Si notre civilisation est arrivée au bout de son parcours, il convient d’imaginer un autre futur. Nous allons brasser quelques utopies, mais il ne faut fermer aucune porte et éviter les a priori.
J’aime citer cette belle métaphore de Jean Giraudoux qu’il plaça dans la dernière scène d’Electre. Une femme demande : « Comment cela s’appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd’hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l’air pourtant se respire, et qu’on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s’entre-tuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ? ».
Le mendiant lui répond : « Cela a un très beau nom. Cela s’appelle l’aurore ».
Peut-être est-il temps de se préparer à un nouvel aurore ? Il faut se rendre à l’évidence, la croissance devient une utopie car elle est tout simplement globalement impossible. La terre comptera 9 milliards d’habitants en 2050. Du point de vue écologique, nous vivons à crédit depuis plus de quarante ans. Vous avez certainement en mémoire des petits coins de paradis de votre enfance, une rivière à l’eau claire, un quartier tranquille, une campagne non souillée… Que sont-ils devenus ? Que deviendront-ils demain si nous ne changeons pas de direction ?
Nous puisons dans les ressources naturelles bien au-delà de leurs capacités de

Ramez!… ramez!…
Vous voulez que l’on sombre tous?…
It would be political suicide to propose to follow this report. Even Al Gore in his documentary movie “An Inconvenient Truth” did not dare mention population growth even once.
Unfortunately it seems against our animal instincts to solve this problem. We have not yet been able to uplift ourselves to this higher level.
We like to think we are intelligent, superior to the animals, a civilized species. However until we face this problem and solve it, we are not quite there yet!