Nous avons tous rêvé du grand Amour, de celui qui dure toujours… La réalité en a déçu plus d’un puisqu’aujourd’hui un couple sur deux divorce ! D’où vient ce désenchantement ?
Dans les sociétés traditionnelles, et jusqu’à une époque récente, les couples se formaient à l’intérieur d’un espace sociologique et géographique réduit : dans son village et dans son rang social. Les choix étaient limités et les contraintes familiales étaient nombreuses. Autrement dit, les couples étaient contenus à l’intérieur de la caste ou de la classe sociale. L’amour était sans doute plus conventionnel et n’était pas nécessairement lié avec l’union matrimoniale. Il est donc probable aussi que l’absence d’amour, ou sa disparition, n’était pas source d’une très grande souffrance.
Tout cela a progressivement volé en éclat et l’union des couples s’est, elle aussi, mondialisée, universalisée. Internet est le nouveau terrain de chasse des candidats à l’union amoureuse qui vivent cette « grande transformation de l’amour », très bien mis en évidence par la sociologue Eva Ellouz dans son livre « Pourquoi l’amour fait mal ». L’auteure montre comment, avec la naissance de l’économie de marché, tous les biens se sont transformés en marchandises. Ainsi, dans nos sociétés contemporaines, les relations amoureuses tendent à se structurer comme des relations de marché.
Dans ce contexte, les critères de sélection suivent une nouvelle trajectoire. Nous devenons exigeant comme un client, en fonction de nos goûts, et notre rencontre avec l’idéal amoureux devient primordial. Nous recherchons un conjoint comme nous recherchons la voiture qui nous convient le mieux. La démarche est narcissique, accompagnée d’une « incapacité de choisir, d’une phobie de l’engagement, d’un besoin d’évaluation permanente de soi et du partenaire, d’une logique de l’essai et de l’erreur, toutes choses qui entrainent une fragilité paralysante ». Telles sont les souffrances de l’homme et de la femme modernes, ainsi mis à nus ! Naturellement, l’insatisfaction est au bout du chemin…
Dans nos sociétés hédonistes modernes du carpe diem, toute souffrance et toute
frustration sont mal vécues. Nous n’acceptons plus les contraintes qui sont pourtant inhérentes à tout engagement. Nous voulons sans cesse plus de droits et moins de devoir. L’amour vient à se confondre avec la seule satisfaction érotique, comme si l’on pouvait réduire l’amour au plaisir. Telle est pourtant la thèse du philosophe Vincent Cespédes qui se répand dans les magazines féminins pour dire tout le mal qu’il pense du couple qui, selon lui, serait « un véritable tue-l’amour qui neutralise la passion et le plaisir » et il préfère vivre des « relations humaines, des amitiés plus ou moins sensuelles, sans chercher à les qualifier ». Le couple devient une notion éphémère qui se dissout dans l’immédiateté du plaisir. On « gère » son couple comme on gère ses affaires. Le partenaire devient jetable dès que l’on est lassé.

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