Pendant que la Grèce sombre et que la France et l’Italie sont à l’arrêt, le moteur calé, l’Espagne progresse et reprend espoir.
La Grèce est un cas d’école qui démontre, par l’absurde et dans la douleur, les risques que font courir à un pays les idéologues aventuriers qui promettent l’impossible. Pablo Iglésias, leader du mouvement extrémiste Podemos, est un ami du Premier Ministre Grec Alexis Tsipras dont il applaudit les discours extravagants et pitoyables. Mais les mésaventures du Grec, humilié et obligé de se renier face aux dures réalités, n’arrange pas les affaires de Podemos ! Quel électeur de bon sens peut vouloir suivre l’exemple Grec ? Il se pourrait que les escroqueries de Tsipras nous épargne finalement celles d’Iglésias! En outre, Pablo Iglésias vire à l’autoritarisme dans la direction du parti, ce qui brouille son image de jeune leader ouvert aux idées des autres. Le vent est donc en train de tourner et il se pourrait que Podemos essuie un revers lors des élections générales de fin d’année. Les derniers sondages lui prédisent seulement 15% des voix! Mais qui sait ? Aujourd’hui les électeurs sont des clients de plus en plus exigeants, ils veulent recevoir plus que ce qu’ils donnent en impôts ! Podemos affirme qu’il ne faut pas rembourser ses dettes et qu’il faut continuer d’emprunter. Vous ne croyez peut-être pas à cette recette magique, mais le peuple est crédule!
L’autre épine dans le pied de la nation espagnole, c’est le problème des séparatistes catalans qui promettent toujours un référendum pour le 27 Septembre 2015. Mais ils ne s’entendent pas entre eux et plusieurs partis se disputent les voix des séparatistes, tiraillés entre les libéraux et les socialo-communistes qui donnent la Grèce comme exemple! Cette désunion les paralysent et réduit à néant leur fol espoir. Que peut faire la Catalogne, seule, face à l’Europe et au monde ? Cela frise le ridicule ! Mais là encore la démocratie du mensonge est à l’œuvre et fait des ravages. Si d’aventure les indépendantistes remportaient le référendum, rien n’est prêt pour assurer la relève. La catalogne ne dispose d’aucune structure de gouvernement, pas de police, pas d’armée, ni même de constitution. Tout serait à construire dans le chaos et les disputes conduisant à l’anarchie sont assurées!…
Pendant ce temps là, l’Espagne se remet en ordre de marche. Elle épure les dégâts engendrés par des décennies de clientélisme socialiste, comme en Andalousie, où il suffit de travailler 2 mois par an pour toucher des allocations tout le reste de l’année ! Par conséquent les jeunes employés ne travaillent jamais plus de deux mois de suite ! Qui serait assez idiot pour le faire alors qu’ils peuvent être payés à ne rien faire, sauf la fête? Or nous pouvons témoigner que les Andalous aiment et savent faire la fête ! Les méchantes langues disent même qu’ils ne savent faire que cela… Les français ont bien leurs intermittents du spectacle dont toute l’Europe se gausse, les andalous ont donc bien le droit d’avoir leurs fêtards !
La croissance est forte, le chômage commence à refluer, l’immobilier
renait de ses cendres, les villas des bords de mer se vendent mieux à

L’aéroport est aujourd’hui abandonné!
ceux qui savent faire des affaires. Les hôtels qui avaient fermé suite à la crise sont à nouveau ouverts, le commerce repart et l’espoir renait. C’est aussi la grande braderie, comme cet aéroport de Ciudad Real, situé au milieu de nulle part sur le plateau désertique de Castilla la Mancha, et qui vient d’être vendu à un consortium Chinois pour dix mille euros alors qu’il a coûté aux contribuables… 450 millions d’euros ! Il deviendra la principale porte d’entrée des Chinois en Europe, comme l’aéroport de Châteauroux en France. Les Chinois savent profiter de nos mauvaises gestions !
L’efficacité de l’économie espagnole est encore loin d’être au top. Les gens ici semblent fâchés avec le sens de l’organisation. Face à la maison que nous occupons, un groupe d’ouvriers s’affairent depuis trois semaines, dès l’aube, autour d’une cabine de chantier sur laquelle ils travaillent bruyamment. Au bout de 3 semaines nous ne savons toujours pas s’ils la démontent ou s’ils la construisent ! Rien n’avance, sauf le bruit. Un tel travail de montage ou de démontage aurait demandé une seule journée à une équipe Suisse, ici il faudra certainement plus d’un mois ou plus…
