Nous sommes tous sous la tutelle de divers pouvoirs qui, dans une lutte sans merci entre eux, se disputent l’hégémonie sur nos vies et en abusent !
Ce n’est un secret pour personne, beaucoup d’hommes et maintenant de femmes ont le goût du pouvoir selon un mécanisme hérité de notre lignée animale dans laquelle règne le mâle dominant. En effet, toute société humaine ou animale a besoin d’être gouvernée pour survivre.
Mais, dans nos sociétés contemporaines, diverses instances désirent exercer leur pouvoir sur les citoyens qui se trouvent prisonniers comme dans une toile d’araignée. Lorsque l’on observe les diverses contraintes auxquelles nous sommes assujettis, nous ne pouvons que constater le peu de liberté qui nous est attribuée !
POUVOIR RELIGIEUX
En Europe, pendant des siècles, nos sociétés furent dominées par un pouvoir ecclésiastique qui régnait sans partage sur les vies, sur ce qu’il était convenable de penser, de dire ou de faire. En ces temps-là, le pouvoir politique était sous la tutelle du pouvoir religieux qui s’exerça souvent avec une grande sévérité et, même parfois, une extrême cruauté…
C’est ce qui se passe lorsqu’un pouvoir est trop dominateur et s’exerce sans frein, c’est-à-dire sans contre-pouvoir. L’Occident s’est maintenant débarrassé de cette domination, mais semble accepter d’autres types de pouvoir écrasant.
Aujourd’hui, de nombreux pays musulmans expérimentent cet abus de pouvoir du religieux et les citoyens n’ont pas d’autres choix que se soumettre docilement s’ils ne veulent pas s’attirer les foudres d’un pouvoir totalitaire.
Je pense que vous êtes conscients que, pour la hiérarchie ecclésiastique, la recherche des pleins pouvoirs a toujours été plus importante que le salut de votre âme…
Pouvoir économique
Dans nos sociétés contemporaines, l’économie a pris une place considérable et constitue un attribut essentiel de la puissance. L’influence des divers pays est proportionnelle au PIB. Nous avons vu naitre des sociétés multinationales qui sont plus importantes que les États eux-mêmes et qui régissent nos vies.
Cinq sociétés, désignés sous l’acronyme de GAFAM, ont acquis un poids tel et des moyens d’influence si considérables qu’il devient difficile de limiter leurs pouvoirs et leur hégémonie. De façon insidieuse, ces GAFAM façonnent nos vies, nos façons de penser et d’agir. Nous sommes prisonniers d’un système si douillet et si confortable que nous ne cherchons pas à nous en échapper.
Le pouvoir économique permet à ceux qui le détiennent d’orienter nos choix, d’influencer nos opinions et de peser sur nos décisions de vie. Nous sommes devenus des consommateurs dociles qui, sans se poser de questions, suivent les préceptes à la mode. Dès le plus jeune âge, nous sommes dans les rets d’un pouvoir économique tentaculaire.
Le pouvoir médiatique
Nous avons pu observer que ces GAFAM, impliquées dans les moyens modernes de communication, devenaient des maitres à penser qui régissaient ce qu’il est convenable de dire ou de ne pas dire. Elles se sont arrogées le droit de pratiquer la censure et de supprimer les points de vue qui ne sont pas politiquement correct. Facebook a même purement et simplement supprimé le compte du Président des États-Unis, sous le prétexte qu’il proférait des propos qui ne convenaient pas au président de Facebook !
L’épisode actuel de l’épidémie du Covid a donné lieu à une censure tatillonne de tous ceux qui cherchaient simplement à comprendre et qui posaient des questions indiscrètes. Il n’est pas exagéré de dire que les réseaux sociaux utilisent aujourd’hui les mêmes méthodes d’intimidation que jadis l’inquisition.
Les media traditionnels, comme la radio et la télévision, se partagent dans une lutte marketing acharnée notre « temps de cerveau disponible ». Ils pratiquent un véritable lavage de cerveau pour nous inculquer les idéologies à la mode véhiculées par une oligarchie qui se prétend progressiste.
Finalement nous sommes les jouets d’un pouvoir médiatique qui nous façonne, qui impose son idéologie et ne nous incite pas à penser par nous-même.
Le pouvoir judiciaire
Normalement, le pouvoir judiciaire devrait être l’arbitre impartial afin que les autres domaines de pouvoir s’exercent librement et selon un équilibre harmonieux. Mais, aujourd’hui, les juges véhiculent leur propre idéologie et tranchent les conflits en fonction de leurs propres critères et non pas en appliquant les lois.
Ces dernières années, les juges interprètent les lois en fonction de leur propre vision de la société et de leurs a priori idéologiques. Nous les avons vu interférer dans le déroulement des campagnes électorales et s’arrogeant le droit de discréditer tel ou tel candidat selon leur propre opinion en leur reprochant des comportements futiles.
Hormis les juridictions nationales, il existe en Europe des juridictions supranationales, autonomes, et qui constituent un État dans l’État, n’ayant de compte à rendre à personne, si ce n’est à eux-mêmes !
Le pouvoir des juges est devenu exorbitant puisqu’il s’affranchit des lois pour appliquer ses propres règles et se prétend habilité à juger de tout. C’est ainsi qu’il peut, par ses décisions, annihiler les autres pouvoirs, en fonction de son idéologie.
Le pouvoir sanitaire
La santé a pris une place considérable dans nos sociétés occidentales vieillissantes et recroquevillées sur elles-mêmes. Les budgets de la santé sont devenus supérieurs aux budgets des États.
Le pouvoir sanitaire a ceci de particulier qu’il est à la fois juge et partie. Il n’existe aucun contre-pouvoir au sein de la hiérarchie médicale qui décide de tout, sans jamais être contestée. Elle n’est jamais redevable à quiconque de l’argent qu’elle dépense, partant du principe qui l’arrange que « la santé n’a pas de prix » !
Bien entendu, l’épidémie du Covid, qui occupe les esprits depuis deux ans, a permis d’établir un pouvoir sans partage sur nos vies et surpassant le pouvoir politique. Nous avons vu des experts autoproclamés se répandre sur les ondes affirmant tout et son contraire, répandant la peur tous azimuts afin de mieux asseoir sa tutelle.
En l’espace de quelques mois, le pouvoir médical a surpassé tous les autres pouvoirs et domine désormais nos vies en tout lieu et en tout temps, pour le meilleur et pour le pire !
Le pouvoir politique
Dans nos démocraties, le pouvoir politique est théoriquement l’émanation de la volonté populaire. Mais, dans la pratique, la démocratie parlementaire consiste à dépouiller les citoyens de leurs droits au profit d’une oligarchie qui gouverne à sa guise. Les citoyens sont finalement les grands perdants de la démocratie !
Au fil des années, les élus ont perdu beaucoup de leurs prérogatives, confrontés à de nouveaux pouvoirs qui se sont développés. Les pouvoirs judiciaires, économiques, médiatiques et plus récemment le pouvoir sanitaire, ont laminé le pouvoir politique dont les marches de manœuvre se sont rétrécies.
Le pouvoir politique devrait être le grand organisateur, le chef d’orchestre de la vie publique, il est devenu le faire-valoir, l’assistant au service des autres pouvoirs.
Le jeu des alliances
L’idéal serait sans doute un équilibre harmonieux entre ces 6 pouvoirs qui, au lieu d’être antagonistes, devraient être complémentaires. Si l’un de ces pouvoirs devient trop hégémonique, nous sommes écrasés.
L’alliance de plusieurs pouvoirs peut nous être très préjudiciable car la situation devient totalitaire. C’est ainsi que l’alliance entre le religieux et le politique, comme cela fut le cas au cours de notre histoire, a écrasé le judiciaire et le médiatique.
Nous constatons aujourd’hui une alliance entre les pouvoirs judicaires et médiatiques qui affaiblit le pouvoir politique. De la même façon, l’alliance entre les pouvoirs sanitaires et médiatiques, actuellement à l’œuvre, contribue à affaiblir un peu plus le pouvoir politique qui s’efface progressivement.
Seul l’équilibre entre les pouvoirs peut nous donner un petit espace de liberté. Il faut toujours craindre les pouvoirs hégémoniques qui sont écrasants …