Chaque dysfonctionnement est généralement accompagné de symptômes. Ce que nous aimons faire dans chronique-libre, c’est analyser les symptômes, les décrypter, les faire parler, pour comprendre ce qu’ils veulent dire et ce qui se cachent derrière eux. Les symptômes sont des signaux d’alarme et ils nous invitent à corriger les anomalies en agissant sur les causes.
Nous savons tous que nos maladies individuelles ont des symptômes physiques, physiologiques ou psychologiques. Mais nous oublions souvent que les sociétés ont aussi des symptômes qu’il convient d’écouter.
La violence est un symptôme. La violence à l’école fait désormais parti de l’environnement habituel, elle se répand et se banalise de façon inquiétante. Yverdon est une petite ville apparemment tranquille de Suisse Romande, loin des banlieues sans âmes qui s’enfoncent dans la pauvreté et le non-droit comme on en trouve en France. Voilà pourtant ce qu’écrit le Journal « Le Temps » qui a enquêté à Yverdon :
« Ils ont de 14 à 17 ans. Ils se donnent rendez-vous, à trois ou quatre, parfois plus. Ils choisissent un jeune au hasard, en général quelqu’un qu’ils ne connaissent pas, et ils le frappent à la tête. Puis, leur victime à terre, ils le rouent de coups de poing et de pied au visage et quittent les lieux. Au moins douze « agressions subites » ont eu lieu, selon ce scénario, en Janvier à Yverdon. Jusqu’au drame du 16 Janvier, la mort de Dylan, 17 ans. « Le Temps » est allé à Yverdon, à la rencontre de ces jeunes impliqués dans ces altercations et des victimes de ces agressions gratuites.
Plongée dans un univers de violence pure, sans motifs, glaçant : « Taper ou se faire taper, c’est normal, dit Momo en crachant par terre. Si ce gars est mort, c’est qu’il était faible. »
Nous sommes sans illusion sur la nature humaine, capable du meilleur comme du pire, mais nous savons que « la recherche du meilleur » n’est sans doute pas sa pente naturelle. Pour éviter le pire, les humains ont besoin d’être strictement encadrés. Or, personne ne peut nier le laxisme ambiant où tout est permis. Les professeurs et les parents ont perdu toute autorité, tandis que la justice, imprégnée d’une idéologie permissive, est incapable de sévir.


Bonjour,
Vous avez mille fois raison, nous pensons que les choses évoluent en “accéléré” depuis mai 68 . Et puis, nous, dans nos campagnes, pensons que la télévision nous a tous “coupés” les uns, les autres, (dommage que nous ne sachions sélectionner le bon et faire taire le mal) entraînant une fichue mentalité!!..Où sont les veillées qui favorisaient les rencontres?..les services rendus?..aujourd’hui chacun est écrasé sous le travail, l’administratif, sans pouvoir vivre dignement!!
Qu’avons-nous encore à transmettre à nos jeunes? où peuvent-ils trouver leurs repères?
dur, dur pour eux, quand on se souvient du mal-être que nous même avons éprouvé dans notre jeunesse. Il y aurait tant de choses à dire!!…
bonjour ,
Les ZOES sont une tribu de chasseurs-cueilleurs qui vit en amazonie à 400 kms de toute civilisation.Elle était complètement inconnue jusqu’il y peu. Ils ignorent tout de notre monde.Ils ont une culture orale , ils ne savent pas que la terre est ronde .Ils n’ont pas de livres , pas d’école.Ils se nourrissent de ce que la nature généreuse leur fournit.Ils élèvent leurs enfants en communauté et la femme peut choisir avec qui elle souhaite avoir des relations sexuelles.
La délinquance est inconnue chez eux et quand quelqu’un fait la tête , les autres le chatouillent pour le faire rire.
Ils passent leur temps à chasser , à cueillir , à s’amuser et à faire des enfants.
Bref ils sont heureux et inutile de leur donner de l’argent , ils ne savent même pas ce que c’est , ce mot étant inexistant dans leur langue , de même que le mot “possession”.
Parfois , lorsque j’ai le blues , je pense à eux et je me dit que…
Bien entendu , heureusement que nous , nous sommes des gens civilisés.
Nous avons encore tellement de chose à apprendre et pas seulement lire et écrire.
Bon , j’oubliais , tout n’est pas rose chez les ZOES , de temps ils y en a un qui se fait manger par un jaguar.Et oui , il y aussi des risques.
Amicalement
roger le zoe
A propos du comportement violent des jeunes , je vous recommande l’excellente conférence du Dr. Russel Blaylock :nutrition et comportement .
Le lien entre malbouffe et délinquance est très bien expliqué et établi.
Amicalement
roger le zoe
Bonjour,
Permettez-moi de vous livrer un passage tiré de “La joie du don” de Mère Teresa :
Aujourd’hui chacun semble emporté par une terrible hâte, par l’anxiété de la croissance, par celle de la richesse, au point que les enfants mêmes n’ont plus de temps pour les parents, et que ceux-ci n’ont plus de temps l’un pour l’autre, c’est au foyer que commence la fracture de la paix du monde.
Les personnes qui s’aiment véritablement l’une l’autre sont ce qu’il y a de plus heureux dans le monde. Nous le voyons bien jusque chez les plus pauvres, ils aiment leurs enfants, ils aiment leur foyer, ils peuvent n’avoir presque rien, mais ils sont heureux .
Bien amicalement.
PS Portés par la frénésie actuelle…pensons-nous toujours à nous tourner vers “l’autre”….
et à l’inculquer à nos jeunes? Mais ne soyons pas trop pessimiste, une majorité de nos jeunes sont formidables et ils ont ce mérite.