Ces deux activités humaines fonctionnent souvent de concert, comme si elles étaient complémentaires. Les milieux de la drogue et de la prostitution se croisent, se côtoient et se complètent merveilleusement mutuellement, comme les deux facettes d’une même monnaie. Leurs activités se déroulent de façon sous-terraine, à l’ombre des regards indiscrets, ce qui alimente tous les fantasmes.
Mais, la grande particularité qui donne à ces deux activités un attrait spécifique, réside en ce qu’elles brassent beaucoup d’argent qui échappe à tous les prélèvements et taxes diverses qui habituellement asphyxient les autres activités humaines qui s’exercent au grand jour. Par voie de conséquence il en découle qu’en temps de crise, telle celle qui sévit en Europe, ces deux activités jouissent d’un développement économique exemplaire. Les deux seuls domaines économiques dans lesquels il semble encore y avoir un avenir pour les jeunes sont donc ceux de la drogue et de la prostitution, puisque l’Etat n’y sévit pas et ne les régule pas. Partout ailleurs où l’administration est intervenue, l’économie est en lambeau !
Vous n’êtes pas sans ignorer que le PIB se morfond et se complait dans une paresse contagieuse qui a gagné tous les secteurs de l’économie. En France, la croissance est nulle et ne va pas tarder à décroitre. L’économie officielle est malade, si ce n’est moribonde, tandis que les activités de la drogue et de la prostitution ont une santé insolente qui fait rêver. Les travailleurs et travailleuses y accourent de toute l’Europe et même d’ailleurs tant ces activités sont florissantes. Voilà enfin un domaine qui marche !
Le malheur c’est que le gouvernement ne peut ni s’en réjouir, ni s’en féliciter. En effet, d’une part il ne peut rien prélever de significatif sur ces travaux et services non déclarés et, d’autre part, il ne peut les faire figurer sur les statistiques officielles qui auraient pourtant besoin de reprendre des couleurs.
Mais les choses vont changer afin de pouvoir montrer au peuple que l’économie n’est pas morte et même qu’elle bouge encore. Le projet consiste donc, tout simplement, à ajouter aux chiffres officiels trop calamiteux ceux de l’économie de l’ombre. Il ne reste plus aux technocrates qu’à laisser délirer leurs fantasmes et leur imagination pour tenter d’évaluer l’énorme marché de la drogue et de la prostitution afin de faire bondir le PIB. D’après les premiers calculs, la croissance du PIB de la France qui est actuellement de zéro se transformerait, comme par magie, en +2,5%. La Grande-Bretagne, la Belgique et l’Italie viennent de sauter le pas, la France ne va pas tarder.
Comme l’écrit un parlementaire Britannique, « On demande aux gouvernements de quantifier l’ampleur de l’échec de leurs politiques ». Mafia, blanchiment d’argent, cambriolage, jeux clandestins, trafic d’êtres humains, terrorisme, tout est bon à prendre pour sauver la face. Les vices sont désormais élevés au rang de vertus !
La croissance du PIB dépendra désormais du tonnage de la drogue écoulée, d’autant que les dégâts de la toxicomanie coûtent cher à soigner, ce qui est excellent pour le PIB. Le bon peuple, déjà passablement anesthésié, n’y verra rien et tout le monde sera content. Les sondages redonneront le moral à Monsieur Hollande et il ne tardera pas à parler de sa réélection…
Après la guerre, nous avons reconstruit le pays tout en le modernisant, en un temps record. Ce furent les 30 glorieuses ; voilà le nom que l’histoire a donné à cette période que j’ai vécue ; j’avais entre 20 et 45 ans. Mais ce que vous ne savez pas, c’est que le Général de Gaulle avait rétabli le payq dans ses institutions d’avant guerre, à savoir la Démocratie pour le système politique, et le Keynésisme pour le système économique. Etr ça marchait très bien, car Les deux systèmes étaient compatibles entre eux. En 1973, nous avons démoli le Keynésisme pour le remplacer par la Pensée-Unique. Le résultat est là : c’est la crise sans fin et l’absurdité. Et de plus,le traité de Maastricht nous interdit et nous empêche de revenir au keynésisme. Nous nous condamnons à mort ! Il faut à tout prix dénoncer le traité de Maastricht, et revenir au Keynésisme.
Après la guerre, nous avons reconstruit le pays tout en le modernisant, en un temps record. Ce furent les 30 glorieuses ; voilà le nom que l’histoire a donné à cette période que j’ai vécue ; j’avais entre 20 et 45 ans. Mais ce que vous ne savez pas, c’est que le Général de Gaulle avait rétabli le payq dans ses institutions d’avant guerre, à savoir la Démocratie pour le système politique, et le Keynésisme pour le système économique. Etr ça marchait très bien, car Les deux systèmes étaient compatibles entre eux. En 1973, nous avons démoli le Keynésisme pour le remplacer par la Pensée-Unique. Le résultat est là : c’est la crise sans fin et l’absurdité. Et de plus,le traité de Maastricht nous interdit et nous empêche de revenir au keynésisme. Nous nous condamnons à mort ! Il faut à tout prix dénoncer le traité de Maastricht, et revenir au Keynésisme.