Les peuples d’origine chrétienne sont les spécialistes de la culpabilité et portent sur eux tous les péchés du monde. Face à l’Islam ils se trouvent toujours sur le banc des accusés. Aujourd’hui ils s’accusent eux-mêmes d’islamophobie.
Il ne sert à rien de se mettre la tête dans le sable, comme aiment bien le faire les politiciens et les media, l’islam pose problème et constitue un frein à l’intégration des populations concernées.
Le voile: une obsession nationale
La France hérite d’une longue tradition d’intolérance religieuse, reprise aujourd’hui par les ayatollahs de la laïcité et du féminisme. Le voile, dénommé hidjab, est devenu une obsession nationale et déclenche l’hystérie collective. Ils prétendent parler « du droit des femmes » et « agir pour leur bien ».
Comme le disait le philosophe Aurélien Bellanger sur France Culture : « cela fait trente ans de paralysie intellectuelle causée par des affaires de voile ». Toutes les législations contre le voile ne font que renforcer les femmes et les jeunes filles dans leur désir de marquer leur différence et cela accroit le fossé entre deux communautés qui vont finir par s’opposer frontalement.
Dans de nombreuses familles, le port du voile est une réaction à un occident aux mœurs jugées décadentes, une sorte de protection symbolique. Peu importe qu’il s’agisse d’un signe religieux ou pas, il signe, à n’en pas douter, la marque de l’adhésion à une communauté.
Le voile ou la croix chrétienne devrait pouvoir être porté partout, sans stigmatisation, au même titre que le béret basque ou le chapeau tyrolien !…
Vouloir interdire le voile, c’est se battre contre des moulins à vent et c’est surtout se focaliser sur un détail, en refusant de regarder en face les vrais problèmes qui se situent ailleurs.
Les Ayatollahs de la laïcité
« Les guerres civiles commencent à bas bruit » disait récemment Jean-Pierre Chevènement. L’hostilité de plus en plus marquée des intégristes de la laïcité vis-à-vis des religions génère de profonds ressentiments dans les populations concernées. Elle est ressentie comme une hostilité à l’égard des musulmans, des chrétiens et des juifs.
Les chrétiens et les juifs sont habitués aux diatribes et ils n’ont, en principe, pas de problème d’intégration. En ce qui concerne les musulmans, le problème est beaucoup plus grave car ils sont marqués à la fois par l’histoire coloniale et par une difficulté certaine à se fondre dans notre culture.
L’abondance de lois, de décrets et de règlements contre les signes religieux contribue à créer, et à faire prospérer, l’adversaire qu’ils prétendent combattre. Il s’est créé une dialectique infernale dans laquelle la France s’est volontairement enfermée.
Verra-t-on demain les trois communautés religieuses s’associer pour faire front à l’intégrisme laïc et pour se faire respecter ? Les esprits s’échauffent et les premiers signes de violence apparaissent, or l’on sait où cela peut mener…
Un Etat dans l’Etat
Manifester contre l’islamophobie ne sert qu’à stigmatiser une communauté, sans faire progresser les esprits vers la tolérance, bien au contraire. Pourquoi serait-il interdit d’être islamophobe, parisianophobe, américanophobe ou russophobe ? Qui prétend diriger nos sentiments et nos consciences ?
Ces belles âmes, nourries de culpabilité ancestrale, n’ont pas hésité à appeler à défiler au côté de l’imam Nader Abou Anas qui ne s’embarrasse pas de justifier les violences conjugales, notamment le viol conjugal !
Il semble plus facile d’interdire le foulard à l’école, ou de défiler dans les rues, que d’obtenir des musulmans qu’ils se conforment aux lois et coutumes de nos républiques. Non seulement il se constitue des ghettos urbains, zones de non-droit, mais surtout un Etat dans l’Etat dans lequel sévit les fatwas.
Savez-vous que l’apostasie est interdite aux musulmans, c’est-à-dire la possibilité de quitter leur religion ? Dans de nombreux pays musulmans ils risquent tout simplement la peine de mort et ils sont, ailleurs, condamnables pénalement !
Qu’en est-il en France ou ailleurs en Europe ? Selon le Conseil européen de la fatwa il est prévu ceci : « Le châtiment de l’apostasie est du ressort de l’Etat musulman. S’il reste discret, l’apostat peut s’en sortir. Mais s’il affiche ses convictions et s’oppose à l’islam, sa mort vise à protéger la religion et la société ». Voilà, c’est aussi simple que cela, nous sommes revenus au temps de l’inquisition !
Le cheikh Youssef Ibram, formé en Arabie Saoudite, a participé activement à ce conseil européen, en représentant la Suisse, ce qui ne l’a pas empêché d’affirmer qu’il ne pouvait pas condamner la lapidation de la femme adultère !
Savez-vous aussi que le droit religieux musulman interdit le mariage avec un non-musulman, pour les femmes, mais autorisé pour les hommes ? C’est ce qui a amené le cheikh Béchir ben Hassen à épouser une française, puis à la répudier et à enlever ses deux enfants en les emmenant au Maroc.
C’est ce même prédicateur salafiste qui, trois jours après l’attentat contre Charlie Hebdo, déclarait que « la punition pour quiconque blasphème le nom du prophète Mahomet, c’est la mort. Il doit être exécuté ».
Soyez sans crainte, tout ce beau monde a pignon sur rue, et tandis que certains s’excitent sur le foulard, il forme tranquillement les musulmans de demain… Ils apprennent le Coran dont l’essence même est basé sur la discrimination. Dormez tranquille braves gens, il n’y a rien à voir…