Muscat, la très riche capitale du sultanat d’Oman, fourmille de bâtiments superbes, ultra-modernes et dont l’architecture recueille notre émerveillement.
J’ai souvent affirmé dans ces colonnes que la richesse d’un pays reposait principalement sur le coût de la main d’œuvre et de l’énergie : nous en avons ici, une nouvelle fois, la preuve. Oman dispose d’un million de barils de pétrole par jour pour assurer sa trésorerie et d’une main d’œuvre jeune et inépuisable en provenance du sous-continent indien qui est conviée au fur et à mesure des besoins. Sa majesté le Sultan Qaboos vient d’approuver le budget de dépenses de son pays pour 2013 et qui atteint 26 milliards d’euros pour une population de 3.3 millions habitants. C’est supérieur au budget de dépenses de la France par habitants (7878 € versus 6160€).
Parcourir Muscat, nous administre tous les jours une leçon de modestie, tant les prouesses architecturales qui se dressent dans tous les coins de la ville sont impressionnantes aussi bien du point de vue technique qu’esthétique. Lorsque l’on vient de la vieille Europe qui ne construit plus rien de grand et qui a même de la peine à entretenir ce qui existe, le contraste est saisissant et l’on prend conscience que la roue tourne.

La grande mosquée du Sultan Qaboos constitue le bâtiment le plus grandiose et le plus impressionnant. Terminée en 2001, cette mosquée érigée dans les nouveaux quartiers nord de la ville, véritable cathédrale des temps modernes, frise la perfection par la beauté épurée de ses lignes et le raffinement de ses décors. Réalisée par le réputé cabinet londonien Kuad Design, le prix n’a jamais été divulgué car ce fut un cadeau du sultan pour son peuple.


main d ‘oeuvre jeune et inépuisable en provenance d’un sous- continent, vous ne voyez rien de choquant dans ces propos? Nous vous avons connu plus aimable Monsieur Ponroy.
Je ne comprends pas ce qui vous choque dans cette phrase. Est-ce le mot “sous-continent”?
C’est le terme utilisé lorsque l’on désigne l’ensemble de l’Inde et du Pakistan qui à eux deux ne forment pas un continent, mais seulement une partie d’un continent, d’où le nom tout à fait politiquement correct et non péjoratif, de sous-continent.