Qui décide de notre bonheur ou de notre malheur ? 2014 est-il déjà inscrit quelque part ? Tout est-il déjà joué, ou bien avons-nous la liberté de changer le cours de notre vie ?
Cicéron a écrit un petit traité célèbre sur le destin : « De Fato » (du Destin). Le Fatum, c’est le destin écrit à l’avance, énoncé ou plutôt annoncé. Il était au cœur de la doctrine stoïcienne qui rejoint le point de vue moderne de la science et tente d’allier causalité et liberté. Mais si les évènements ne sont que des enchainements de causes et d’effets, de ce fait il n’y aurait pas de hasard, ni de liberté, et tout découlerait naturellement de ce qui le précède. Par conséquent le destin se déroulerait, comme inscrit au cœur de l’univers… et l’oracle peut le déchiffrer !
Mais, l’originalité de la doctrine stoïcienne réside en ceci que ce déterminisme n’est pas en contradiction avec l’idée d’une liberté humaine. S’il existe des « causes premières » qui nous dépassent, il existe aussi des choix personnels sur la route de la vie. Par exemple, dans le film « Suzanne », qui vient de sortir dans les salles, l’on se demande si les malheurs qui s’accumulent sur

l’héroïne sont dus à un déterminisme social, à la poisse ou bien à une succession de mauvais choix. Quel principe régit la vie à la dérive de Suzanne, cette rebelle sans cause, cette amoureuse intransigeante ? Est-ce l’inadaptation sociale, le refus des conventions, l’appel de la liberté ou son incapacité à être heureuse ? Suzanne fait beaucoup de mauvais choix, mais est-elle guidée par un funeste destin qui la dépasse ou agit-elle librement ?
Dès que l’on parle de liberté, surgit la notion d’inconscient, de programmations, de schémas de pensée et d’action qui ne nous appartiennent pas, de répétitions familiales qui dépassent notre vouloir conscient. Tant que nous sommes enchaînés dans les fers du passé, prisonniers de nos a priori ou de nos croyances inconscientes, nous ne sommes pas libres car nous ne sommes pas nous-mêmes, nous obéissons aux injonctions qui viennent d’ailleurs. C’est dans ce sens là que l’on peut se demander si Suzanne est tout à fait libre de ses choix, bien que cela soit elle qui, en apparence, décide de sa vie. N’est-elle pas le jouet implacable du destin ? Un destin qui serait écrit d’avance et ferait d’elle un objet balloté par les évènements.
Nous avons tous en nous une part de Suzanne. Nous avons tous des pensées, des paroles et des actes qui ne nous appartiennent pas mais que nous répétons, de façon inconsciente, par « fidélité familiale ». Nous avons toujours voulu éviter de répéter les erreurs de notre père, mais finalement, sans trop savoir comment ni par quel détour, nous nous retrouvons dans la même situation au même âge !… Tant que nous sommes ainsi enchainés au destin, nous sommes ballotés par la vie et nous ne sommes pas libres.
Regardez vivre autour de vous, observez ceux qui ne sont pas sortis de la gangue de l’inconscient, notez les choix qu’ils font mais qui leur sont étrangers, et vous serez capables de prédire, tel un oracle, leur destin. Tel est notre rôle d’humain, devenir soi-même et non pas vivre par procuration. Sortir du piège du déterminisme pour trouver notre libre arbitre, en dehors des modes, des injonctions, des courants de pensées, des poids du passé, des fatalités familiales, des pulsions autodestructrices, des répétitions, des culpabilités. Décider de son destin, c’est un travail de chaque instant et de toute une vie !…

mandela est né pour être mandela , gandhi est né pour être gandhi , einstein est né pour être einstein et hitler est né pour être hitler.
tout cela pour dire que l’on n’échappe pas à son destin mais celui-ci fais partie de l’organisation mathématique de l’univers .
donc c’est prévu , c’est écrit n’en déplaise à certains .
notre univers qui n’existe pas , apparaît un beau jour et avec lui la vie.
quelle est l’idée maitresse de l’univers qui rappelons le est en expansion constante , c’est de continuer la vie envers et contre tout , donc l’expansion.
et on le remarque bien , que rien n’est du au hasard dans l’univers , regardons la position de la terre par rapport au soleil , il aurait suffi de rien et d’un simple décalage pour que la vie n’apparaisse jamais sur terre.
nous sommes une espèce prodigieuse qui détenons la capacité de réfléchir et de nous poser les bonnes questions à propos de nous et du monde et nous pouvons changer le cours des choses mais c’est toujours dans un but de continuer la vie même si cela n’en n’a pas toujours l’air.
nous possédons la liberté de penser mais c’est l’univers et ses lois qui auront le dernier mot.
heureuse année 2014