En 2011 nous avons connu le printemps Arabe qui a fait trembler le Maghreb et le Moyen-Orient. Comme nous l’avions prédit, cette année nous avons le séisme du printemps Européen qui vient juste de commencer et qui va faire trembler l’édifice Européen, jusqu’en ses fondements.

Ceux qui lisent cette chronique régulièrement savent que nous avons toujours dit que la sortie de la Grèce de la zone euro était inéluctable et que le plus tôt serait le mieux. Plus on tarde, plus cela coûtera cher. Si cette solution avait été choisie, il y a deux ans, la Grèce serait aujourd’hui convalescente et le reste de l’Europe serait soulagé. Cet acharnement thérapeutique est stupide et contre-productif. La Grèce n’a ni la structure administrative ni la compétitivité commerciale pour pouvoir rester dans la zone euro, sauf si les autres pays sont prêts à la subventionner à fonds perdus, sans espoir d’être remboursés.
Il y a quelques mois, le Premier ministre Georges Papandréou, avait proposé un référendum pour que ses concitoyens puissent se déterminer pour savoir s’ils acceptaient le plan d’austérité extrêmement sévère imposé par l’Europe. Ce projet de bons sens a été désavoué par les Français et les Allemands, sans doute parce qu’ils craignaient la réponse des Grecs !. Mais ceux-ci viennent de voter aux élections législatives et ont massivement porté leurs suffrages vers les partis qui refusent le plan d’austérité indispensable pour survivre. Ils sont au pied du mur et doivent maintenant en tirer les conséquences en quittant la zone euro. Les conséquences seront provisoirement dramatiques pour la population et il faudra plusieurs années avant de sortir la tête hors de l’eau.
L’Espagne, dont j’ai souvent parlé ici et dont je suis les péripéties de près, est également en très mauvaise posture.(relire la Chronique 266 « Vendredi de douleur »). Le nouveau gouvernement a osé imposer un plan drastique pour faire des économies afin de rétablir progressivement des finances plus saines. Cela prendra du temps, mais c’est la condition sine qua non pour arriver à un budget équilibré dans quelques années. Le pari est simple : soit le peuple accepte, même de mauvaise grâce, cette cure d’austérité extrêmement sévère, mais indispensable, soit il le refuse et cela conduira l’Espagne sur le même sentier que la Grèce. Il ne sert à rien de se bercer d’illusions. Après avoir trop dépensé, il faut impérativement se serrer la ceinture, que cela plaise ou que cela déplaise. La seule alternative serait la ruine totale.

Nous avons déjà évoqué le cas de la France dans une précédente chronique (N°273 « En route pour l’enfer »). D’une certaine façon, le cas de la France est pire que celui de l’Espagne car elle n’a pas encore procédé à une cure d’austérité et n’en prend pas le chemin. On dit que gouverner, c’est prévoir ; or l’imprévoyance du nouveau chef de l’Etat est, à ce sujet, préoccupant. Plus on attend pour faire des économies indispensables, plus elles devront être sévères et douloureuses. Oser parler de croissance, alors que le pays n’est pas compétitif, et dépense plus qu’il ne gagne depuis 30 ans, frise l’incompétence ou l’ignorance des faits économiques. La France en viendra à l’austérité, mais lorsqu’elle sera acculée, proche de la faillite. IL N’Y A PAS DE CROISSANCE POSSIBLE TANT QUE LES FINANCES PUBLIQUES NE SONT PAS ASSAINIES. Lorsque l’on est super endetté, il devient impossible de créer de la croissance en s’endettant davantage. En effet, l’essentiel des ressources du pays servent à payer les intérêts de la dette et ne peuvent donc pas être investies. Il faudra donc impérativement passer par une phase longue d’économies sérieuses avant d’envisager la croissance. Le surendettement conduit toujours à l’appauvrissement.
Dans le cas de la France, il faudra aussi envisager des réformes en profondeur de l’administration, d’une part, et du marché du travail, d’autre part, afin de lui redonner de la compétitivité. En l’absence de compétitivité, on peut pleurer, on peut hurler, on peut invoquer les dieux, on peut faire la révolution si l’on veut, on peut même couper la tête des financiers, cela ne changera rien. Le pays continuera inexorablement à s’appauvrir. Il suffit de regarder du côté de la Grèce pour se faire une idée ! Nous verrons les orientations que se donnera le prochain gouvernement pour faire un diagnostic plus précis et prévoir la date où la France se trouvera, comme l’Espagne, face à un mur infranchissable.

Les peuples européen ont connus une mode vie qui est le meilleure au monde.Est ce qu’il est prêt aujourd’hui de céder un tel rythme? .Je ne pense pas.La culture occidentale se fonde sur l’égoïsme .La modestie est loin de la culture occidentale..L’occident doit penser a une autre mode de vie.
c’est un peu bizarre quand même : “on” n’hésite pas à proposer l’euthanasie comme seule alternative pour l’homme qui subit une maladie mortelle ou douloureuse (ou indigne ?!) mais lorsqu’un peuple se meurt, on le maintient en vie par tous les moyens même au détriment de sa dignité, justement !
l’avenir de la Grèce n’est pas dans l’euro, système où elle est moribonde et souffrante ! il faut qu’elle quitte ce système pour retrouver sa vie propre et sa dignité !
en ce qui me concerne, je pense que c’est la même chose pour d’autres pays y compris la France….
le capitalisme.craque durant que la Chine communiste fait sa remontée économique. Les partis politique offrant des changements drastiques, déplaisent aux magnats de la finance eux qui financent les autres partis dans leur campagne et publicité ces partis marginales dans ces conditions ne seront jamais élus. Alors nous continuons à vivre dans l’irréalité jonglant avec le capitalisme et le socialisme à la recherche d’une recette miracle qui n’existe pas dans ces conditions. Comme notre pouvoir dachat baisse nous consommons de plus les produits fabiqués par les pays communistes. Tant et aussi longtemps que nous obtiendrons pas l’indépendance au Québec et encouragerons ll’exploitation des ressources naturelles par le Québec ainsi que la transformation, nous suivrons la déchéance de ses pays de l’europe continuerons à nous endetter et remettrons le fardeau de cette dette à la génération future qui manifeste déjà dans les rue depuis l’annonce drastique de laugmentation des coûts à l’éducation; une autre décision capitaliste. Arrêtons de faire l’autruche et sortons la tête du sable et admettons que nous sommes dans l’anarchie.
Je ne sais pas quelle logique vous que l’Europe après la histoire de l’unité, qui a duré des décennies et collectées dans les pays généraux européens sur les bons et mauvais moments jusqu’à ce que nous disent que l’Europe est devenu grand empire dans la marée des États-Unis Qu’est-ce qui a affaibli la Grèce économiquement jusqu’à ce qu’il devienne clair à l’Europe qu’une partie de l’organisme européen ont corrompu et doit être une amputation sans doute pourrait affaiblir les pays d’Europe économiquement et est diplômé du Département de l’Europe et puis un autre, et se termine donc l’Europe si où l’intégrité unité et historique de l’original qui sont contrôlées par des intérêts uniquement si le sens d’un réel que l’on appelle l’Europe le pragmatisme qui les amène si il est devenu évident que l’empire de l’Union européenne sont en réalité l’empire, mais de la glace que entre l’Amérique et Israël dans les soi-disant de Bonn vastes valeurs historiques, c’est que un lourd fardeau sur l’Amérique cependant, ne cachait pas comment Israël Amérique à l’Europe est répudié État est la mère de l’Europe et ratifié les idéaux qui, selon lui avez-vous entendu dire que la fille mange sa mère ce es que il fait l’ Europe de la Grèce