Avez-vous remarqué combien nos petits maux de tous les jours nous empêchent d’être tout à fait bien ? J’écoute beaucoup et j’entends souvent ceci :
— Comment allez-vous ce matin ?
— Bof, c’est moyen. J’ai mal dormi et j’ai très mal à la nuque. J’ai dû me raidir cette nuit !
ou
— Tu vas bien depuis l’autre jour ?
— Cela pourrait aller mais j’ai très mal au ventre : je ne sais pas ce que j’ai pu manger mais je ne suis pas très bien …
ou encore
— Tu es bien pâlotte ce matin !
— Oh … j’ai une de ces migraines !! Je n’en peux plus … et je ne comprends pas d’où elle vient !
Je pourrais continuer encore et encore mais je suis certaine que vous aussi vous entendez cela autour de vous et que – vous aussi – vous souffrez parfois de ces petits maux qui empoisonnent le quotidien.
Contractures, migraines, maux de tête, constipation, mauvaise digestion, ballonnements, mauvais sommeil, mal de dos – sans parler des eczémas et autres allergies qui apparaissent bien souvent sans raison apparente – saupoudrent nos vies avec leur lot de souffrances et d’inconfort.
Et si ces « maux » parlaient à la place des « mots » que nous ne voulons prononcer, voire même penser ? Si ces maux étaient tout simplement le langage du corps qui vient à notre rescousse quand la pression est trop grande ? Cela porte un nom : la psychosomatique.
Bien sûr, derrière chacun de ces symptômes se cache une réalité physique : le corps est VERITABLEMENT touché. Toutefois, peut-être notre corps a-t’il créé ce symptôme pour nous parler ? Alors, que nous ayons besoin de le traiter physiquement, il n’y a pas de doute, mais pour éviter qu’il ne revienne peut-être serait-ce important de chercher à comprendre ce qu’il a voulu nous dire avant qu’il ne devienne plus grave.
Prenons l’exemple du torticolis, toujours douloureux et invalidant. En effet, la contracture nous empêche de tourner librement la tête à gauche ou à droite. On se retrouve tout coincé et obligé de regarder devant. Si nous réfléchissons « symboliquement » (lire à ce propos la chronique d’Yves du 22 octobre dernier « Puissance des symboles ») nous cherchons à décoder ce que ce mouvement de gauche à droite signifie : que « dit-on » lorsque l’on tourne notre tête alternativement à gauche et à droite ? Et bien, nous disons « non » ! Observez vous dans la glace et dites non sans parler : vous voyez ? Vous tournez la tête une fois à gauche et une fois à droite. Intéressant non ?

Si nous continuons de dérouler notre pensée symbolique nous réfléchissons alors à qui ou à quoi nous aurions envie de dire non : à notre patron, à une situation, à notre femme, notre mari, notre amie, notre mère, notre père, notre sœur ou notre frère, à notre fille, à notre fils ? Mais nous n’osons le faire, et ce depuis bien longtemps. Alors nous refoulons ce désir et la tension intérieure monte. Peut-être même n’étiez vous pas conscient de ce désir de dire « non » ? En effet, dire non peut nous faire tellement peur qu’on refoule jusqu’à la pensée même.
Alors votre corps, mis sous pression, parle pour vous. Il vous dit ce que vous vous cachez à vous même …
Un autre exemple : la constipation qui vient vous rappeler à quel point vous avez peur de vous « lâcher » : que craignez vous en vous laissant aller ? Avez-vous peur de perdre quelque chose ? Que voulez-vous retenir ?
Nous pouvons prendre ainsi tous les maux dont nous souffrons : vous verrez qu’il y a toujours une explication « psychosomatique ».
Si vous « lisez » vos maux avec votre pensée symbolique vous verrez combien vous apprendrez de choses sur vous et sur les autres ! Cela vous permettra de mieux vous comprendre, de mieux gérer votre vie et –surtout- d’éviter que vos symptômes s’aggravent …
Pour aller plus loin dans votre réflexion je vous recommande la lecture du livre de Michel Odoul « Dis-moi où tu as mal » qui est simple, clair et vous aidera à décrypter vos maux et ceux de vos proches. Et pour ceux qui n’ont pas le temps ou l’envie de lire, il existe également en versio audio …
Décoder nos maladies, petites ou grandes, permet de donner un sens à ce que nous vivons et, ainsi, de mieux nous prendre en main sans tomber dans le fatalisme. La vie nous envoie de nombreux signes pour vivre mieux et ces signes sont à notre portée. La vie est belle et nous fait de merveilleux cadeaux : peut-être nos « bobos » sont ils des présents qui ne demandent qu’à être compris ? Car une fois « décrypté » votre mal se transforme en bien …
Je vous laisse avec ce magnifique proverbe afghan : « Le nuage est sombre mais ce qui en tombe est de l’eau pure »
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Très beaux texte, je me permet de rajouter 2 lignes,car je suis designer et depuis beaucoup d’année je travaille avec les symboles comme moyen de communication visuelle mais aussi avec les symboles sonores, ces du goût, de l’odorat, du touché et ces de notre sixième sens le douleurs ou sensations de notre corps, Car le 6 qu’en italien on le prononce sei et sei c’est aussi le synonyme d’être deuxième personne présente du verbe être (io sono, tu sei). Il est le symbole de soi comme Maison en numérologie en astrologie c’est le même. Donc notre Corps notre Maison.
Je pense Donc que quand notre Corps nous parle grâce à un torticolis qui nous empêche de tourner la tête de droite à gauche cela veux dire qu’il faut arrêter de dire NO! Il faut commencer la journée et dire OUI a vous même a vos désire, vous verrez que le soir vous vous sentirez beaucoup mieux.
Pour ces comme qu’ont le bas du dos bloqué à ne pas pouvoir se mettre droit (il arrive souvent aux homme) cela veux dire qu’il faut être plus humble.
Pour ces qui son souvent constipé, je traduirai cela comme si votre corps vous dit qu’il faut garder en soi, se concentrer en soi même. Si la constipation comme souvent, est accompagne d’un ballonnement, le ventre plain d’air, cela veux dire qu’il faut s’envoler, s’envoyer à l’aire, hmm! (dans cette expression il y a un double sens, il faut le prendre comme on crois), je pense qu’un bon tour en helicoptere ou en montgolfière peux être très efficace.
Je pense aussi à ceux qu’on souvent mal à ce mettre à jenous à terre, cela veux dire qu’il faut arrêter de regarder ce qui ce passe prés du sol et que le moment est venu de regarder bien droit devant vous à l’horizont comme une ou un bon commandant.
Moi par exemple j’ai chaque moi pendant 3 ou 4 jours mal aux sinus, cela veux dire que je n’ai assez de respirer avec le nez il est temps que je revienne un poisson, et par conséquence que je retourne a mon habitat qu’est l’eau, je vais donc vous laisser et voir si je peux trouver un vol pour les îles, pourquoi pas les Maldives, ou je pourrai aisément plonger dans l’eau.
Si vous avez de signes ou de symbole a interpréter je mais ferais un plaisir a vous aider, pourvu que je ne soit pas les pies dans l’eau!
Dis-donc, amie poissonne, te voilà devenue “symboliste” ! Nous ferons donc appel à toi dès le prochain bobo afin de te demander une interprétation … si, bien sûr, tu n’as pas les pieds dans l’eau. A cas où, nous enverrons un pigeon voyageur avec un petit mot accroché à la patte … mais je ne sais pas s’il pourra voler jusqu’aux Maldives ! Remarques, peut être nous enverrons nous en l’air et irons-nous te voir en montgolfière : c’est une excellente idée. Nous arriverons avec un ventre plat, le cou très souple, le dos relaxé et les sinus bien aérés …
Merci pour ton commentaire, Anna !