L’intégrisme est à la mode. Les mouvements féministes, pansexuels et antiracistes ultras se conjuguent pour conspuer l’homme blanc hétérosexuel, accusé de tous les maux, sans se défendre.
Une nouvelle génération de censeurs s’arroge la prétention de juger de tout et de condamner des faits d’hier ou d’aujourd’hui avec une radicalité digne du Comité de Salut public.
D’instinct, je me méfie de toute forme d’intégrisme qui, comme au jugement dernier, voudrait trier les bons et les méchants et procéder à des condamnations définitives au nom de diktats édictés par des ayatollahs de la bien-pensance.
Le féminisme victimaire
Nul ne remet en cause l’égalité homme-femme qui constitue un des grands changements sociétaux de notre temps et dont la lente transformation remonte au début du XXème siècle.
Mais nous assistons aujourd’hui à une surenchère féministe qui rêve d’en découdre avec la gent masculine, considérée non comme un égal, mais comme un ennemi. La féministe américaine radicale, Maryline French, va jusqu’à prétendre que « les hommes sont engagés dans une guerre mondiale contre les femmes » ! On pourrait penser qu’il s’agit d’un délire d’une femme isolée, mal dans sa peau, mais il semble que cette phrase guerrière soit reprise par de nombreuses féministes.
Ce qui me parait le plus pervers c’est cette attitude victimaire de certains mouvements féministes qui considèrent un peu vite que toutes les difficultés que les femmes peuvent rencontrer dans leur vie sont de la responsabilité des hommes. Elles seraient moins bien payées, pas assez respectées, abusées sexuellement, en quelque sorte parias de la société occidentale dominée par l’homme blanc hétérosexuel, anti-modèle contemporain.
S’il est légitime de s‘insurger contre un certain nombre de comportements déviants de la part d’hommes grossiers et mal éduqués, qui ne respectent pas le sexe féminin, il convient aussi de prendre en compte que les femmes ne sont pas non plus des prix de vertus et qu’elles ne sont pas toujours les pauvres victimes qu’elles prétendent être. Nous avons vu nombre de condamnations médiatiques hâtives, sans preuve et sans autre forme de procès que les reproches véhéments d’une soi-disant victime ! Mais quand on gratte un peu, sous la couche de verni, c’est moins reluisant…
D’une certaine façon, le mouvement #metoo# a été victime de son succès et s’est radicalisé au point de montrer du doigt chaque homme, présumé coupable, et dont il faut se méfier a priori puisqu’il est homme et donc prédateur ! Il a fallu que l’avocate féministe Noëlle Lenoir prenne la plume pour regretter que « certains mouvements féministes sont révélateurs d’une évolution vers un radicalisme teinté de communautarisme ». Dont acte !
La pan-sexualité
Une nouvelle mouvance victimaire, très active, prolifère dans les milieux qui revendiquent une sexualité sans entrave et sans tabou dans laquelle l’appartenance sexuelle est gommée.
La pan-sexualité consiste en une activité sexuelle tout azimut, sans considération du sexe du ou des partenaires occasionnels, y compris ceux qui sont en régime intermédiaire, c’est-à-dire en cours de transformation identitaire.
La trans sexualité doit être non seulement acceptée par l’ensemble de la société mais les mouvements pan-sexuels revendiquent la « normalité » qui leur est encore refusée par le traditionnel mâle blanc hétérosexuel, ennemi héréditaire, si on peut dire !
Je considère que, si la sexualité est du domaine de l’intime et ne concerne que chacun d’entre nous de façon privée, il parait incongru d’en faire une revendication identitaire, un exhibitionnisme provocateur et un porte-drapeau politisé ! Il n’est pas admissible que ces mouvements qui se revendiquent de la pan-sexualité mettent sur le dos des hétérosexuels leur propre mal être.
Il ne sert à rien de cacher que les adeptes de la pan-sexualité et consort cherchent à transformer leurs perversités en normalité et à nous faire prendre des vessies pour des lanternes ! Les pédophiles qui sévissaient dans les années 70 procédaient avec les mêmes arguments qui consistaient à faire croire qu’ils étaient progressistes face aux conservateurs arriérés !
Le racisme à toutes les sauces
Dans le même temps, des mouvements qui se prétendent « antiracistes » développent des thèses communautaires qui attisent la haine. Ils enfourchent le thème de l’esclavage et du colonialisme pour faire le procès de l’homme blanc et de son histoire.
L’humanité, quelle que soit sa couleur de peau, à n’importe quel moment de son histoire et aujourd’hui même, est loin d’être admirable et on ne compte plus le nombre de ses turpitudes. Il est facile de dresser un tableau sombre de l’histoire.
Faut-il rappeler que l’esclavage date de l’aube de l’humanité et fut largement pratiqué en Afrique du Nord, pendant des siècles, au détriment des européens qui étaient régulièrement enlevés lors de razzias ottomanes ? Qui sait qu’un million deux cent mille blancs chrétiens et hétérosexuels furent esclaves des Arabes ? C’est d’ailleurs pour y mettre fin qu’en 1830 le gouvernement français dû intervenir en Algérie et y rester jusqu’en 1962.
Alors, que l’on arrête de nous bassiner avec l’esclavage dont personne n’a eu l’exclusivité ! La façon dont sont aujourd’hui traités nombre de travailleurs déplacés, un peu partout de par le monde, s’apparente à l’esclavage et tout le monde trouve cela très bien…
On peut critiquer le colonialisme, mais les peuples colonisés n’ont pas rechigné pour profiter des bienfaits de la modernité qui a été inventé en Europe par l’homme blanc tant détesté. Maintenant qu’ils sont libres, depuis au moins deux générations, que font-ils de cette liberté ?
Je ne veux pas être cruel et énumérer les pays d’Afrique ou du Moyen Orient qui s’enfoncent dans l’anarchie et le sous-développement. Leurs ressortissants qui émigrent en Europe pourraient, au moins, avoir la reconnaissance du ventre… Ils ont à leur disposition un vaste dispositif éducatif dont ils peuvent disposer mais que trop souvent ils méprisent !
Le privilège blanc
Pour tout dire, je ne crois pas beaucoup à la réalité du racisme qui demeure rare. Je pense que l’animosité entre communautés provient essentiellement de différences culturelles.
La culture est un ensemble de valeurs, de croyances et de références qui sont intégrées dans l’enfance et que chacun est prêt à défendre. En ce sens, les blancs d’origine chrétienne se sentent chez eux partout en Europe et s’intègrent sans problème. Il existe donc un privilège blanc car l’on est toujours plus à l’aise chez soi qu’à l’étranger !
Ce n’est un secret pour personne de constater que l’intégration est beaucoup plus difficile pour les peuples musulmans, surtout pour ceux qui ne font aucun effort pour s’adapter à leur nouvel environnement.
Il n’est pas admissible que ceux qui sont nés en France, qui sont donc pleinement français et qui ont suivi l’enseignement de la République, non seulement refusent les règles du pays mais les méprisent ouvertement. Ce sont naturellement les mêmes qui se plaindront de racisme et de « privilège blanc », sans se remettre en cause.
Je m’inscris en faux vis-à-vis de cette culpabilité collective qui ferait de l’homme blanc hétérosexuel un paria d’une société qu’il a construite avec son sang et ses larmes tout au long des centaines de générations de son histoire…
La contrition fait partie de la religion chrétienne et l’homme blanc en abuse souvent à l’instar d’Andrea Novicov, metteur en scène du théâtre de l’Orangerie de Genève, qui affirme sans ambages : « Notre théâtre s’attaque au mâle blanc, cette créature arrogante. Sa chute est la seule solution pour qu’une autre organisation du monde advienne ». Je récuse ce discours de haine et d’exclusion !
Il faudrait que les occidentaux de culture judéo-chrétienne relisent la classique « Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire Romain » de Gibbon, afin de prendre la mesure de l’enjeu, et se réveillent avant qu’il ne soit trop tard. Faut-il rappeler que Rome était très supérieure militairement et techniquement aux hordes barbares qui l’ont néanmoins envahie ?
Il y a quelques temps, un lecteur écrivait avec lucidité : « Soumis et lâches, individualistes et hédonistes décadents, voilà ce que la grande majorité de nous occidentaux sommes devenus ».
Néanmoins, j’encourage l’homme blanc hétérosexuel à relever la tête et à refuser la soumission qu’il a trop tendance à adapter. Il n’a pas à se sentir coupable de tous les péchés du monde. Au cours de son histoire tourmenté il a fait ce qu’il a pu et comme tous les autres peuples il n’a pas toujours été remarquable. Je ne pense pas que le pan-sexuel, féministe, antiraciste et anti-blanc soit un meilleur exemple ni un nouveau modèle paré de nouvelles vertus !
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Bonjour,
Je viens de tomber sur votre article.
Il est très clair et concis.
Je remercie de le ciel qu’il y ait encore des personnes dans le “camp du bien”
Bon courage