L’imbrication entre le système nerveux central et notre système de défense naturelle est maintenant bien acceptée par la majorité des biologistes. Les conséquences sont immenses.
J’ai toujours été frappé de l’extrême difficulté qu’éprouvent la majorité des scientifiques à renoncer à leurs certitudes malgré tous les indices qui prouvent le contraire. (Lire à ce propos la chronique 732 « Le Normal et le Paranormal »).
C’est ainsi que les biologistes ont eu toutes les peines du monde à accepter ce que nous savons tous, à savoir les liens étroits qui unissent notre système nerveux et notre système immunitaire !
En effet, nous savons tous d’expérience combien nos pensées et notre état psychique sont altérés lorsque nous sommes frappés par une maladie infectieuse. La réponse immunitaire freine notre dynamisme, nous enlève l’appétit et induit un sommeil léthargique. C’est l’ensemble de notre psychisme qui se met en mode maladie.
Nous savons aussi combien nos humeurs maussades ou dépressives, ainsi que le stress, nous prédisposent aux maladies infectieuses, comme si notre baisse de tonus était accompagnée d’une baisse d’activité et de vigilance de notre système de défense.
Comment notre cerveau est-il protégé ?
Vous savez que notre système immunitaire général est constitué de deux axes de défense complémentaires : le système inné, le plus ancien et le moins perfectionné, qui est en place de façon permanente et immuable. Il est constitué de cellules qui attaquent les envahisseurs de façon aveugle et non spécifique. Puis le système acquis, qui se met en place et est activé de façon spécifique lorsqu’un envahisseur se présente. Les lymphocytes ainsi activés gardent la mémoire de chaque envahisseur. Sur cette immunité acquise repose le principe de la vaccination.
Ce qui a trompé les chercheurs, pendant des décennies, c’est que les cellules de l’immunité qui patrouillent dans tout notre organisme ne pénètrent jamais dans le cerveau, protégé par ce que l’on appelle la barrière hémato-encéphalique.
On sait aujourd’hui que les cellules du système immunitaire général parviennent jusqu’aux méninges, membrane irriguée qui entoure le cerveau. De ce poste d’observation, les cellules immunitaires sont à l’affût et peuvent libérer des médiateurs, dénommés cytokines, qui vont se répandre entre les neurones pour attaquer les envahisseurs.
Il existe même un système lymphatique dans le cerveau qui va évacuer les déchets, c’est-à-dire les morts et les blessés qui résultent de l’action des cytokines.
Parmi ces cytokines, l’interleukine-1 béta induit cet état semi-léthargique spécifique de la maladie : perte d’appétit, sommeil et perte d’intérêt pour les contacts sociaux. C’est bien la preuve du lien étroit entre cerveau et immunité…
Maladies auto-immunes
Il arrive que le système immunitaire s’emballe et n’est plus contrôlé. Il attaque de façon aveugle nos propres cellules, comme s’il s’agissait d’un envahisseur. Ceci déclenche une maladie dite « auto-immune » et survient chez environ 1% de la population. Il peut s’agir d’arthrite, de lupus ou de sclérose en plaque. On a répertorié plus de cent maladies auto-immunes.
Quels sont les facteurs qui peuvent hyper-stimuler de façon excessive le système immunitaire acquis ? De nombreuses pollutions chimiques ou médicamenteuses peuvent être à l’origine de l’explosion des cas de maladies auto-immunes à laquelle on assiste, avec souvent atteinte du système nerveux.
Cette dernière observation confirme, non seulement le lien, mais aussi l’interdépendance étroite entre cerveau et immunité.
Vaccination et système nerveux central
Certains vaccins peuvent-ils être à l’origine du déclenchement d’une maladie auto-immune ? En effet, la vaccination a pour but d’hyper-stimuler le système immunitaire acquis. Pour cela, certains vaccins contiennent des « adjuvants », souvent des sels d’aluminium, dont le but est d’exacerber le système immunitaire.
De nombreux témoignages, ainsi que des associations de malades affirment que certaines maladies peuvent être déclenchées par certains vaccins. C’est le cas, en particulier, de la sclérose en plaque et de l’autisme.
Pour des raisons difficiles à comprendre, les autorités médicales et les responsables administratifs nient farouchement qu’un tel lien puisse exister, et refusent de l’envisager malgré l’abondance des témoignages qui semblent suspecter le contraire !
Nous nous trouvons dans la situation que je dénonçais au début de cette chronique, à savoir l’extrême difficulté du monde académique pour accepter l’idée qu’il s’est peut-être trompé.
Autisme
J’ai déjà signalé qu’une forte réaction immunitaire déclenchait dans le cerveau une libération d’interleukine-1 béta qui induisait un comportement de malade. De nouveaux indices devraient inspirer quelques doutes aux autorités médicales: lors d’une réponse immunitaire forte, on observe dans le cerveau la libération d’une autre cytokine, l’interleukine-17, dont la caractéristique est d’induire un comportement social perturbé, semblable à celui que l’on observe dans les cas d’autisme !
Par ailleurs, un grand nombre d’études scientifiques montre un lien fort entre les médiateurs de l’immunité et le syndrome autistique, ce qui renforce la suspicion. Malgré ces éléments, le corps médical rester campé sur ses certitudes !…
Selon certains auteurs, le système immunitaire serait notre septième sens, celui qui nous permettrait de détecter les microorganismes environnants et d’en informer le cerveau afin qu’il se prépare, d’une part à être malade et d’autre part à combattre l’infection.