaut de vouloir mettre mon nez dans les coulisses du pouvoir, là où les media ne vont jamais, qu’il s’agisse du pouvoir politique, religieux ou scientifique.
Portez-vous bien.
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Ne vous inquiétez pas, je n’ai rien à vendre…
J’ai découvert votre blog il y a peu de temps. J’ai eu le mien pendant une quinzaine d’années, je l’ai abandonné l’an dernier car je vais avoir 88 ans. J’apprécie toutes vos notes qui ressemblent à ce que j’écrivais. Mais aujourd’hui je veux vous féliciter car j’aurais aimé écrire chaque phrase, frappée au coin du bon sens, de l’intelligence et de la réflexion. Merci infiniment, Monsieur Ponroy
Merci Lucette pour votre témoignage qui m’encourage. C’est toujours agréable d’être apprécié!… Vous pouvez continuer d’écrire, cela maintient en forme…
Yves