258 – CITOYENS DU MONDE

Aujourd’hui, le monde est un village ! Grâce à Internet les distances sont abolies. Nous sommes tout à la fois : concurrents sur le plan commercial et solidaires face aux dangers planétaires. Nous sommes concernés par la pollution en Chine comme par la dette des Grecs.

whistleblower

 C’est dans ce contexte que nous rédigeons nos chroniques. Tous les sujets sont importants car tous les facteurs qui agissent sur le monde sont interdépendants. Notre vision est donc globale. Nous parcourons le monde de façon virtuelle afin d’analyser les phénomènes en gestation et nous voyageons aussi de façon réelle pour mieux « ressentir » sur place les préoccupations locales et les mouvements qui se préparent. Nous aimons bien jouer les « whistleblower » comme disent les anglo-saxons, les lanceurs d’alerte. C’est le monde d’aujourd’hui qui nous intéresse, dans la mesure où il prépare demain…

Le « village est global », mais chaque villageois a son caractère et ses habitudes. Il y a les prévoyants et les imprévoyants, ceux qui anticipent le futur et ceux qui veulent que rien ne change. Mais le monde est en mutation et les bouleversements que nous vivons sont certainement les plus importants et les plus rapides dans toute l’histoire de l’humanité ! C’est ce message là que nous tentons de faire passer à travers nos chroniques afin de se préparer. Nous sommes persuadés que ceux qui ne seront pas prêts à modifier beaucoup de choses dans leurs façons de penser et d’agir vont avoir beaucoup de difficultés, encore plus que les autres, à s’adapter au monde nouveau.

Chaque chronique-libre cherche donc à décrypter les signes et analyser les phénomènes des changements en cours. Mais, dans le même temps, nous voulons aussi mettre en exergue les valeurs fondamentales qui constituent nos racines, notre culture. Chacun de nous peut supporter le changement à condition de conserver quelques points fixes, des repères, des valeurs fondamentales et universelles. Parmi les changements en cours il en est qui peuvent être bénéfiques, et qui doivent donc être accompagnés, et d’autres qui sont dangereux, qu’il convient de condamner. C’est dans ce tri sélectif, et souvent subjectif, que nos chroniques peuvent se trouver en désaccord avec la vision de certains de nos lecteurs. C’est pourquoi nous les invitons à s’exprimer, c’est la richesse du dialogue respectueux.

Tel est donc notre état d’esprit, alors que nous entamons une longue pérégrination estivale.

dessin de Mix&Remix, paru dans l'Hebdo en Suisse

Nous étions en France durant une dizaine de jours où a lieu une campagne électorale surréaliste. Chaque candidat fait des promesses intenables et de la surenchère fiscale qui donne le vertige. Chaque jour on y invente un nouvel impôt et le peuple applaudit à tout rompre ! Celui qui sera élu sera celui qui, à la fois, sait le mieux mentir et qui promettra le plus d’impôts et le moins d’économies. Précisons qu’une grande majorité de français ne paient pas d’impôts : ceci explique cela ! Mais ceux qui en paient sont les plus  lourdement taxés au monde ! Tout cela finira mal… nous en reparlerons.

Nous sommes en Suisse pour quelques jours où le peuple vient de voter à 67% contre l’augmentation de la durée des vacances ! Ici la démocratie est vivante et mature, un modèle que nous ne cessons de citer en exemple. Mais le premier de classe n’est pas aimé car il est jalousé. Il travaille et s’organise intelligemment et l’on se moque de lui !

  Nous retournons pour quelques semaines en Espagne pour, à nouveau, prendre le pouls du pays qui a changé de gouvernement mais qui n’a pas abandonné ses immenses problèmes économiques. Nous verrons si l’Espagne suit la voie de la Grèce ou bien si un redressement est encore possible. Après des années de « despilfarro », de gaspillage, l’Espagne est désenchantée: nous verrons cela…

Au cours de l’été, nous irons aux USA, également en campagne électorale. L’Amérique est plus pragmatique et moins idéologique que l’Europe et elle sait prendre des décisions douloureuses et radicales. Elle peut se redresser et ne manque pas d’atouts. Nous séjournerons en Californie et en Oregon, là où naissent presque toutes les idées neuves depuis cinquante ans, aussi bien dans le domaine des hautes technologies que des innovations écologiques.

Voilà le programme à moyen terme pour les auteurs de la chronique-libre. Nous espérons que vous continuerez à nous accompagner et à nous faire part de vos commentaires dont nous vous remercions à l’avance.

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2 commentaires

  1. Je n’aime pas le monde qui se prépare ! Je pense que je ne parle pas le langage “moderne” mais au lieu de voir le monde comme un village je le vois plutôt comme une prison, une prison de plus en plus peuplée et de plus en plus contrôlée … et ça ne me plait pas !
    J’ai résolu partiellement le problème en quittant la sous préfecture de ma vie professionnelle pour un petit village perdu qui sied mieux à ma retraire que je souhaite vivre le plus possible en dehors d’agitation d’un monde qui à mon sens ne ressemble plus à rien…
    Quel intérêt à sortir de chez soi pour voir à des milliers de kilomètres les mêmes métros, les mêmes grands magasins, les mêmes mac do, les filles habillées de la même façon, les mêmes combats contre le temps…. pour s’apercevoir que la vraie vie c’est celle qui nous ressemble ?
    Désolée d’être pessimiste, mais le monde de demain ne m’intéresse pas ! Et qu’on ne me traite pas de réac arriérée : les nécessités financières de demain obligeront les gens à changer de façon de vivre, comme vous le dites, et à revenir sans doute à d’autres méthodes, dites ancestrales ou démodées…. mais qui les connaitra encore ?

  2. Je suis intéressé par tout ce qui a trait à la citoyenneté mondiale, beaucoup moins par ce qui traite des citoyennetés parallèles.
    Daniel Durand
    Citoyen du Monde

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