684 – FATALITE ISLAMISTE ?

 

La litanie des attentats islamistes continue de se dérouler dans toutes leurs atrocités, mois après mois, en Europe et au Moyen Orient. On nous dit désormais qu’il s’agit d’une fatalité, ce qui voudrait dire que l’on ne peut rien y faire et que nul n’est responsable.

Nul doute que l’Occident porte une part importante de responsabilité dans la montée de la haine et du ressentiment des populations musulmanes, d’ici ou d’ailleurs. J’ai déjà exposé mon point de vue à ce sujet dans une chronique précédente (548 – “Barbarie : il faut remonter aux causes”). Une fois posées nos erreurs passées, il convient désormais d’appréhender le présent et de faire face à l’ennemi.

Ce que l’on dénomme « l’islamisme » n’est pas une dérive idéologique de l’islam, il s’agit en fait d’un rejet massif de la culture et des valeurs contemporaines de l’Occident. Contrairement à ce que l’on peut lire dans certains journaux, ce n’est pas Allah qui motive les djihadistes, il n’est qu’un prétexte facile, c’est la haine de l’Occident. La fiction qui a cours dans l’imaginaire des islamistes, c’est l’Occident décadent et perverti qu’il faut aider à se détruire.

Pudibonderie verbale

Par conséquent, toute faiblesse de notre part est interprétée aussitôt comme une preuve d’une soumission caractéristique des peuples décadents, incapables de défendre leur territoire. Il est évident que les gouvernements Européens font preuve à cet égard d’un manque de détermination coupable.

A chaque nouvel attentat, on commence par écarter au plus vite l’hypothèse terroriste, comme si l’on voulait exorciser le diable. Ensuite, on essaie de taire le nom des coupables, car les noms déterminent souvent l’origine. Désormais on évite de prononcer le mot de terroriste et on préfère dépersonnaliser et parler de « voiture-bélier » ou de « camion-fou ».

Quand il faut se rendre à l’évidence et parler des coupables, on dira « des jeunes », comme une manière d’excuser une jeunesse un peu folle, même quand le tueur en question est un homme mûr de 35 ans ! Une nouvelle manière de présenter les choses consistent à parler de « cas psychiatriques », c’est-à-dire d’irresponsables qui ne sont pas maîtres de leurs actes.

L’illusion de la fatalité

Dans ce contexte, les meurtriers ne sont jamais clairement désignés comme des ennemis à combattre avec la dernière énergie. On passe aussitôt au rituel des condoléances, en provenance du monde entier, dans lesquelles les dirigeants rivalisent de zèle et de discours convenus, répétitifs. La France renvoie à l’Espagne le même message de compassion que cette dernière lui avait transmis quelques semaines auparavant !

Les drapeaux sont en berne et toute une diplomatie post-attentat est maintenant bien rôdée. Il suffit d’attendre le suivant avec fatalité, car comme disent les journalistes « il faut vivre avec » ! Il pourrait s’agir d’une catastrophe naturelle imprévisible, on se lamente, on prie ensemble, on dépose des fleurs et on allume des bougies. « Même pas peur », tel est le nouveau mantra puéril et faussement courageux qui permet de calmer le bon peuple afin qu’il ne demande pas aux responsables de rendre des comptes.

Migration incontrôlée

Pendant ce temps là, les « fichés S » continuent de se balader tranquillement dans l’espace Schengen et poursuivent leurs projets. Les imans continuent leurs prêches et leurs tâches de recrutement parmi les paumés et les repris de justice dont la majorité ont été « éduqués » en Europe. (relire à ce sujet notre chronique 592 – « Terrorisme made in France »). Tout roule…

Dans le journal d’aujourd’hui, j’apprends que dans la petite ville de Bienne en Suisse, un iman tient des prêches haineux dans lesquels il appelle à « l’anéantissement » des Juifs et des chrétiens, tout en étant bénéficiaire de l’aide sociale depuis 20 ans et ne parlant ni Français ni Allemand. Il aurait reçu l’équivalent de 550.000 euros de subventions de 2004 à 2017 ! Malgré cela, deux de ses fidèles sont partis faire le djihad au Proche-Orient. Lui-même a fui la Libye en 1998 et a obtenu l’asile politique en Suisse. Cela ne l’a pas empêché de conserver son passeport libyen et de se rendre maintes fois dans son pays d’origine où il faisait des prêches remarqués, fustigeant la dépravation de l’Occident.

Cet exemple illustre l’incurie et la totale passivité des autorités qui n’ont pas pris le mesure de la menace. On remarquera que les prêches haineux n’empêchent nullement les croyants de se rendre à la mosquée. Ceci en dit long sur la nonchalance bienveillante d’un nombre croissant de musulmans dits « modérés » vis-à-vis de leurs coreligionnaires djihadistes. Nous assistons à une sorte de repli identitaire qui préfigure un véritable choc de civilisation.

La revanche de l’islam

Nous aurions tort d’oublier que l’Islam s’est construit, dès son origine, comme un contre-pouvoir face à l’hégémonie du christianisme dont il devint l’adversaire le plus acharné. Cela fut sa raison d’être. La confrontation fut permanente et les croisades en représentent le point d’orgue. Les incursions musulmanes en Europe furent nombreuses et souvent longues. Ensuite l’ère coloniale signa, pour un temps, la suprématie de l’Occident.

Aujourd’hui l’Islam prépare sa revanche. C’est à nous de savoir si nous résistons ou si nous acceptons de subir. A nos frontières, le président turc Erdogan rêve de reconstruire l’empire Ottoman sur les décombres du Moyen-Orient. Il peut y parvenir. C’est à nous de voir ! Ceci est dit sans haine et sans agressivité, mais avec lucidité, car les faits sont là. Il faut se rendre à l’évidence, une minorité active de l’islam se nourrit de la haine ancestrale et du mépris qu’il nous porte…

Aucune politique européenne de l’immigration, avec un contrôle sévère aux frontières, comme dans les aéroports, n’est mise en place. L’Europe a démissionné et continue de subir l’afflux permanent de réfugiés de tous ordres, dont on ignore l’origine et le passé ! La soumission va sans doute de paire avec la décadence. Sur ce point les djihadistes ont raison. La chute des civilisations survient lorsque les peuples ne défendent plus ni leur territoire, ni leurs valeurs, ni leur culture. Ils ne leur restent plus alors qu’a se soumettre !…

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