Quand les maîtres du monde élisent leur président, le monde entier devrait voter, car nous sommes tous concernés !
Le spectacle que la démocratie donne d’elle même, n’est pas ici plus brillant qu’il fut en France il y a peu ! C’est, comme d’habitude, celui qui ment le mieux, et le plus, qui sera élu. Il est naturellement plus facile pour le challenger Romney de promettre des miracles que pour le président Obama qui est obligé de reconnaître qu’il n’a pas su en faire! Ici, comme ailleurs, le peuple est candide et continue de croire les balivernes des politiciens. On voit des images de foules hystériques en liesse et de femmes en pleurs, pendues aux basques des candidats, comme si le Sauveur était revenu sur terre. La stupidité des foules a toujours été pour moi l’objet d’une grande perplexité, comme on peut le voir aussi dans les stades. Ce sont ces mêmes foules qui acclament les führers !…
A part la guerre contre l’Iran, dont nous avons déjà parlé (chronique 318), l’économie est naturellement au centre des débats. Le chômage est massif et la pauvreté gagne du terrain. Selon les derniers chiffres 45 millions d’américains reçoivent des bons d’alimentation et 53 millions bénéficient de Medicaid, une assistance aux soins mise en place par Obama pour les pauvres. Face à ce constat, Romney promet, s’il est élu, de créer pas moins de 12 millions d’emplois, sans préciser comment ! Comme un certain François Hollande, en son temps, qui s’en prenait à l’Allemagne, Romney s’en prend à la Chine : « J’irai finalement m’asseoir avec les Chinois et ils devront comprendre que s’ils trichent il y aura des conséquences, parce que nous n’allons pas nous laisser marcher dessus ». Ah, les belles paroles dignes du café du commerce.

– Le Capitol que Obama sait faire grossir
L’autre grief que les républicains font à Obama, c’est de favoriser l’administration plus que le business. C’est un reproche recevable car le gouvernement fédéral dépense à lui seul 24% du BIP et emploie 17% du total des emplois américains, un plus haut historique. Comme ailleurs, le pourcentage des dépenses de l’Etat a augmenté fortement, dû à une baisse drastique des emplois privés. Donc, comme ailleurs, les citoyens peuvent faire grief au gouvernement de ne pas avoir su réagir et diminuer ses dépenses en conséquence. Le poids de l’administration est devenu pesant, avec de nouvelles régulations contraignantes et pléthoriques, ce qui a beaucoup irrité et aussi entravé l’activité économique. La presse cite souvent la phrase célèbre de Milton Friedman : «Si vous mettez le gouvernement Fédéral en charge du désert du Sahara, en l’espace de cinq ans, il manquera de sable ». Tout ceci permet à Mitt Romney de promettre de ramener les dépenses fédérales à 20% du PIB ce qui semble une sage décision, bien que, une fois de plus, il n’explique pas comment.

– Ce que je voulais dire était…

Bonjour.
Je n’apprécie pas le fait, de trainer dans la boue, un public qui est certes naïf, au point de regarder un candidat, comme le messie, je trouve ce comportement, méprisant, quand au fait de mépriser les deux candidats, en les renvoyant dos à dos, ça me semble, moi, être une attitude parfaitement méprisable, et irresponsable, tout juste bon à alimenter, le désir s’abstenir, et de ses comporter en brebis irresponsable, et victime….
Ça n’est pas avec un tel comportement, que le troisième homme lui, risque de surgir !
mais bon, vous n’êtes pas le premier, à prêcher le faux, pour me faire moi, sortir le vrai…
Inutile de “trainer dans la boue” un public qui s’est bien s’y vautrer tout seul.
Au lieu de réclamer une vérité, même difficile à entendre, des remèdes certes douloureux mais nécessaires, les électeurs veulent des belles promesses en se disant que c’est toujours du temps de gagné sur l’avenir… Fermer les yeux, râler un peu, et faire porter le chapeau à l’autre (le président sortant, le président élu, le futur président, etc…)
Comme quoi ils ont raison d’ailleurs parce que c’est tout ce qui leur est donné !
Un homme politique de nos jours est un menteur qui ment à des menteurs !
Si les hommes étaient sincères et intelligents, ils s’imposeraient de leur propre initiative des restrictions nécessaires, modifieraient leur mode de vie, reviendraient à davantage de valeurs, balanceraient tous ces medias qui sont la voix du diable et ne rapportent que mensonges et compromissions…
Quant au troisième homme, il est bien peu envisageable tant que l’égoïsme, la cupidité et l’orgueuil règneront en lieu et place d’une vraie moralité.
Ah.. les politi”chiens”….