Nous sommes en Espagne pour voir où en est le pays après le vote Grec. C’est en effet ici que se jouera le destin de l’Euro, suivant l’attitude des autorités Européennes face au chantage du nouveau gouvernement grec.
Nous avons toujours dit que l’économie Grecque était inconciliable avec un euro digne de ce nom. Les centaines de milliards engloutis par les déficits Grecs ne réussiront jamais à rendre le pays compétitif face aux autres pays européens. Même la cure d’austérité la plus drastique ne permettra pas au pays d’avoir une administration efficace et bien organisée, ni aux entreprises industrielles vieillottes de devenir modernes. La Grèce doit retrouver sa monnaie et repartir d’un nouveau pied en construisant son avenir, au lieu d’user son énergie à demander des subsides aux autres.
La façon dont l’Europe va traiter le problème Grec va déterminer le destin de la monnaie commune. En effet, si l’Europe est ferme vis à vis des demandes greques et prépare sa sortie de l’euro, les autres pays ne seront plus tentés par des votes extrémistes en faveur de partis politiques qui prétendent que l’on peut continuer indéfiniment à s’endetter et que l’austérité est inutile ou même nuisible. Ils verront en « live » où mène une politique économique suicidaire qui ne tient pas compte des réalités. C’est malheureux à dire, mais le désastre de la Grèce sera le remède salutaire contre tous ceux qui ne veulent pas se réformer.
