Au cours de l’histoire, certains pays devinrent prospèrent puis furent supplantés par leurs concurrents. Quels sont les facteurs qui prédisposent à la prospérité et quels sont ceux qui mènent au déclin ?
En Europe, tout a commencé à Venise, au XIVème siècle, qui était devenue la première puissance économique de la Méditerranée. Ce fut l’aube du capitalisme marchand, favorisé par un marché libre du travail, des terres et du capital. A cela il faut ajouter une grande stabilité politique de la république de Venise où les doges sont élus et contrôlés par un conseil des grandes familles, sans qu’aucune ne prenne la suprématie. En outre l’Eglise n’est pas partie prenante auprès du gouvernement. C’est donc à la fois, la fluidité des échanges, la stabilité politique et la séparation de l’Eglise et de l’Etat qui permirent l’extraordinaire suprématie de la cité des doges.
Les Vénitiens n’ont pas pris conscience des facteurs qui allaient concourir à leur déclin ou les ont sous-estimés, à commencer par la prise de Constantinople par les Turcs et surtout par la découverte de l’Amérique en 1492. Rien n’est pire que l’aveuglément et le déni. Progressivement c’est l’Atlantique qui devenait le centre du monde et donc des échanges. Une autre cité-Etat allait prendre la relève : Amsterdam.
Comme l’écrit l’anthropologue Walter Keller : « L’économie n’est jamais déconnectée d’un
contexte ». Amsterdam jouissait de conditions similaires à celles de Venise : liberté religieuse, politique et économique. Ce n’est pas un hasard si c’est à Amsterdam que vinrent se réfugier les riches huguenots français qui contribuèrent très activement à la prospérité de la ville. Nous dirions aujourd’hui que c’était un Etat libéral, jouissant d’une grande fluidité économique, contrairement aux Etats féodaux européens. Les marchands d’Amsterdam savaient que le travail, l’épargne et la consommation sont à la base du système capitaliste. Les conditions étaient réunies pour attirer les capitaux, les talents et donc l’innovation. La Compagnie des Indes Orientales rayonnait sur le monde. Il était possible de s’enrichir à Amsterdam au XVIIème siècle, et donc de monter dans l’échelle sociale.
Mais la prospérité attira les convoitises : les Anglais d’abord qui attaquèrent sur les mers, puis les Français qui envahirent les Pays-Bas. Les conflits armés ont inquiété les marchands qui mirent leurs capitaux dans une ville plus sûre et concurrente traditionnelle : Londres. Le patriotisme ne fait pas bon ménage avec la finance qui a horreur de la guerre et de l’instabilité. C’est ainsi que l’Angleterre devint le centre commercial du monde aux 18ème et 19ème siècle et construisit un Empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais !
C’est à nouveau la guerre et l’instabilité politique en Europe qui a permis à l’Amérique de devenir la maitresse du monde au 20ème siècle. Puis l’Europe fut freinée dans son développement par un excès d’étatisme qui allait devenir envahissant et entraver la libre entreprise et l’innovation. Ce que les Européens ont appelé l’Etat-Providence a consisté à redistribuer les richesses en la prenant aux nantis les plus entreprenants pour les distribuer aux pauvres les moins économiquement actifs. Ceci relève sans doute d’une certaine grandeur d’âme mais finit par constituer un handicap pour ceux qui entreprennent et un assistanat sclérosant. La bureaucratie étatique prélève plus de 50% de la richesse nationale, comme c’est actuellement le cas en France où toute référence au libéralisme est condamnée.

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