
Connaissez vous cette très vieille chanson de Maurice Chevalier (reprise par Jacques Dutronc bien des années plus tard) ?
« Dans la vie faut pas s’en faire,
Moi je ne m’en fais pas
Toutes nos p’tites misères
Seront passagères
Tout cela s’arrangera
Je n’ai pas un caractère
A m’faire du tracas
Croyez moi sur terre
Faut jamais s’en faire
Moi je ne m’en fais pas ! »
Et c’est ben vrai, ma p’tite dame. Fô pas s’en faire …
Seulement voilà, comme faire pour ne pas s’en faire ? La majorité des êtres humains vivent dans le stress. Et ce ne sont pas forcément ceux qui ne manquent de rien qui sont le moins stressés !
Les média vivent d’ailleurs de cela. De la crainte, de l’anxiété, de l’angoisse. A longueur d’ondes, d’images ou de pages ils nous rappellent tous les dangers de la planète. Jadis, il s’agissait principalement du village puis de la région et –enfin- du pays. Et cela faisait déjà pas mal de drames et d’inquiétudes à gérer ! Mais, aujourd’hui, nous recevons en bloc tous les malheurs de la planète entière, voire même de l’univers avec les annonces répétées qu’une ou plusieurs météorites peuvent à un moment ou un autre nous tomber sur la tête !!!
Les media vivent donc au crochet de notre peur et ils l’amplifient ! Ils ne nous montrent que les drames de la planète : les guerres, les crimes, les maladies, les jalousies de ceux qui ont un goût du pouvoir démesuré, le réchauffement de la planète, les crises économiques, etc … Les plus vils instincts des hommes sont mis en valeur par les média. Sans parler du cinéma qui nous inonde de films violents et durs et de la médecine qui récupère à son profit les dégâts occasionnés par tout cela : à elle toute seule, que de stress elle provoque ! Elle aussi vit de nos peurs …


Comment avoir foi en la beauté du monde et vivre sereinement, en confiance, avec ces « bombardements » quotidiens ? Comment « ne pas s’en faire » ?

Peut-être en devenant nous-mêmes porteurs de bonnes nouvelles ? Il existe déjà de nombreux sites internet qui se font les relais des belles actions faites par des hommes et des femmes. Je trouve cela réconfortant, positif et constructif. Et une « belle action » ne consiste pas forcément à faire un geste héroïque ! Non, non … Cela commence déjà par un sourire à son voisin (même si c’est un ronchon !), à prendre en photo la beauté du monde, à rendre hommage à tous ceux et celles qui sont anonymement dans le service aux autres ou à la planète, à planter un arbre, à économiser de l’énergie, à écouter, à comprendre, à pardonner …
Bref, un belle action est un geste, petit ou grand, qui rend la vie plus belle, plus douce. Un geste qui permet d’avoir la Foi, un geste qui permet de « ne pas s’en faire ». Et il y en a des milliards qui se font de par le monde, à chaque seconde ! Ne les oublions pas et observons les.
J’ai une idée ! Si vous partagiez avec nous toutes ces belles actions dont vous avez été témoin ? Avec des mots, avec des photos, avec des vidéos … C’est aussi la vocation de chronique-libre : partager !
Toutes et tous à vos ordis : nous attendons avec impatience vos « chroniques heureuses » !