Nous admirons généralement les œuvres grandioses qui ont constitué des défis extraordinaires pour ceux qui les ont réalisées. C’est à la fois la difficulté et le résultat admirable qui forcent l’admiration, qu’il s’agisse de la pyramide de Khéops ou de la découverte de l’Amérique.

Nous étions il y a quelques jours au Monastère de la Rabida, à l’extrême sud de l’Andalousie, sur la côte Atlantique, entre Huelva et le remarquable Parc National de la Donana. La Rabida est un lieu particulièrement émouvant puisque c’est là, qu’en 1485, Christophe Colomb est venu préparer son voyage, avec un petit groupe de Franciscains érudits et astronomes. C’est aussi de là que sont parties, au matin du 3 Août 1492, trois petites caravelles, dénommées la Santa Maria, la Pinta et la Nina. Il faut contempler les reconstitutions de ces trois coquilles de noix, et les cartes marines dont ils disposaient, pour mesurer l’ampleur et la témérité de l’aventure. Il a fallu au navigateur Génois une singulière force de caractère pour, tout d’abord convaincre à sa cause la reine Isabelle de Castille et pour entraîner à sa suite quelques 90 membres d’équipage, natifs des communes environnantes et surtout du village de Palos de la Frontera. Ils accostèrent sains et sauf le 12 Octobre 1492 sur une Ile, devenue depuis San Salvador. Aujourd’hui encore cet exploit force l’admiration. Les conséquences de ce voyage fondateur furent immenses et nous pourrions les qualifier de bénéfiques ou de funestes, suivant le point de vue duquel on se place.
Quelques années après le fameux voyage de 1492, quelques Franciscains de la Rabida firent aussi le voyage vers le nouveau monde. Au cours des années qui suivirent, pas moins de 8440 Franciscains partirent ainsi à l’aventure, ce qui représentait à l’époque la moitié des représentants de l’Ordre. Ils allèrent ainsi évangéliser et instruire un peuple qualifié à l’époque de « sauvage ». Ce que je trouve admirable, c’est que ce noyau de 8440 aventuriers missionnaires fut à l’origine de l’essaimage de la culture hispanique et de la foi chrétienne sur tout un continent qui en est encore fortement imprégné !
Au 18ème siècle, de la Terre de Feu jusqu’au Nord de la Californie, on parlait la même langue et on célébrait le même culte. Sur les côtes Mexicaines et Californiennes, on visite encore avec émotion la multitude de « Missions » bâties par les Franciscains sur le mode de la Rabida. Comment ne pas qualifier d’œuvre grandiose le travail accompli par ces hommes ? Mais, comme tout œuvre humaine, avec le recul des années, nous pouvons aussi en mesurer la vanité ainsi que les méfaits sur les peuples autochtones.
A l’heure des immenses difficultés rencontrées aujourd’hui par les Andalous, quelle œuvre

grandiose pourrait ranimer la flamme de ce peuple et à nouveau mobiliser les énergies ? Or, il se trouve que l’Andalousie dispose, plus qu’ailleurs, de deux atouts remarquables : le vent que Christophe Colomb su utiliser à merveille et le soleil qui attire déjà la foule des touristes. Maîtriser le vent et le soleil, n’est-ce pas un projet grandiose ? L’Andalousie est déjà pionnière dans ces deux domaines et il faudrait un sursaut régional pour que ce défi devienne la cause première de tout un peuple. L’or du 21ème siècle est ici disponible à profusion, il faut seulement aller le chercher. Il serait nécessaire de convaincre une nouvelle Isabelle de Castille pour financer ce projet grandiose et aussi admirable, sans doute, que l’aventure de Christophe Colomb !

disposés sur un cercle de 195 hectares
Il y a un moment j’étais entrain de noter « la fatalité dure un moment ; mais elle laisse des effets géants »…je parle du moment fatale où Christophe Colombes avait décidé qu’il doit trouver le chemin West ver les Indes…et je parle aussi du moment où Einstein a fait la remarque qu’il s’éloignait du montre à la vitesse de lumière il continuera à voir le temps inchangé…Et je parle de Fleming et le moment où il a constaté que les bactéries qu’il observe produisent un anti-biotique pour neutraliser leurs environnements des adversaires…et le moment où Pasteur s’est testé son sérum… sans oublié le moment quand contesta Edison la manière d’enseignement de son maître…
Ces moments sont multiples et leurs importances sont éminentes…de retour aux énergies renouvelables… Si l’humanité parvient à stocker 5% de l’énergie qui provient par la soleil elle aura suffisamment d’énergie sans même avoir besoin à des économies. Sauf que cette vérité heurte à une réalité plus aveugle que l’obscurité…plus dévastatrice que le désastre…plus horrible que l’horreur…l’humanité dépense plus qu’un trillion de dollars chaque ans dépenses d’armements…plus qu’un trillion de dollars pour construire des armes…mais quand il s’agit de projets qui auront des effets positifs et décisifs comme celui-ci… l’humanité manque toujours de fonds…
Réussir ce genre de projets ne demande pas seulement une autre femme courageuse et intelligente comme la reine Isabelle…il faut aussi des hommes de l’intelligence de Einstein ; la détermination de Christophe…la force de remarque de Fleming… l’audace de Edison…le sacrifice de Pasteur…
Mr Yves connaissez vous quelqu’un de ce genre ?
Merci pour ce commentaire extrêmement pertinent et que nous apprécions tous.
chacun peu faire quelque chose . il y a ceux qui peuvent faire de grandes choses et ceux qui peuvent mettre de la grandeur dans les petites choses .
J’aime beaucoup cette phrase: “mettre de la grandeur dans les petites choses”…