868 – LA GLOBALITÉ

Il est important de prendre conscience à quel point tout est interconnecté. Il n’existe pas un seul atome de la matière, une seule cellule de notre organisme, une seule partie de l’univers qui soit isolé. Chaque élément est interdépendant du reste… Les conséquences sont immenses !

Cette notion de globalité est fondamentale et les implications sont considérables. Anaxagore, il y a 2500 ans, utilisa cette phrase simple devenue célèbre : « Tout est dans tout ».

Notre pensée scientifique moderne a perdu un peu cette notion de globalité car, pour étudier les phénomènes plus en détail et comprendre les processus, il a fallu les isoler. Nous vivons dans un univers de spécialistes qui analysent et dissèquent chaque élément du tout, mais nous manquons d’esprits qui font la synthèse et pensent les interconnections dans la globalité du monde.

Depuis le Big-Bang

La matière s’est créée à partir du célèbre Big-Bang. Chaque particule, chaque atome qui sont issus de cette explosion primitive portent en eux cette énergie. La parcelle la plus infime de l’Univers vibre encore au diapason de cette énergie primordiale.

On trouve les mêmes particules et les mêmes atomes dans tous les recoins de l’univers, même dans les galaxies situées à des milliards d’années-lumière. L’univers vibre à l’unisson et la matière a partout la même structure. Les lois de la physique sont universelles.

Il n’y a donc pas un atome de notre corps qui ne soit pas le fruit du Big-Bang. Nous sommes issus du Big-Bang, nous faisons partie du Big-Bang, le big-Bang est en nous, nous sommes le Big-Bang, nous en transmettons la mémoire et nous en partageons l’énergie avec le reste du monde.

La vie est globale

Quand l’Univers s’est refroidi, les atomes et les particules étaient moins agités et se sont assemblés en molécules simples : O2, CO2, OH2… Puis les molécules sont devenues plus complexes avec la formation des acides aminés.

La matière s’est complexifiée à partir des éléments primitifs et la vie est apparue. Nous sommes les héritiers de cette vie primitive et nous en portons encore les traces. L’évolution de la vie n’est qu’un processus de complexification à partir des mêmes éléments de base, comme un jeu de Lego universel. Nous sommes les fils et les filles de la première vie unicellulaire.

L’eau que nous consommons, l’oxygène que nous respirons sont les mêmes depuis la nuit des temps cosmologiques. Nous portons en nous la même structure des acides aminés, nous partageons la même matière organique avec l’ensemble du vivant. Nous sommes constitués des mêmes éléments chimiques : carbone, hydrogène, azote et oxygène pour l’essentiel.

Dans notre patrimoine génétique nous portons la trace de l’ensemble du monde vivant et de son évolution. Il contient des milliers de gènes qui proviennent des bactéries, des virus, de milliers d’êtres vivants différents dont nous sommes issus, y compris de l’homme de Néandertal. Nous sommes tous de la même lignée. Nous sommes littéralement frères et cousins avec tout ce qui vit.

Le monde est global

Nos sociétés humaines sont interdépendantes entre elles et nous sommes interdépendants du règne animal et du règne végétal. Nous ne pouvons pas vivre sans eux, c’est impossible, sauf à nous manger entre nous !

Toute dégradation de notre environnement dégrade la vie de chacun. Le réchauffement climatique concerne l’ensemble du monde vivant, sans exception. La haine et la violence de nos sociétés ont des répercussions sur le métabolisme de chacun. Le stress chronique ambiant a pour conséquence de faire effondrer notre système de défense naturelle et de nous rendre plus vulnérable.

Une société n’existe que par ses membres, comme une famille n’existe pas sans les individus qui la compose. La société n’est que le fruit de la façon de penser et d’agir de chacun. Des individus agressifs génèrent des sociétés agressives et vice-versa, en totale interdépendance. Nos gouvernants ne sont que le reflet de la société qu’ils dirigent et, donc, de chacun d’entre nous.

Nous sommes donc coresponsables du devenir de notre société. Chacune de nos pensées et chacun de nos actes construisent la société dans laquelle nous sommes.

Notre organisme est global

En tant qu’humain, nous sommes issus d’une seule et unique cellule primitive, lorsqu’un spermatozoïde a pénétré dans un ovule. Cette cellule unique portait en elle l’ensemble de ce que nous sommes devenus. Dans un premier temps elle s’est multipliée à l’identique en se coupant à chaque fois en deux pour donner naissance à des cellules filles totalement semblables.

Dans un deuxième temps les cellules se sont spécialisées pour donner naissance à des fonctions différenciées. Elles communiquent toutes entre-elles pour que notre métabolisme soit en harmonie. Nous sommes ces cellules et chacune de nos pensées, de nos émotions, de nos peurs ou de nos joies laissent une empreinte dans nos cellules. Chaque cellule porte en elle, non seulement toute l’histoire de notre famille, mais toute l’histoire du monde vivant.

Mais elle porte aussi, nos humeurs, nos douleurs et notre bien-être dépendent à chaque instant de l’état de nos cellules. Nous ne sommes rien sans elles. En fait, il n’y a pas nos cellules et nous, nous sommes un tout, nous sommes littéralement nos cellules, sinon nous ne sommes rien.

Quand nous souffrons, ce sont nos cellules qui souffrent. Quand nous sommes heureux, ce sont nos cellules qui sont heureuses ! Nos émotions et nos pensées sont le reflet de l’état de nos cellules. A l’inverse, nos émotions et nos pensées influencent nos cellules et donc notre métabolisme et, finalement, notre santé. Notre santé psychique et notre santé physique ne font qu’un.

La santé globale

Si nous sommes malades, c’est que nos cellules sont malades. Nos maladies s’expriment de mille façons, elles sont visibles et laissent des empreintes à tous les niveaux. Nos maladies s’expriment dans les mots que nous prononçons, dans les émotions que nous ressentons et chaque parcelle de nous est symptôme.

C’est ainsi que l’on peut lire le corps et ses dysfonctionnements selon des points de vue extrêmement divers et malgré tout cohérents. La médecine chinoise ou la médecine énergétique ne contredisent pas la médecine occidentale, elles portent seulement un autre regard.

L’analyse biologique est une façon d’appréhender la maladie, mais aussi l’auscultation traditionnelle, l’ostéopathie ou la fasciathérapie. On peut faire un diagnostic précis en regardant l’iris de l’œil où l’iridologue va passer en revue l’état de chaque organe qui a son reflet dans l’iris. De même, tout est inscrit dans le lobe de l’oreille et l’auriculothérapeute peut faire un diagnostic précis. D’autres vont ausculter la plante des pieds qui porterait aussi la trace de chacun de nos organes. L’implantation de nos dents en dit long sur notre histoire personnelle et sur nos disfonctionnements. Chaque élément représente le tout !

Aucune technique n’est à opposer à une autre, elles se complètent et se parlent, elles sont chacune le reflet du tout. Ces points de vue différents sont la preuve vivante de notre globalité. Tout à une influence sur tout. La santé est le résultat d’un équilibre complexe qui concerne chacune de nos cellules, chacune de nos pensées et de nos émotions, chacun de nos actes, de l’air que l’on respire, de ce que l’on mange. La santé est aussi le résultat de la famille et de la société dans lesquelles on vit, de la musique que l’on écoute, des livres que l’on lit, des films que l’on voit, des amis que l’on côtoie, des métiers que l’on occupe, etc…

Nos cellules nous parlent à travers la maladie mais celle-ci n’est qu’un signal, un symptôme. Nos maladies nous disent quelque chose que nous devons décrypter. Nous pouvons leur répondre en pensée et en acte, car nos pensées, nos émotions et nos actes peuvent guérir, comme ils peuvent nous rendre malade…

La bonne santé est le fruit de l’harmonie globale entre nos cellules, entre nos organes, entre nos émotions, entre nos pensées et avec l’environnement. Dans un orchestre, il suffit d’un violon mal accordé pour détruire l’harmonie d’une symphonie ! La vie est une symphonie, et il suffit d’une fausse note pour en modifier l’équilibre…

Tout est dans tout, et nous avons la possibilité d’agir sur chaque élément de ce tout pour modifier notre destin. Nous sommes donc responsables de ce tout unique et global dont nous faisons partie intégrante. La première étape consiste à en être conscient. Le reste suivra naturellement, grâce à une remise en cause permanente.

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