La “Communauté Européenne » est aujourd’hui une entité sans squelette et aux contours vagues, une sorte de mollusque mal défini qui flotte sur un océan d’incertitudes ! Que manque t-il à l’Europe pour exister, pour s’affirmer et être autre chose qu’un rêve?
L’Europe n’a pas de gouvernement, pas de politique, pas d’armée et donc pas de défense. L’Europe est vulnérable, entourée de prédateurs et de moins en moins protégée par les USA, son tuteur et protecteur traditionnel, lui-même fatigué de constater combien l’Europe ne prend pas son destin en main et demeure totalement irresponsable, comme un enfant qui refuse de grandir.
L’Allemagne, piégé par son passé, n’ose pas prendre la pleine mesure de sa domination et n’exerce pas le leadership qui devrait être le sien. La France, gouvernée depuis trop longtemps par des politiciens incompétents qui n’ont pas d’autres ambitions que leur propre carrière politique, manque de ressort et s’enfonce inexorablement dans une sorte de médiocrité déprimante. L’Angleterre demeure une ile qui a toujours refusé de s’accrocher au continent et qui fera tout pour briser toute ambition européenne.
L’Europe s’est construite sans les peuples, sans que jamais les citoyens ne soient consultés sur l’admission de nouveaux membres. Elle est devenue un château de cartes branlant, sans fondation, qui menace de s’écrouler à la moindre secousse. L’Europe ne connaît pas ses propres frontières et certains voudraient même y inclure la Turquie dont le leader ne rêve pourtant que de reconstituer l’Empire de Soliman le Magnifique, sur les décombres du Moyen-Orient et des Balkans. Non seulement la Turquie, mais aussi la Russie et certains pays arabes, guettent pour se partager les dépouilles d’une Europe à laquelle plus personne ne croit, sauf quelques millions de pauvres bougres chassés par la misère et par la guerre.
L’Europe a vécu trop longtemps à l’ombre de l’Amérique qui demeure depuis 70 ans le centre d’attraction qui attire toute la jeunesse cultivée et ambitieuse. Du point de vue de la recherche universitaire ou privée, de l’innovation, de la création d’entreprise, l’Amérique attire tous les talents parce qu’elle a une politique pour cela. Pendant ce temps, chaque pays européen reste prisonnier d’un nationalisme économique dépassé et certains pays font même tout pour décourager la création et spolient ceux qui réussissent ! Les investissements sont trop souvent consacrés à subventionner des secteurs d’activité périmés, plutôt qu’à aider ceux qui innovent et qui ne trouvent pas en Europe assez de «Capital-risque ».
Du point de vue des nouvelles technologiques, l’Europe est un nain qui demeure sous tutelle US et ne représente que 2% de l’innovation mondiale dans ce domaine. Où est située la Silicon Valley européenne ? Où sont les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazone) européennes ? Le GPS est américain, Internet est américain, comme vient de le rappeler Barack Obama, avec le mérite de la franchise : « Les Etats-Unis possèdent internet. Nos entreprises l’ont créé, développé et amélioré de telle manière que l’Europe ne puisse pas lutter ». Tout est dit, l’Europe est nue, à poil, vulnérable, sans défense et sans projet ! Et pendant ce temps là nous sommes espionnés par la NSA sans que personne ne trouve à y redire… En matière de cyber-sécurité, l’Europe est aussi à la traine et vulnérable.
Le constat est amer pour ceux qui ont cru au rêve européen et qui constatent ce qu’en ont fait les minables politiciens qui gouvernent leurs provinces comme au Moyen-âge. Dans nos précédentes chroniques nous avons déjà évoqué les graves lacunes qui ont présidé à la naissance de la Communauté Européenne. Faut-il désespérer et renoncer ? Qu’est-ce qui peut encore sauver l’Europe du délitement ?
Nous le disons et le répétons, l’Europe a besoin d’un leadership qui lui insuffle un élan nouveau et des raisons d’espérer. Aujourd’hui, nous ne voyons pas d’autre candidat possible que l’Allemagne qui peut trouver là une sorte de rédemption. Autour de l’Allemagne peuvent se rassembler les peuples qui veulent construire l’Europe nouvelle, un noyau de quelques nations qui acceptent démocratiquement de se fédérer en un super Etat souverain. Ce noyau là peut devenir, au fil de années, un pôle d’attraction pour les autres nations qui accepteraient d’en partager les droits et les devoirs, sans restriction. Cet Etat Fédéral aurait tous les attributs d’un Etat fort, un gouvernement soudé, une armée forte et cohérente, une économie attractive et compétitive, une monnaie commune, des valeurs partagées et enfin une démocratie directe qui permet aux citoyens de participer activement à toutes les décisions.
Cette Europe là peut se faire à trois ou à dix, peu importe, ce qui compte c’est l’élan du cœur et la détermination. Qui aura le courage de proposer cela aux citoyens et de le mettre en œuvre ? Ce noyau serait le ferment de la nouvelle Europe que j’appelle de mes vœux et qui redonnerait l’espoir à tous ceux qui sont fatigués du spectacle que la Communauté actuelle donne d’elle-même. Se trouvera-t-il une poignée de leaders politiques européens, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, pour porter ce projet et lui donner vie ? Il n’y a pas de choix, c’est cela ou la désespérance, le renoncement et le repli sur soi mortifère. L’Europe est à l’heure du choix : vivre ou mourir.
L’EUROPE n’est pas une chimère. Le fric s’en est approprié toutes les fonctions. Ce n’est pas sa propriété, l’EUROPE appartient aux peuples des Nations qui la constitue et pas à des élus totalement déconnectés de la réalité, payés comme des princes et incapables de faire quelque chose de constructif sinon que des taxer les Etats. Les Populations n’ont aucunement besoin d’avoir une autorisation pour virer tout ce monde-là. Intellectuellement l’organisation de l’EUROPE est tenue par des usurpateurs, des grands guignols, des clouwnes de 3ème classe qui n’en ont rien à battre du devenir de leurs concitoyens. Le fric, le fric et encore le fric. Une honte et personne ne bouge. Contactez-moi, je vous dirai comment faire.
J’aime la FRANCE et pas ce qu’elle devient.
GDB
J’ignore le nombre, mais je crois que s’était entre 4 et 6 le nombre des états qui ont commencé l’union européen. Au début tout c’est bien passé jusqu’au moment où ils ont commencé à rallié les pays de l’east européen (ex-soviétique)…
Au début l’UE avait évolué qualitativement avec ; démantèlement douanière ; marché unit ; libre circulation ; l’Euro ; le parlement ; banque centrale…
Et puis il s’est mis à grandir quantitativement et est devenu une arme de lutte contre le monstre russe qui veut ramener ses princesses Ex-soviétique à son château. De la l’UE est devenu l’extention socio-économique du NATO. Et ensuite il est devenu une parade de protection contre les effets secondaires des complots de l’oncle SAM…
SAM Barak Obama envoi les armes et le minutions à DAESH qui provoque la fuite de million de Syriens et c’est l’europe qui paye…
SAM forme et finance et encourage le Wahabisme ; et c’est en Europe que se font les attentats…
SAM complote en Ukrain et le russe réagit par son GAZ et ses sanction contre l’Europe…
Ainsi de suite…
Bref ; l’expansion quantitative de l’UE est ce qui l’a handicapé d’être flexible et pragmatique pour s’adapter et pour être autonome… et c’est SAM qui s’en profite…