Je dédie cette 200e chronique à nous tous qui regardons notre montre et qui n’ont jamais assez de temps.
A-t-on besoin d’être efficace pour justifier sa vie ? Je vous livre cette question qui m’a toujours hanté. Pour tenter d’y répondre, je vous conseille de vous rendre à Paris, au 16 de la rue de la Grande Chaumière, dans le VIe arrondissement. Vous y trouverez l’Editeur Paul Geuthner dont la spécialité est d’éditer des livres inutiles et invendables ! Vous y trouverez tout pour déchiffrer le Sumérien, le Phénicien ou l’Araméen, à moins que vous ne préfériez vous initier aux éléments de grammaire Elamite. Vous pourrez aussi tout savoir sur la musique Arabe, sur la plaine de

Voilà une réflexion vieille comme la pensée occidentale et qui, faisant encore mouche, montre bien que nous n’avons jamais pris le temps d’y répondre…
A noter, dans le prolongement des réflexions de cet étudiant Touareg, que Frédéric Lopez va diffuser sur France2 une émission sur la question du bonheur. Sûr qu’avec toutes ces formidables rencontres qu’il partage avec nous dans “Rendez-vous en terre inconnue”, nous aurons de quoi méditer !
Merci pour ce texte magnifique qui donne envie de fuir notre société soi-disant évoluée pour aller au fin fond du désert à la source du bonheur.
Quand j’ai transmis ce texte, une personne m’a dit: ” Bien sûr, c’est facile tout ça, mais on ne sait pas si cet étudiant est reparti chez lui boire son lait de chamelle, ou s’il a préféré rester en France pour profiter de la civilisation, comme des millions d’immigrés”.
Alors, je vous pose la question: que devient cet étudiant ? Repartira-t-il vers un bonheur non frelaté ou ses paroles ne sont-elles là que pour nous faire rêver ?
Merci
Vous posez une bien difficile question. La réponse dépends de chacun, c’est notre choix, notre liberté, notre responsabilité. Nous avons des milliers de façons de vivre notre vie et, même dans une grande ville d’occident, nous pouvons vivre un bonheur non frelaté.
Mais il n’y a pas d’âge d’or, chaque lieu et chaque époque ont leurs beautés et aussi leurs vicissitudes. C’est peut-être ce voyage en France qui a permis à ce Touareg d’apprécier la beauté de sa vie dans le désert. Le bonheur est toujours là où nous sommes; ailleurs, ce n’est qu’un rêve.
Je connais bien ce Touareg, Il est encore en France et ce depuis 2000. Mais je pense que son temoignmage est edifiant pour le theme ” le rapport de l’homme au temps”. Quant a son choix de rester profiter de la civilisation… c’est un autre sujet sur lequel nos contributions n’ont pas ete demandée.