683 – LES TABOUS DE LA SCIENCE

 

 

J’ai toujours été étonné que la science refuse d’étudier les phénomènes étranges qui dérangent ses a priori. Comme les religions, la science a ses croyances et ses certitudes qu’elle n’accepte pas de remettre en question.

La science a ainsi ses zones aveugles, comme l’œil a son point aveugle, là où le nerf optique s’insère dans la rétine. Une zone où la vision n’est pas possible. De même, par une sorte de blocage mental, les scientifiques s’interdisent d’aller voir dans des pans entiers de la connaissance. Il est assez cocasse de constater que les scientifiques ont aussi leurs interdits et leurs tabous, comme les sociétés primitives. Ce qu’ils dénomment pompeusement « l’esprit scientifique », ne serait rien d’autre qu’une somme d’a priori qu’ils vénèrent comme jadis on vénérait et on craignait les dieux de l’Olympe.

Inquisitions scientifiques

Je pourrais énumérer les nombreuses obstructions scientifiques face aux grandes découvertes qui ont révolutionné nos connaissances et nos façons de penser. J’en citerais seulement deux. Tout d’abord le jeune Darwin, qui prépare fébrilement la publication de son livre célèbre sur l’origine des espèces et qui tremble devant la réaction de la communauté scientifique, malgré la somme d’arguments convaincants qu’il apporte. Il écrira : « c’est comme avouer un meurtre ». Il se sentait coupable de briser le tabou de la fixité des espèces. Il s’en suivit une bagarre mémorable.

Plus terrible encore le destin du Docteur Semmelweis qui, à la même époque, en poste à Budapest, étudie les causes de la maladie puerpérale qui emporte de 15 à 30% des femmes qui viennent accoucher à l’hôpital. Il préconise, aux internes qui travaillent dans son service, de se laver les mains avant de pratiquer un accouchement. La mortalité tombe à 1%. Il rédige un mémoire intitulé « Etiologie de la fièvre puerpérale », qu’il envoie à l’Académie de médecine de Paris  qui ne répond pas et se moque de pareilles billevesées ! Semmelweis est alors renvoyé de l’hôpital de Budapest et finira sa vie dépressif et méprisé. Aujourd’hui l’université de médecine de Budapest se nomme, sans honte, Semmelweis University !

Les nouveaux hérétiques

Il ne faudrait pas croire que les mentalités aient changé et que l’ostracisme des scientifiques se soit atténué depuis le 19ème siècle. Ils sont aujourd’hui légion les esprits novateurs exclus du système, accusés d’hérésie et pourchassés par le pouvoir scientifique et médical. Nous avons encore tous en mémoire les cas du Docteur Benveniste, renvoyé de l’Inserm comme un malfrat ou du Docteur Beljanski viré de l’Institut Pasteur pour hérésie par rapport à l’idéologie dominante ! La hiérarchie scientifique dispose de son tribunal de l’inquisition !…

Il n’est pas étonnant, dans ces conditions, que des pans entiers de la connaissance demeurent des zones aveugles dans lesquelles il est interdit de s’aventurer sauf à subir les foudres inquisitoriales et à être excommuniés, c’est-à-dire privés de financement ou même exclus du système. Les bien-pensants de la recherche académique ne donnent jamais leur accord pour que de jeunes chercheurs consacrent leur thèse à l’étude de ces mystères qui défient la science et constituent des « terra incognita » qu’il serait pourtant fascinant d’explorer. Je peux ici citer brièvement quelques exemples qui seront explicités dans de prochaines chroniques.

Les défis au principe de causalité

Les fondements de la pensée rationnelle reposent sur les relations de cause à effet. Autrement dit, il n’y aurait pas d’effet sans cause. Cette affirmation fonctionne assez bien dans la grande majorité des cas, aussi bien en physique que dans la vie courante. Néanmoins, il arrive parfois que deux évènements soient liés entre eux sans que l’un soit la cause de l’autre. On parle alors de « synchronicité ». Si, par exemple vous pensez à quelqu’un que vous n’avez pas revu depuis très longtemps et que le soir même il surgit au coin de la rue, on peut dire qu’il y a synchronicité, une relation signifiante mais non causale.

Un grand nombre d’entre nous ont été témoins de fortes synchronicités qu’il est difficile de ranger dans la catégorie du hasard. J’inclus les rêves prémonitoires dans les phénomènes de synchronicité. Ce phénomène serait intéressant à élucider, mais n’en parlez pas à un rationaliste pur, il haussera les épaules. Il est pourtant assez facile de vérifier la véracité des rêves prémonitoires chez ceux qui en sont coutumiers. Mais le concept même dérange nos petites certitudes.

Une conscience extraneuronale

 Les témoignages concernant les expériences vécues par ceux qui sont allés aux frontières de la mort ne cessent de s’accumuler. Ce qu’ils disent est étrange et concordant. De nombreux chirurgiens en ont été les témoins et un grand nombre d’ouvrages sont parus ces dernières années sur ce sujet aussi étrange que passionnant. Les sujets rapportent qu’ils quittent leur corps et observe de haut tout ce qui se passe et se dit dans la salle d’opération. Silence radio du côté des scientifiques mais aussi du côté des journalistes qui ont peur des idées qui dérangent.

Car il est vrai que ces phénomènes soulèvent une question cruciale concernant la localisation de la conscience. D’autres témoignages troublants remettent en question le fait que la conscience serait uniquement localisée dans le cerveau. Certains émettent l’hypothèse d’un champ de conscience réparti dans l’univers et dans lequel on pourrait venir puiser. Ceci permettrait d’expliquer la vision à distance qui a été maintes fois prouvée par des faits objectifs.

Bien d’autres phénomènes viennent perturber nos certitudes mais demeurent cachés ou méprisés, comme si nous avions peur d’ébranler nos convictions. On peut citer, par exemple, la voyance, la médiumnité et l’astrologie qui défient le bon sens mais qui, néanmoins et contre toute attente, correspondent à une réalité objective et pertinente qu’il serait fascinant d’étudier scientifiquement, même si, pour l’instant, nous n’en comprenons pas les mécanismes.

Il s’avère donc que le champ de la connaissance dépasse les limites imposées par nos théories scientifiques. Nous ne devons pas avoir peur d’explorer ces contrées interdites. La science se grandirait en se débarrassant de ses dogmes et en s’ouvrant à des recherches qui risquent d’ébranler un certain nombre de ses certitudes. Mais n’est-ce pas cela la mission de la science, découvrir l’inconnu ? Combien de grandes découvertes nous ont déjà obligé à remettre en question notre compréhension du monde ? Pourquoi avoir si peur ?

 

 

 

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