Ce qui constitue la culture, c’est « l’ensemble des structures sociales et des manifestations artistiques, religieuses, intellectuelles qui définissent une société par rapport à une autre ». En d’autres termes, une culture se caractérise par rapport à ses croyances, sa langue, son folklore, ses mythes et ses us et coutumes.
L’histoire de l’humanité fourmille hélas de situations au cours desquelles des peuples ont été anéantis à la suite de la destruction de leur culture. La plupart des invasions ont donné lieu à la destruction des lieux de culte et à la suppression de la langue et de la culture indigène au profit de celles de l’envahisseur. A cet égard, le processus de colonisation illustre parfaitement ce phénomène, depuis l’arrivée des espagnols en Amérique du sud jusqu’à la colonisation de l’Afrique par les Anglais et les Français, en passant par l’anéantissement de la culture des Indiens en Amérique du Nord. Le sursaut tardif de ces entités culturelles, jadis bafouées, est à encourager et à saluer.
D’autres cultures ont été étouffées par un pouvoir central totalitaire comme on a pu l’observer en France avec les cultures régionales en Bretagne, en Languedoc ou au Pays Basque. De même, le pouvoir soviétique a écrasé nombres de peuples qui se sont trouvés sous sa domination en laminant les langues régionales et uniformisant la culture. Mais, nous connaissons peu de peuples qui se sont autodétruits en sabordant leur propre culture. Nous pouvons probablement citer les habitants de l’ile de Pâques et le peuple Maya. Aujourd’hui, il apparaît que certains peuples européens aient choisi aussi, peut-être inconsciemment, de disparaître !…
A cet égard, l’observation de la société française est particulièrement inquiétante. On peut considérer que les deux piliers de la culture française sont constitués, tout d’abord par les valeurs chrétiennes qui ont accompagné toute son histoire pendant au moins 18 siècles et, ensuite, par son engagement démocratique. Or, une part croissante de la population française semble vouloir remplacer les valeurs chrétiennes par ce qu’elle nomme « la laïcité ». Cette laïcité pourrait être une neutralité bienveillante, laissant les diverses communautés nationales célébrer leurs cultes et continuer à faire des processions ou des manifestations qui font aussi partie d’un patrimoine culturel commun, libre à chacun de regarder ces manifestations comme un simple folklore ou comme un témoignage de leur foi.
Mais les apôtres de la laïcité deviennent, au fil des années, des censeurs intolérants, des « Saint-Just » intransigeants. Ils sont ainsi passés d’une neutralité bienveillante à une chasse aux sorcières actives. Ils rêvent d’extirper des cerveaux et des cœurs toute référence à une quelconque religion. Ici, ils interdisent tout signe religieux ostentatoire, tel le port du voile islamique qui est pourtant la marque d’une appartenance éminemment respectable ; là, ils interdisent la célébration de Noël dans ce qu’ils dénomment le domaine public, ils font détruire les crèches et tout symbole qui pourrait faire référence à la nativité ! Pourtant, la célébration de Noël fait partie des fondements de la culture européenne. Il s’agit donc d’un véritable travail délibéré de destruction de la culture.


La laïcité devient ainsi une nouvelle religion qui ne manque pas d’Ayatollahs intransigeants et elle prend tous les aspects, hélas bien connus, d’une religion dominante et totalitaire. Cela ressemble fort à ce qui avait cours jadis au sein de l’Union Soviétique et des pays du pacte de Varsovie, où toute référence à la religion était vigoureusement condamnée et châtiée. Il est clair que, d’ici peu, la France aura emprunté le même chemin. Ne vous faites pas d’illusions, les chiens de garde de la laïcité interdiront bientôt de choisir un prénom chrétien à vos enfants. Il n’est pas nécessaire d’être un fervent religieux pour comprendre que de telles attaques, savamment orchestrées par les politiques et les média, constituent un sabotage délibéré d’une culture ancestrale, critiquable certes, mais néanmoins le ciment de tout un peuple.
Le christianisme n’est pas seulement une religion, c’est tout un environnement culturel qui nous a nourri. Ce sont des siècles d’art, d’architecture, d’enseignement, de rites et de lois qui portent l’empreinte de la chrétienté et qui se sont transmis de génération en génération. Qu’ils le veulent ou non, les européens sont non seulement les héritiers de cette culture, mais ils se sont construit grâce à elle. Que nous soyons croyants ou pas, le christianisme fait partie de notre intégrité. Nous ne pouvons pas renier qui nous sommes.
La situation n’est guère plus brillante au niveau de la démocratie, confisquée chaque jour davantage au profit d’une nomenklatura prétentieuse qui prétend décider de tout sans jamais demander l’avis du peuple. Elle est élue sur un programme mensonger et ensuite gouverne au mieux de ses intérêts. Le peuple a ainsi pris l’habitude de déléguer son pouvoir de citoyen à des représentants qui ne méritent pas sa confiance. Cela revient à confier les clés de sa maison à une bande de brigands ! Il s’agit donc bien d’un auto-sabotage…
Il faudrait donc que les français ne soient que des consommateurs dociles, des téléspectateurs passifs, de petits républicains qui récitent sans broncher leurs bréviaires laïcs et abandonnent, sans réfléchir, leurs droits civiques au profit d’une oligarchie qui détient le pouvoir et ne compte pas le partager. En outre, elle s’arroge le droit de décider des moyens par lesquels le peuple entend exprimer les différents aspects de sa culture. Cet abus est tout à fait intolérable et la façon dont les français réagiront face à cet oukase permettra de dire si ce peuple a encore un avenir ou s’il accepte de disparaître comme l’ont fait les Mayas, il y a dix siècles !… Aujourd’hui, les français ont honte de leurs racines chrétiennes, c’est-à-dire qu’ils ont honte de leur culture, ils ont honte d’eux-mêmes. Est-ce le signe du déclin ? Quand on veut détruire un peuple on détruit sa culture, mais on mesure aussi la vitalité d’un peuple à sa capacité à réagir et à se rebeller.
Il faut mesurer la vitalité de la religion chrétienne en Amérique du Nord et admirer en même temps la vitalité de la culture américaine. C’est une leçon pour une Europe dévitalisée ! L’Amérique n’a pas honte d’elle-même…
Regarder cette célébration de Noël dans un lieu public et écoutez ces chants qui réchauffent le cœur, en cliquant sur ce lien:

Votre texte traduit tout à fait le fond de ma pensée.et de beaucoup de gens qui aiment leur pays Nous allons tout doucement vers la pensée unique, on veut gommer notre histoire, nos traditions, notre culture notre mémoire collective. Mais persone ne veut vivre dans un monde qui n’aurait plus sa liberté de penser , le pays de Voltaire c’est celui de la liberté , de pouvoir s’exprimer et de contredire, de l’humour et de la dérision.. Mais comme vous dites on mesure la capacité d’un peuple à sa capacité à réagir et à se rebeller.
C’est le christianisme qui a gommé toute l’histoire et surtout la préhistoire de l’humanité, en donnant dans la genèse une version erronée et non vérifiée scientifiquement de la naissance du monde.On a créé toute notre culture autour de grands mythes qui convenaient à nos ancêtres qui étaient pour la plupart des paysans incultes, ignorants et analphabètes, impliqués dans la lutte pour la survie immédiate..