Je suis toujours agacé lorsque j’entends revendiquer « les droits de l’homme », sans jamais entendre parler des « devoirs de l’homme ». Pendant longtemps, l’homme s’est cru une espèce à part, au centre du cosmos, et maîtresse du monde.
Pendant des siècles, notre culture a théorisé une différence de nature entre l’homme et l’animal. Nous nous sommes attribués un rôle central, comme si le monde avait été crée pour nous et pour notre seul plaisir. Nous avons imaginé que toutes les espèces végétales et animales étaient à notre service. C’est dans ce contexte que nous avons asservi la nature et puisé sans vergogne dans toutes les réserves. Par étapes, nous avons tout d’abord apprivoisé les animaux, puis nous les avons domestiqués, nous les avons élevés pour notre consommation et aujourd’hui ils nous servent aussi de modèles expérimentaux au service de la science, y compris pour des expériences d’une grande cruauté. Pour la grande majorité d’entre nous, tout cela paraît tout à fait normal.

Voici deux associations qui militent contre les violences faires aux animaux: one voice et antidote.