187 – CUL PAR-DESSUS TÊTE !

En ce moment, de l’avis général, que ce soient les financiers, les hommes politiques, les physiciens, les ésotériques (et même les astrologues dont je fais partie), l’univers, la terre, les sociétés et les humains vivent de grands chamboulements. Et, selon certains initiés, le calendrier Maya s’arrêterait le 28 octobre 2011 …

A nous d'imaginer une nouvelle pyramide ...

Youpi ! Nous y sommes presque … Je dis «youpi» car il est bien évident que la Vie (avec un grand V) n’a rien à faire des calendriers. Il fallait bien que leurs calculs s’arrêtent à un moment ou un autre : j’ai le sentiment qu’ils ont choisi cette date car elle terminait une «ère», nous pourrions dire que nous assistons à la fin d’une époque.

Bien sûr, tout changement nécessite de quitter … pour aller vers autre chose. Lorsque nous changeons de vêtement, nous remettons l’ancien dans la penderie et nous enfilons avec bonheur le nouveau.

La période la plus difficile c’est quand nous savons que nous devons changer de vêtement, car il est usé, mais que nous n’en avons pas encore trouvé un autre ! Soit nous voulons quelque chose de précis et nous ne le trouvons pas, soit nous n’avons aucune idée de ce que nous voulons et nous errons de magasin en magasin jusqu’à avoir le tourni face à tous ces modèles qui ne nous emballent pas. Peut-être celui-ci ? Peut-être celui-la ? Bof … ils se ressemblent tous. Pourquoi changer pour retrouver presque l’identique ? Nous rentrons alors chez nous avec notre vieux vêtement, un peu juste aux entournures, plus tellement à la mode, qui ne nous plaît plus vraiment mais dont nous avons l’habitude : changer oui, mais pour quelque chose de différent, de spécial, de «désirable» ! Sinon, c’est répéter l’ancien encore et encore … 

Alors, imaginons que c’est notre planète entière -avec ses habitants- qui est un peu juste aux entournures, qui n’est plus au goût du jour, qui ne nous correspond plus vraiment. Ou, tout au moins, qui ne correspond plus au goût des jeunes … Ils ont envie de tout changer mais ne savent pas comment s’y prendre. Les «anciens», quant à eux, voudraient que tout reste figé : ils ne veulent pas perdre leurs repères !

Quand je dis «jeunes», je ne parle pas d’âge, de même pour les «anciens» : l’on peut être jeune à 90 ans et vieux à 20 ! Je parle d’une sensation … Par exemple, même si je n’ai plus vingt ans (non, non, je ne vous dirais pas mon âge : coquetterie féminine !), je me sens jeune. J’ai envie d’accompagner tous ces changements, j’ai envie de me transformer à leur contact, de laisser derrière moi ce qui m’encombre, ce qui m’empêche d’avancer, ce qui n’est plus «au goût du jour» : alors, bien sûr, peut-être ma garde robe devra-t’elle se modifier quelque peu -:)) mais, surtout, ma façon de penser et d’envisager l’avenir.

Car ce que nous pensions hier n’est pas adapté à demain ! Chaque jour, sans cesse, nos cellules meurent et d’autres naissent, toutes neuves, toutes prêtes à nous accompagner dans l’aventure.

Pourtant … je freine. La peur de l’inconnu ? Peut-être … Mais, surtout, le manque d’imagination pour construire demain. Et ce manque d’imagination tue le désir … Beaucoup d’entre nous souffrent de ce mal : cette incapacité d’imaginer le nouveau. Il y a des moments où transformer l’ancien suffit à faire avancer les jeunes. Il y en a d’autres où ils veulent du neuf, du différent, du futuriste ! Faisons une méthaphore : rénover un château, par exemple, c’est bien. C’est respecter la signature du passé. Mais vivre dans un château, aujourd’hui, n’a plus vraiment de sens : écologiquement, économiquement, énergétiquement. Nous vivons à l’heure des maisons écologiques, qui savent utiliser les énergies renouvelables, qui sont autonomes énergétiquement, qui s’intègrent à la nature . Et ces maisons ont un look TOTALEMENT différent de nos demeures anciennes ! Elles sont souvent en bois, ou cubique, ou en verre, ou … mais aucune ne ressemble à un manoir XVIIIe. Ces nouvelles maisons créent un paysage différent. Elles participent aux changements …

De même, nos banquiers, nos politiques, nos financiers, nos journalistes (enfin, le plus grand nombre) ressemblent à des façades de châteaux moyenâgeux : ils ne sont plus au goût du jour, même quant ils ont rénovés leurs façades ! Hier ils donnaient une impression de solidité, aujourd’hui ils ressemblent à des statues aux pieds d’argile …  S’ils n’acceptent pas de changer leur mode de fonctionnement (surtout leur mode de pensée !) ils seront déboulonnés. Les uns après les autres, petit à petit. Aujourd’hui les populations arabes secouent les cocotiers, demain se seront les occidentaux, lorsque le système sera au bout du rouleau, usé jusqu’à la corde. 

C’est pourquoi, dès aujourd’hui, nous devons TOUS faire preuve d’imagination créative. Pour ne pas nous trouver à errer dans les magasins, cherchant un nouveau modèle qui ressemblerait à l’ancien. CELA NE CONVIENDRA PLUS ! 

Ce calendrier Maya, finalement, indiquerait juste ce moment historique : celui où nous devons tous nous unir pour CREER DU NOUVEAU. Sans peur et sans reproche … Sans peur pour l’avenir que nous construirons ensemble avec enthousiasme et créativité, sans reproche pour ce passé qui a été simplement la réponse à notre ancien futur (vous me suivez j’espère -:))).

Et merci à vous, amis lecteurs, de me permettre de vous écrire. Car, en le faisant, je me rend compte combien mes peurs sont stériles et sans propos. Que peut-il m’arriver ? De participer avec vous à la création de ce nouveau monde ? Quelle joie !!! De vivre en m’adaptant à ce qui est ? Quelle plaisir !!! De découvrir, encore et encore, le miracle du temps qui passe et qui nous amènent tellement de belles surprises ? Oui, je le veux !!!

Bien sûr «on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs» et avant de déguster une délicieuse omelette, on se retrouve d’un côté avec des coquilles vides et toutes cassées et, de l’autre, avec des oeufs crus pas très appétissants : mais après les avoir mélangés, épicés, cuits juste comme il faut … hum, que c’est bon !

Pour l’instant nous voyons plus de coquilles vides que de délicieuses omelettes à déguster : mais les oeufs sont prêts à cuire et, tous ensemble, nous sommes de magnifiques cuisiniers. Toutefois, avant de cuisiner de concert, c’est à chacun individuellement- d’apprendre à gérer les changements, à les accepter, à les traverser avec confiance et créativité …

Il y a des chocs parfois salutaires. Notre société passe, en ce moment, «cul par dessus tête» : et si c’était le signal pour que -nous aussi- nous faisions passer nos idées au-dessus de nos croyances ? Et une galipette, et une autre, et encore une autre … pour qu’à la fin nous nous sentions comme «dépoussiérés» de nos peurs qui bloquent notre créativité. La société traverse une crise très profonde : si nous ne remontons pas nos manches, si nous ne changeons pas nos modes de fonctionnement individuel, si nous n’accompagnons pas ce changement, elle peut nous entraîner dans sa chute. Elle a besoin de nous et, comme nous avons également besoin d’elle, alors … allez, hop, allons-y !

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