«L’envie qui parle et qui crie est toujours maladroite, c’est l’envie qui se tait qu’on doit craindre» –
Rivarol (Ecrivain français né en 1753)
Je me suis rendue compte, à travers ma propre expérience , que la volonté ne suffit pas à avancer dans la vie. Il est nécessaire d’y ajouter l’envie : l’envie de vivre, l’envie de rire, l’envie d’entreprendre, l’envie de créer, l’envie … d’avoir envie !
L’envie serait ce feu qui vient de l’intérieur (de l’âme ?) et qui nous apporte le goût, l’enthousiasme, le désir. Lorsque nous avons envie de faire quelque chose nous sommes portés et, finalement, la volonté coule de source ! Même si les choses sont difficiles, pas évidentes, et semblent même très compliquées pour les autres, pour nous pas de problème : nous sommes passionnés par ce que nous faisons et, du coup, nous minimisons les difficultés.
Le contraire est d’ailleurs vrai : lorsque nous sommes acculés à faire, malgré tout, quelque chose qui ne nous fait pas envie, soit par obligation, soit pour faire plaisir à quelqu’un d’autre, nous agissons à contre-coeur et la moindre petite résistance nous parait une montagne. Je suis certaine que vous avez tous expérimenté cela …
Après toutes ces évidences, une question se pose : oui, tout cela est très juste mais … que fais-je lorsque je ne ressent plus, dans le coeur de mon coeur, cette envie ? Lorsque j’ai l’impression que ma petite flamme, celle qui m’éclaire et me guide, est éteinte ?
Nous sommes nombreux à traverser ces moments tristes où l’enthousiasme et le désir semblent nous avoir désertés. Nous nous retrouvons là, sur le bord de la vie, tous feux éteints et, dans cette ombre qui semble nous entourer, nous ne savons plus où aller.
Je dis bien «qui semble nous entourer» car, en fait, notre lumière est toujours là ! Elle est simplement cachée par nos peurs, nos angoisses, nos croyances, nos «il faut», nos obligations (ou, parfois, par celles que nous nous créons !). Et ce manteau triste et sombre, composé par tout cela, peut même nous amener jusqu’à la fameuse dépression tant répandue aujourd’hui. Alors, que faire pour retrouver cette lumière ?
Bien sûr, il n’y a pas de réponse toute faite, chacun ayant son histoire. Les causes sont aussi nombreuses que nous. Toutefois, il y a certains points communs : si nous nous sommes coupés de notre désir, c’est que notre vie n’est pas 100 % juste pour nous. Quelque chose cloche quelque part : cela peut venir du passé et ternir notre présent ou bien de notre présent et nous empêcher d’avancer vers l’avenir !
Il est donc important de stopper là un moment, de prendre quelques jours de vacances par exemple, et de réfléchir tranquillement, de prendre le temps de laisser monter ce qui se cache à l’intérieur afin de prendre conscience de ce qui ne va pas : cela peut-être de la peur, de la colère, de la frustration, de l’angoisse, de l’ennui … Bref, de laisser les émotions s’exprimer -enfin- librement, sans les juger, sans retenue. Nous pouvons être surpris parfois ! Plus ces émotions s’exprimeront, plus nous libèrerons «le terrain» et plus notre flamme pourra s’épanouir et renaitre de ses cendres …
Parfois, en fonction de ce que nous vivons et traversons, il est judicieux de se faire accompagner par une personne compétente. D’une part elle sait nous guider et nous rassurer et, de ce fait, nous osons exprimer plus profondément : nous allons donc plus rapidement et nous sommes plus efficace.
Car, je le répète, notre petite flamme qui réchauffe et stimule notre désir est toujours là : tant que nous sommes «en vie» sur la terre, notre «envie» est prête à ressurgir à tout moment : elle a juste besoin que nous déblayons tout ce qui l’étouffe et nous étouffe avec elle.
L’introspection est donc la voie royale pour retrouver (ou trouver !) sa lumière. Je la pense bien plus efficace que les tranquillisants ou les somnifères dont nombreux médecins abreuvent leurs patients ! S’ils peuvent être utiles -voir indispensables- à certains moments de la vie et pour une courte durée, ils éteignent totalement notre lumière intérieure lorsqu’ils sont pris régulièrement et à long terme.

j’adore ce texte tellement vrai, tellement proche de mes ressentis…
j’apprécie ce texte qui l”envie de faire;de bouger,d’entreprendre innover ,de croire a ce que tu ne crois pas?car y’a un moment ou d’hommes est lamentablement décourager de aire ce qu’ils a envie d’entreprendre???je remercie l’équipe chronique de leur dévouement,vocation je vous remercie beaucoup bonne continuité