L’injure à la mode étant devenue « complotiste », il est légitime de se demander si, derrière les mesures décidées actuellement, il existe un véritable complot qui serait fomenté par une nébuleuse internationale qui agirait dans l’ombre…
Les peuples sont difficiles à gouverner, cela n’est pas une nouveauté. L’Histoire fourmille de mensonges d’État qui avaient pour but de manipuler les foules, généralement pour les conduire à la guerre et se faire tuer le sourire aux lèvres… pour la bonne cause.
D’autres mensonges et manipulations de masse pouvaient aussi avoir pour but de cacher quelques turpitudes de la part des gouvernants. Toujours est-il que les citoyens qui ont étudié l’Histoire et la géopolitique savent que nos ancêtres ont souvent été bernés !
S’interroger en 2021 sur la possibilité d’un véritable complot international ne relève pas d’une paranoïa extrême, mais d’une simple et légitime hypothèse… Je ne pense pas qu’un seul de mes lecteurs n’ait jamais pensé que ceux qui nous gouvernent n’ont qu’une seule chose en tête : notre bonheur et notre bien-être.
La manipulation
La base de toute manipulation repose sur la maitrise et le contrôle de l’information. Lorsque vous n’entendez qu’un seul son de cloche vous avez généralement une vision partielle et biaisée des évènements.
Pas un seul régime totalitaire ne peut perdurer bien longtemps s’il laisse une presse et des media libres. De la même façon, toutes les religions qui se sont durablement imposées n’ont pu le faire que sous une certaine forme de contrainte et de contrôle des idées. D’une façon générale, toute idée de consensus suppose une forme de pensée unique, imposée de gré ou de force par le milieu ambiant.
Un enfant épouse les idées et les coutumes de ses parents, de façon naturelle et inconsciente, sans remettre en question le bien-fondé de ces présupposés. Nous baignons tous dans un milieu culturel qui nous imprègne profondément jusqu’à nous faire croire que nos façons de penser et d’agir sont les seules valables ou, à tout le moins, les meilleurs possibles.
Il faut voyager et se frotter à d’autres milieux et d’autres cultures pour accepter l’idée qu’il existe une quantité de façons de penser et d’agir. Cela veut dire que, d’une certaine façon, nous sommes tous manipulés et nos croyances sont généralement issues de présupposés discutables que nous n’avons jamais remis en question.
Mais s’il nous vient l’idée de s’informer, de lire, de voyager et d’écouter d’autres points de vue, le ver est dans le fruit et insidieusement modifie nos façons de voir. Dès que nous commençons à douter et à analyser avec un minimum de sens critique la parole officielle, qu’elle soit religieuse, politique ou médicale, nous devenons des insoumis, des réfractaires, des dissidents, en un mot des « complotistes », parce que nous avons la curiosité de regarder le dessous des cartes.
La censure fait donc partie de la panoplie indispensable de tout pouvoir qui veut imposer son point de vue. La censure est donc déjà une forme de complot, pour nous faire rentrer dans le crane la doctrine officielle.
Sans la censure et le mensonge, aucun peuple ne serait jamais parti faire la guerre de gaité de cœur, la fleur au fusil, pour aller se faire trouer la peau ! On peut dire que la censure cache toujours un mensonge, sinon elle n’aurait pas lieu d’être. La censure permet la manipulation. C’est sur un tel mensonge que Georges W. Bush a entrainé son pays pour 20 ans de guerre dont nous voyons aujourd’hui les dégâts !… Et, à l’époque, ceux qui s’opposaient à l’invasion de l’Irak étaient traités de traitres…
Pourquoi la censure en 2020 et 21 ?
Quand un individu, un gouvernement, une instance politique, religieuse ou médicale pratique la censure, c’est qu’il a quelque chose à cacher ! Dans l’affaire qui nous préoccupe ici, il apparait clairement que depuis 2 ans les autorités politiques et médicales pratiquent une certaine censure qui rend leurs décisions suspectes.
Le fléau qui s’est abattu sur le monde, sous forme d’une épidémie assez létale, soulevait quantité de questions sur son origine, sur les risques encourus, sur les moyens de s’en protéger et sur les remèdes pour la combattre. Autant dire que personne ne pouvait prétendre répondre correctement à ces questions. De multiples approches étaient possibles et pas forcément contradictoires.
Il n’y avait aucun consensus scientifique sur les moyens à mettre en œuvre pour combattre ce virus inconnu et diverses pistes étaient prometteuses. Mais, assez curieusement, la piste principale qui a prévalu est cette idée de vaccin miracle, qui allait tout résoudre et sans risque. Une fois cette doctrine officielle mise en place, plus aucune voix ne pouvait s’exprimer et la censure s’est abattu sur tous ceux qui apportaient des arguments crédibles pour explorer d’autres pistes.
De là est né le mot de « complotiste » qui désigne désormais tous ceux qui n’avalent pas tout cru la doctrine officielle. Il est vrai que la façon dont la censure s’exerce laisse à penser une possibilité de complot ! Non seulement les défenseurs d’une pensée alternative ne sont pas invités à s’exprimer dans les media, mais l’accès aux réseaux sociaux leur est désormais interdit et ils sont fustigés ou ridiculisés dans les media bien-pensants.
Tout se passe comme si une nouvelle religion imposait désormais son dictat, avec ses dogmes immuables qu’il est interdit de transgresser sans courir le risque d’être excommunié…Le masque que nous portons est devenu le symbole de notre parole confisquée. (relire chronique 887 : « La religion vaccinale »).
En France, nous avons tous suivi les excellents résultats obtenus par le Professeur Raoult, mais il a eu la mauvaise idée de ne pas suivre le protocole officiel, péché mortel qui ne lui sera pas pardonné. De nombreux médecins qui ont proposé des protocoles thérapeutiques alternatifs ont été interdits de prescrire et même radiés de l’ordre des médecins. Tout cela est suspect…
Puis, sont survenus les nombreuses désinformations sur les vaccins, sur leur supposé innocuité malgré l’abondance des faits qui prouvent le contraire, sur leur efficacité volontairement surévaluée. Les autorités ne voulaient pas reconnaitre, malgré l’évidence des chiffres, que les vaccinés pouvaient être fréquemment contaminés et qu’ils étaient eux-mêmes contaminants…
Je ne veux pas faire ici la liste de toutes les formes de censures dont sont l’objet ceux qui osent poser des questions, à commencer par mes propres chroniques, pourtant modestes et modérées !
Je citerais encore la censure et le discrédit médiatique dont est l’objet le sénateur Robert Kennedy dont ses 800.000 suiveurs sur Instagram sont désormais privés de ses points de vue. Que lui reproche-t-on ? D’avoir écrit un livre qui vient de paraitre aux USA sous le titre « The real Anthony Fauci » dans lequel il épingle les intouchables Bill Gates et Big Pharma, crime de lèse-majesté.
Il y a donc bien censure, c’est indubitable, mais pourquoi, pour le compte de qui ? Quand on n’a rien à se reprocher, on joue carte sur table. Il n’y a qu’au poker que l’on cache son jeu et que l’on ment !
L’impasse démocratique
Depuis plusieurs années, j’abreuve mes lecteurs de mes craintes concernant l’avenir de la démocratie qui sombre progressivement dans la démagogie, la facilité, le laissez-faire et le laisser-aller. En régime démocratique, il devient de plus en plus difficile de gouverner.
La raison en est que nous sommes devenus des individualistes forcenés et nous mettons les droits de l’individu devant ceux de la communauté. Les citoyens revendiquent sans cesse plus de droits, sans jamais assumer leurs devoirs. La notion de bien commun s’est effacé au profit de l’intérêt individuel exclusif.
La pandémie que nous vivons a mis en exergue l’efficacité des régimes autoritaires et, au contraire, la faiblesse des régimes démocratiques en temps de crise. Mon hypothèse est que certains gouvernements ont pris conscience de cette faiblesse et de leur impossibilité de prendre des mesures autoritaires nécessaires pour le bien commun.
Le pouvoir médical a joué un très grand rôle dans cette stratégie de reprise en main, profitant de l’occasion pour montrer au monde sa puissance. Il ne faut jamais oublier que les dépenses de santé ont atteints des niveaux stratosphériques, très supérieurs aux budgets des États ? Là où est l’argent, se situe le pouvoir.
Je connais assez l’industrie pharmaceutique, que j’ai longtemps pratiquée, pour connaitre son énorme capacité d’influence dans le domaine de l’information médicale dont elle a le quasi-monopole de fait. Big-pharma ne fomente pas de complot, elle est seulement guidée par ses intérêts, elle ne fait que chercher des clients.
Le pouvoir médical a donc imposé la vaccination comme seul réponse possible, quitte à mentir sur les résultats. Les gouvernements ont suivi ces avis d’experts et profité de la pagaille pour reprendre un peu de pouvoir, quitte à pratiquer la censure et la désinformation. Rien n’est pire que l’incertitude et il valait mieux une mauvaise réponse que de multiples réponses !
La pensée religieuse
Il existe des traitements alternatifs potentiels dont les premiers résultats étaient très encourageants. C’est le cas en particulier de l’Artémisine, molécule naturelle bon marché, extraite de l’armoise ou de l’Ivermectine, antiparasitaire bien connu. Mais qui va payer une étude clinique contrôlée et randomisée, en double aveugle contre placebo, pour un produit naturel bon marché et non breveté ? Qui va payer pour un produit qui ne rapporte rien ? La réponse est simple : personne !
Il n’y a donc pas de complot de ce côté-là, mais seulement une réalité financière et comptable. Partant de là, le rouleau compresseur de l’information médicale et du lobbying de l’industrie pharmaceutique s’est mis en marche pour influencer la hiérarchie médicale, les media, les gouvernements et le public, pour gonfler le risque réel de la pandémie et accréditer l’idée qu’il n’y avait qu’une seule réponse possible : un nouveau vaccin expérimental.
Une fois la majorité du grand public conquis à cette idée, la majorité de l’opinion exigea le vaccin miracle. La boucle était bouclée et on peut admirer le remarquable travail de communication, certains diront de manipulation de l’opinion, au prix d’une certaine censure. Il ne restait plus qu’une poignée de réfractaires, qualifiés désormais de « complotistes », de mauvais citoyens, de bombe virale, etc…
La censure et la désinformation ont désormais toute liberté pour s’exercer, sous les applaudissements de tous ceux qui sont conquis pas la doctrine officielle, à tort ou à raison. Mais la majorité a toujours raison. Donc le débat est clos, il n’y a pas de complot, seulement une pensée unique !
Peu importe si les pays les plus vaccinés, comme Israël, sont aussi ceux qui ont le plus de nouveaux cas. Peu importe si de nombreux effets secondaires graves sont apparus, personne ne veut les voir. Peu importe si l’effet de la vaccination génère de nouveaux mutants qui lui échappent. Peu importe si les vaccinés contaminés sont aussi contagieux que les autres et que par conséquent le pass-sanitaire est une escroquerie intellectuelle. Peu importe si les chiffres montrent que le nouveau mutant est beaucoup moins létal et finalement peu pathogène chez les jeunes. Peu importe si la vaccination des enfants constitue une prise de risque considérable et non justifiée… Il est simplement interdit de se poser des questions.
La pensée unique n’aime pas être contrariée dans ses certitudes. Elle est sortie du domaine de la pensée rationnelle pour entrer dans le domaine de la pensée religieuse. Nous sommes dans le sacré et toute parole qui n’adhère pas au sacré est sacrilège. Le vaccin est le nouveau Saint Sacrement. Il n’y a pas de complot, mais il y a des croyants et des mécréants. Dans l’Église, tant que les croyants sont largement majoritaires, elle est toute puissante, dogmatique et dominatrice. Mais, lorsqu’une majorité ne croit plus aux miracles, l’Église perd son pouvoir…