Nous sommes responsables de notre santé. L’inflammation est à l’origine de nombreuses maladies. Beaucoup de nos maladies chroniques sont des maladies de civilisation que nous pourrions éviter.
Une bonne information aide à prendre conscience du rôle de notre mode de vie sur notre santé. Globalement, la santé des occidentaux se dégrade et l’espérance de vie a déjà commencé à régresser. La malbouffe tue aujourd’hui plus de monde que la famine !
Une arme à double tranchant
L’inflammation est un processus immunitaire naturel qui se déclenche pour éliminer de notre organisme des éléments indésirables : bactéries, virus, parasites, molécules étrangères, pollution chimique.
Mais, si notre organisme est soumis à une agression permanente de la part d’éléments étrangers, l’inflammation va s’installer durablement et fragiliser l’organisme. Cette inflammation chronique est silencieuse, elle correspond à une hyperactivité immunitaire qui agit au cœur de nos cellules et prépare le terrain à un grand nombre de maladies.
L’inflammation chronique est une maladie globale qui rend l’organisme hyper-réactif et dont les répercutions sont très nombreuses : au niveau des vaisseaux qui deviennent fibreux, au niveau des articulations, de la coagulation du sang, de la division cellulaire et du cancer, au niveau des maladies auto-immunes, etc. Toutes ces pathologies sont en constante augmentation !
Quels sont les facteurs déclenchants ?
Dans notre monde moderne, les infections chroniques sont devenues plus rares et nous venons à bout des infections aigues. L’envahisseur n’est plus le même.
Nous sommes tout d’abord soumis à une pollution chimique et médicamenteuse considérable qui agresse l’organisme en permanence, aussi bien par les voies aériennes que par la voie digestive. Nous respirons quotidiennement des masses de vapeurs nocives, fumées, microparticules, parfums et émanations variées. Nous ingérons des aliments qui ont été aspergés par quantité de pesticides qui envahissent notre organisme et génèrent des réactions de rejet.
D’autres facteurs interviennent dans la genèse de l’inflammation chronique. Il peut s’agir d’une prédisposition génétique, du tabagisme, du stress, de la sédentarité, de l’hypertension artérielle et même d’une flore intestinale perturbée. Enfin, et surtout, notre alimentation joue un rôle considérable.
La malbouffe
Lorsque l’on consomme en abondance des plats préparés, des produits ultra-transformés ou des aliments très gras ou très sucrés, le système immunitaire réagit de la même façon que s’il était attaqué par des bactéries. L’organisme déclenche alors une réaction inflammatoire.
Les chercheurs ont montré que le système immunitaire interprète un mauvais régime alimentaire comme une menace et déclenche toute une cascade de réactions inflammatoires avec production de cytokines pro-inflammatoires.
La découverte qui vient d’être faite, c’est que cette hyperactivité immunitaire perdure longtemps, même chez ceux qui ont changé d’hygiène de vie. La mauvaise alimentation active et modifie, de façon durable, l’expression de certains gènes.
Ces gènes induisent une plus grande sensibilité aux déclencheurs de l’inflammation. L’organisme devient hyper-réactif et vulnérable aux maladies dites « de civilisation » et en particulier les maladies auto-immunes, les intolérances diverses et les allergies qui, en Occident, sont en très forte augmentation.
L’aliment est ton premier médicament
Nous sommes responsables de ce que nous mettons dans notre assiette et nous avons tous assez de bon sens pour savoir ce qu’est une bonne alimentation, naturelle et saine. La modération est aussi primordiale : l’incidence des maladies dégénératives est directement proportionnelle à la quantité de nourriture ingérée !
Nous savons tous que l’alimentation méditerranéenne traditionnelle est la base de la bonne santé : beaucoup de fruits et de légumes de culture biologique, peu de viandes rouges, peu de graisses animales, de l’huile d’olive, très peu de sucre, moins de sel… c’est simple et c’est bon, si on sait utiliser les aromates et les épices, en particulier le curcuma aux mille vertus.
A cela il convient d’ajouter un supplément de 2000 unités de vitamine D chaque jour ainsi qu’un apport régulier de probiotiques pour améliorer la flore intestinale et éviter l’inflammation de la muqueuse.
J’ai toujours été étonné de la façon dont beaucoup d’entre nous négligent leur santé. J’aime répéter que nous sommes notre premier médecin et à ce titre les premiers responsables de notre santé. Je me permets de vous conseiller la lecture de « Rester jeune et en bonne santé* » dont je suis l’auteur.
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