754 – FATIGUéS D’AVOIR RAISON

Pollution chimique, réchauffement climatique, impasse économique, immigration incontrôlée, nous voyons les dangers s’accumuler et nous sommes fatigués de s’alarmer en vain.

Les dangers qui obscurcissent aujourd’hui notre avenir sont connus depuis des décennies mais l’inertie des peuples et des gouvernants conduit à l’immobilisme. Personne ne veut changer ses habitudes et les gouvernements n’osent pas déplaire au peuple. La catastrophe est-elle en vue et quel est le danger le plus imminent ?

La chimie qui tue

Chaque année on découvre un nouveau scandale sanitaire qui met notre santé en danger. Qu’il s’agisse d’un médicament chimique encore plus toxique que les autres, d’un insecticide qui tue les abeilles, d’un produit phytosanitaire qui attaque les spermatozoïdes, d’un adjuvant chimique qui perturbe le système hormonal, des particules fines qui induisent le cancer du poumon ou d’un produit cosmétique qui augmente le risque de mélanome, nous ne sommes pas en sécurité dans le monde moderne.

Cette semaine j’ai jeté un œil sur la liste des composants qui figurent sur un paquet de sel marin que nous venions d’acheter. Dans ma candeur je pensais lire quelque chose comme : « sel de mer cristallisé pur ». Quelle ne fut pas ma surprise de constater la présence d’un E 536 énigmatique ! Dans l’instant, mon ami Google m’a permis de découvrir qu’il s’agit d’un antiagglomérant au goût amère qui répond à la dénomination peu sympathique de ferrocyanure de potassium et dont on apprend que sa toxicité éventuelle n’est pas très connue si ce n’est qu’à température élevée il se décompose en cyanure d’hydrogène !

Croyez-vous vraiment qu’il soit indispensable d’ajouter du ferrocyanure de potassium à votre sel ? Ceci n’est qu’un exemple, parmi des centaines d’autres, et qui illustre parfaitement la somme des pollutions dont nous sommes victimes…

Pendant ce temps-là le nombre de cancers, de maladies auto-immunes et d’allergies diverses ne cessent d’augmenter, en même temps que notre peur d’être malade. L’Union Européenne ne cesse de subventionner l’agriculture chimique au détriment de l’agriculture biologique qui, seule, devrait avoir droit de cité.

Les climatologues ont le blues

Oksana Tarasova, directrice de l’Organisation Météorologique Mondiale, vient de s’exprimer et elle est déprimée : « Cela fait neuf ans que je travaille ici. Chaque année les rapports disent la même chose et les journalistes pensent que c’est toujours la même histoire. Sauf que les émissions s’accumulent dans l’atmosphère, et la situation est chaque fois plus grandeje comprends ce qui se passe, mais les leaders politiques ne font rien, les gens ne veulent pas savoir, ils me font penser à ma mère qui n’a admis son cancer qu’au stade 4 de sa maladie ».

Aucun pays ne tient les engagements pris, à commencer par la France qui ne s’est servie de la COP21 que pour se faire mousser ! Après le blablabla, chacun retourne à ses affaires « as usual »…

Pendant ce temps-là, les glaciers continuent de fondre, les eaux montent, tempêtes tropicales et ouragans se multiplient, les incendies de forêts progressent, les températures grimpent et le temps se dérègle un peu partout.

Le comble de la bêtise humaine fût de renoncer à l’énergie nucléaire, sous la pression de groupements écologistes intégristes, sans vision globale. Pour y suppléer il faut construire des centrales à charbon qui rejettent des quantités énormes de CO2, responsables du réchauffement, mais aussi quantité de polluants chimiques divers !…

Une dette en héritage

Depuis 30 ans de nombreux pays accumulent les déficits budgétaires et la dette globale grandit d’année en année. Chacun sait que cela ne peut durer indéfiniment, mais nul n’y porte remède.

La dette de la France atteint 2.300 milliards d’euros, soit la totalité du PIB, ce qui représente une dette de plus de 74.000 € par ménage que nous laissons en héritage à nos enfants !

Collectivement nous sommes tout à fait inconséquents et nous en voulons toujours plus ! Plus de fonctionnaires, plus d’hôpitaux, plus d’aides diverses, plus de policiers, plus de subventions, plus de services gratuits, etc. Mais personne ne se préoccupe de savoir qui va payer et l’on descend dans la rue lorsque les impôts et les taxes augmentent !

La démocratie suppose un minimum de responsabilité et de sens civique. De nombreux peuples en sont encore dépourvus. Dans ces conditions, il n’est pas difficile de prévoir que cela se terminera mal. Nous pouvons faire toutes les révoltes ou les révolutions que l’on veut, une dette reste une dette, et nul ne peut vivre indéfiniment au-dessus de ses moyens…

Refus d’intégration

L’Europe a une grosse épine dans le pied qui la handicape et l’empêche d’avancer, je veux parler du phénomène migratoire en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient. Ces populations, majoritairement de religion musulmane, sont culturellement difficiles à intégrer.

L’Europe fut souvent dans son histoire une terre de migrations. Ce n’est pas parce que polonais, Italiens, espagnols, portugais ou les sud-américains, de culture chrétienne, se sont parfaitement moulés dans leur pays d’adoption qu’il en sera nécessairement de même pour les peuples musulmans de culture diamétralement opposée.

Prendre conscience d’une différence culturelle, ce n’est pas être xénophobe, c’est être réaliste et avoir du bon sens. Il existe aujourd’hui un grave problème d’intégration, devenu presque insoluble, car nombre de musulmans veulent imposer leur culture et refusent de se plier à des lois ou des coutumes qu’ils réfutent.

Les gouvernements successifs, ainsi que les media, sont gravement responsables d’avoir minimisé ce problème et d’avoir ostracisé ceux qui le soulevaient. Ce refus a donné aux citoyens le sentiment de n’être pas protégés et a fait naitre des ressentiments parfois violents ou haineux, face à ce qu’ils ressentent comme un envahissement.

Dans de nombreuses petites villes, l’insécurité est permanente avec des bandes de jeunes hommes immigrés, désœuvrés, qui errent jour et nuit. Des mosquées profitent de cette situation pour les attirer et faire une propagande salafiste anti-occidentale qui fait le lit de l’extrémisme.

Comme bien d’autres, je suis fatigué de dénoncer des situations tragiques sur lesquelles nous sommes presque tous d’accord, mais que nous laissons se dégrader sans espoir de solution : par négligence, égoïsme ou aveuglement ?

 

 

 

 

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2 commentaires

  1. Partout sur le Web, on entend des gens qui disent à leur manière qu’ils sont fatigués d’avoir raison et ils n’ont généralement pas tort. Chez vous je vous suis sur quasiment tout sauf sur le climat où je ne sais si l’évolution climatique actuelle est durable ou non et si la responsabilité de l’homme n’est pas qu’une expression de sa vanité et des intérêts de certains. Le gaz à effet de serre le plus important, et de beaucoup, est la vapeur d’eau qui nous donne heureusement l’eau filtrée de la pluie. Le CO2 est la nourriture de la végétation qui rejette l’oxygène dont tant d’animaux ont besoin.

    Mais je ne commente pas pour cela. Je regrette qu’aucun commentateur que je connaisse ne semble réaliser que toutes les erreurs, sans aucune exception, ne peuvent se produire que par l’addition de deux phénomènes qui ont cassé tous les freins. D’abord l’argent facile a perdu le sens de la monnaie (moneo forme latine causative de la racine grecque men du souvenir), ruisselle par la montée de la dette et sa rareté perdue n’est plus un frein aux dépenses stupides de l’énergie humaine intellectuelle. Mais cette absurdité ne serait pas possible si elle n’était pas accompagnée d’une autre absurdité, le mythe de la création de richesses qui rembourserait la dette. Le PIB qui n’est en réalité que la somme de toutes les dépenses publiques et privées alimentées par la dette, est présenté comme une création de richesse et permet par cette inversion la totalité des inversions que tout le monde, regrette et condamne.

    Ne faut-il pas enfin prendre le mal à la racine ?

    1. Vous faites bien d’insister sur le mythe de la création de richesse qui se nourrit de la dette! Il faut s’endetter de 10€ pour récupérer 5€ de richesse! C’est une politique de gribouille…
      C’est ainsi que la croissance du PIB s’appuie sur les dépenses de santé qui croissent plus vite que la croissance économique! Or, dépenser son argent à l’hôpital n’a jamais enrichi personne!

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