Nous avions fait quelques pronostics sur la santé de l’économie européenne. Il est parfois utile de faire une pause afin de voir où en sont nos prévisions au moment où nous entamons un nouveau voyage vers le sud.

Nous vous avions dit, dès l’année dernière, combien nous étions confiant en la politique menée par Mario Monti en Italie, mais qu’il y avait beaucoup à craindre des élections du printemps, ce qui pouvait remettre tout en question. Hélas, nos craintes étaient fondées car le pire des jeux politiques a repris le dessus ! L’Italie a le choix entre deux clowns: Silvio Berlusconi ou Beppe Grillo! Les media vous diront que c’est le « populisme » qui a triomphé, sans dire qu’il s’agit en fait d’un rejet de toute la clique politico médiatique qui pratique une démagogie éhontée depuis des lustres. Ce que le peuple veut c’est décider par lui-même ce qu’il juge bon ou mauvais. Les temps sont révolus où les citoyens se voyaient confisqué la parole par une oligarchie qui parle et décide à leur place. Il faudra qu’en Italie, comme ailleurs, les gouvernants interrogent le peuple avant de décider de son sort… En attendant, fortes turbulences en vue…
Nous sommes passés par la France qui, après s’être amusée sur des sujets de diversion comme le mariage des homosexuels, se retrouve face aux dures réalités de l’économie. Nous avons, ici même, plusieurs fois affirmé que le gouvernement actuel a été élu sur un immense mensonge, prétendant ramener la croissance et la prospérité. Nous avons maintes fois expliqué que la croissance était impossible tant que la dette colossale du pays ne serait pas résorbée. Dans ces conditions, promettre la croissance relevait soit d’un ignoble mensonge, soit d’une totale incompétence, ou bien les deux à la fois !
On ne peut pas reprocher à Monsieur Hollande d’avoir créé la dette, tous les autres avant lui s’en sont chargés eux-mêmes. Mais le candidat Hollande connaissait la situation du pays, ou bien, s’il ne la connaissait pas, que fait-il à ce poste ? Pour être élu, il a promis tout ce que les gens aimaient entendre. Mais, par faiblesse, il n’a entrepris aucune réforme de structure pour rendre à la France sa compétitivité. Augmenter les impôts n’a jamais redonné de la compétitivité, cela permet seulement de gagner du temps mais, en fin compte, cela ne génère que de la pauvreté.
Mais le Président français sera rattrapé par ses mensonges et nous pouvons anticiper

bonnes vacances en Espagne !