La confiance est rompue avec les autorités médicales et avec le pouvoir politique. Il est temps de relire Némésis Médicale, écrit il y a 35 ans par le prophète Ivan Illich :
Dès l’introduction, il annonce la couleur dans un livre qui fera date et qui fera scandale. Le pouvoir médical n’aime pas être bousculé :
“L’entreprise médicale menace la santé. La colonisation médicale de la vie quotidienne aliène les moyens de soins. Le monopole professionnel sur le savoir scientifique empêche son partage.
Une structure sociale et politique destructrice trouve son alibi dans le pouvoir de combler ses victimes par des thérapies qu’elles ont appris à désirer. Le consommateur de soins devient impuissant à se guérir ou à guérir ses proches. Les partis de droite et de gauche rivalisent de zèle dans cette médicalisation de la vie, et bien des mouvements de libération avec eux. L’invasion médicale ne connaît pas de bornes.”
Malgré ces alarmes, les citoyens se sont faits happés par un système totalitaire dont le pouvoir absolu repose sur la peur, comme toutes les tyrannies.
La tyrannie médicale
Depuis des années, je critique le pouvoir médical qui gouverne nos vies, de notre naissance à notre mort, et je fustige les citoyens qui ne prennent pas leur santé en main et se laissent guider les yeux fermés.
Avec la survenue de l’épidémie actuelle le pouvoir médical a saisi cette occasion pour amplifier sont emprise et devenir totalitaire. C’est désormais lui qui gouverne les principaux pays et il n’est pas question de discuter ses décisions, pourtant contestables. Les politiques ont totalement abdiqué et la santé est devenue le seul et unique paramètre à prendre en considération.
Une cohorte d’experts de la santé dicte désormais sa loi et génère la peur afin de mieux assoir son pouvoir. Depuis des mois, ils annoncent le pire et prévoient des millions de morts. Ils inondent les ondes de leurs prévisions apocalyptiques et les media, toujours prêts à la surenchère morbide, nous montre des images à nous faire frémir qu’ils font défiler en boucle pour mieux nous assujettir !
Au fil des mois, cette union sacrée de l’incompétence et de l’arrogance nous a asséné tout et son contraire et a intimé l’ordre aux politiques de prendre des décisions contraires au bon sens. Et ceux qui veulent apaiser les esprits et les peurs sont cloués au pilori, comme des traitres !
A la fin de sa vie Ivan Illitch reconnait qu’il s’est trompé, que les médecins ne sont pas responsables, car ils se sont fait dominer par un pouvoir technologique et technocratique : « En moins d’une génération les médecins ont été réduits à l’état de simples accessoires des conseils qui élaborent la politique de santé publique ». En effet, le pouvoir médical est désormais hors-sol, éloigné de la pratique et ne porte plus de blouse blanche depuis longtemps.
Dépistage et traitements contestables
La prise en main et la gestion de cette épidémie par les autorités médicales sont contestables, et parfois même aberrantes, sur plusieurs points :
- Générer la peur panique, comme l’a fait le pouvoir médical, c’est provoquer un effondrement des défenses immunitaires et donc fragiliser l’organisme. Cet aspect est déterminant chez les personnes âgées ou déjà malades.
- La première mesure à prendre était de se supplémenter en Vitamine D, en zinc, en sélénium et en vitamine C, éléments essentiels aux défenses naturelles. Avez-vous entendu les autorités médicales en parler sur les ondes ? Et pourtant 80% des français sont carencés et une étude espagnole vient de confirmer que les malades hospitalisés sont deux fois plus carencés en vitamine D qu’une population témoin !
- Le dépistage avec les tests PCR ne rend pas compte de la réalité de l’épidémie puisque, dans la grande majorité des cas, ils traduisent la présence d’un coronavirus banal qui n’est pas toujours le covid-19. C’est donc sur la base de ces chiffres que les responsables de la santé affolent les citoyens.
- La France préfère gaspiller des milliards dans une politique d’open bar pour les tests, des centaines de milliers de personnes sans symptômes ni ordonnances se font « tester pour rien », plusieurs fois par semaine.
- 85% des personnes soi-disant contaminées n’ont aucun symptôme ! 98% des patients infectés par le virus guérissent sans séquelles.
Le taux de mortalité est inférieur à 1% et la moyenne d’âge est de plus de 80 ans avec souvent une comorbidité importante : syndrome métabolique, cancer…
- Parmi les décès comptabilisés, les malades sont souvent morts avec et non pas à cause du covid ! Ceci constitue une différence fondamentale qui n’est pas prise en compte.
- « Justifier le reconfinement de 67 millions de Français sur cette base s’appelle un délire » affirment un collectif de 300 scientifiques qui se déclarent « atterrés » par un discours officiel qui dramatise la réalité
- Les traitements imposés au corps médical, en particulier en France, constituent une atteinte grave à la liberté de prescrire. L’usage du Rivotril, puissant sédatif, formellement contre-indiqué lors des infections respiratoires, a constitué ce que l’on peut appeler une euthanasie légale. L’utilisation abusive de l’intubation sous coma artificiel a fait aussi beaucoup de dégâts.
- L’utilisation d’antibiotiques, pour éviter les surinfections bactériennes n’a pas été assez systématique. En France, l’abandon de l’hydroxychloroquine a été prématuré d’autant qu’à Marseille la mortalité fut très inférieure qu’au reste du pays. La cabale contre le professeur Raoult qui obtenait d’excellents résultats est indigne.
- Les pays qui ont massivement utilisé l’hydroxychloroquine ont un taux de mortalité très inférieur : l’Allemagne eut trois fois moins de morts pour une population très supérieure comme vient de le souligner Der Spiegel, la Russie eut deux fois moins de morts pour une population de plus du double ! Cherchez l’erreur !
- Qui va m’expliquer pourquoi l’ensemble de l’Afrique n’a enregistré jusqu’au 2 Novembre 2020, seulement 43.000 décès suite à l’épidémie, pour une population de 1,3 milliard d’habitants ?
La servitude volontaire
Cette pandémie constitue un magnifique laboratoire expérimental de domination des foules. Pour l’instant personne ne bouge, ou presque, les gens sont tétanisés et n’osent pas protester contre les traitements qu’ils subissent. Certains en redemandent et considèrent que les autorités n’en font pas assez.
Si l’on croit une récente enquête réalisée en Espagne, 66% de la population considère qu’il faudrait prendre des mesures plus dures pour endiguer l’épidémie. Pourtant les espagnols sont confinés, soumis au couvre-feu, très limités dans leurs mouvements, portent le masque dans la rue etc…
La psychologue Anne Bilheran, spécialiste de la psychologie du pouvoir, vient d’écrire un livre intitulé Psychopathologie de la paranoïa dans lequel elle parle de « l’infiltration paranoïaque de notre société » et de « contagion délirante » qui nous mène à une « démocratie totalitaire ».
Pour atteindre leur but, les États disposent de 4 leviers de propagande :
- Tout d’abord la peur, qui est à la base de toute prise de pouvoir. Il convient d’assommer les populations par un choc traumatique du genre « vous allez tous mourir », « un virus extrêmement dangereux ». Cette annonce s’accompagne d’un lavage de cerveau par l’intermédiaire des médias mainstream. Dans la foulée, s’instaure une sorte de censure qui nous interdit de penser par nous-même et de mettre en doute la pensée officielle. Les pensées déviantes sont criminalisées et associées au complotisme et au conspirationisme. L’État pense et décide à notre place…
- Puis vient le temps de la culpabilité : « vous manquez d’empathie, vous allez contaminer les autres,vous êtes de mauvais citoyens, vous n’obéissez pas aux consignes… »
- Ensuite viennent les injonctions plus perverses et plus infantilisantes du type « c’est pour votre bien » ou pire « vous êtes responsables de la deuxième vague ».
- Enfin, le pouvoir utilise son ultime levier : la stratégie de la division du corps social. Il y a les bons et les méchants, les contagieux et les autres, ceux qui portent le masque et d’autres pas, ceux qui sont en quarantaine et pas les autres, ceux qui contestent et ceux qui obéissent. Pire, il y a ceux qui perdent leur travail et ceux qui profitent du malheur des autres !…
C’est alors que s’installe la certitude délirante, qui est répétée en boucle, sans réfléchir, comme des mantras : « La deuxième vague est pire que la première », « pour protéger les enfants il faut les laisser à la maison », « ne visitez pas les personnes âgées pour les protéger ».
Finalement, survient le fameux syndrome de Stockholm, le cerveau « bug » et l’on en vient à défendre notre bourreau…
Une pensée univoque
Cette pensée monolithique s’est imposée dans le cadre de cette épidémie mais elle est présente plus généralement dans la perception de la médecine moderne. « Les nouvelles générations sont désormais convaincues que seuls les médecins peuvent prendre en charge leur pathologie et les rassurer. Une société pathogène est née, qui fait le lit des anxieux et des hypochondriaques » écrit l’essayiste Jean-Michel Djian.
Dans une tribune au journal Le Monde, datée du 16 Avril 2020, les docteurs Eric Caumes et Mathurin Maillet, spécialistes des maladies infectieuses à la Pitié-Salpétrière à Paris, appellent à « réfléchir à cette dépendance inouïe de l’homme envers la médecine que dénonçait Yvan Illich » et ils ajoutent « Cette emprise a grandi à un tel point, qu’elle est aujourd’hui capable d’arrêter le cours du monde ». Nous y sommes !
Jeter des millions de gens à la rue, accélérer l’extrême pauvreté, générer la désespérance et la misère, abandonner une jeunesse désœuvrée… tout cela n’a pas d’importance, ce qui compte c’est que le pouvoir médical garde le contrôle ! Mais le ressentiment des populations est à son comble et les patients pourraient perdre patience…
Notre réaction face à l’épidémie est le symptôme d’une société exclusivement matérialiste pour laquelle la vie biologique prime avant tout et la mort est synonyme de néant. Nous avons oublié que la vie est aussi émotionnelle et spirituelle. Si nous nous reconnectons à notre dimension transcendante nous aurons moins peur de mourir et par là-même nous serons en meilleure santé !… Vivre pleinement sa vie, c’est aussi accepter de prendre le risque de la perdre… En attendant, restez prudent, portez un masque, respectez les gestes barrières, mais soyez calme et n’ayez pas peur.
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Bravo, Monsieur Ponroy, pour votre courage. Merci.
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Lien pour le film :
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Les liens concernant le film “Hold-Up” qui doit sortir officiellement demain.