822 – LA FRANCE EST-ELLE LE MAILLON FAIBLE EN EUROPE?

La France aura-t-elle l’énergie et les ressources pour surmonter la crise économique sévère qui se profile, après une crise sanitaire plus douloureuse qu’ailleurs ?

Il apparait de plus en plus clairement que c’est l’excès de réponse immunitaire au coronavirus qui tue les malades, et non pas le virus lui-même. De la même façon, pourra-t-on dire que c’est la réponse sanitaire et un confinement excessif qui vont mettre à bas l’économie française ?

La phase d’autodestruction

Il faut être lucide. Lorsque survint la pandémie au Covid-19, la France était déjà malade, exténuée et très affaiblie après une année de contestations et de violences tout azimut. Elle était dans le même état qu’un patient aux multiples morbidités lorsqu’il doit se confronter à l’infection virale !

Il y eut l’épisode interminable des Gilets Jaunes qui ont entravé le travail, perturbé les petits commerces des centres ville, pour finalement se transformer en guérilla urbaine et en saccage. Ce mouvement a éloigné les touristes étrangers et il a durablement affaibli la France.

Ce mouvement fut suivi de longs mouvements de grèves qui ont gravement handicapé toute l’économie française qui n’était déjà pas florissante. Les défilés syndicaux et les manifestations diverses furent accompagnés de violences urbaines répétées avec le saccage de nombreux magasins. Le refus obstiné, par une partie importante de la population, d’une réforme des retraites indispensable, est en soi un symbole d’une société française ankylosée, peureuse, incapable d’envisager l’avenir de façon dynamique.

Tout se passe comme si le moindre projet de changement était considéré comme une brimade au lieu de l’envisager comme une opportunité et un projet d’avenir. Cette crispation sur l’acquis est le signe d’une société vieillissante qui a peur de l’avenir et préfère camper sur ses positions que de se mettre en marche.

A ce sombre tableau, il convient d’ajouter ce qu’il convient d’appeler le problème des banlieues où règne une violence quotidienne et chronique qui se déchaine à l’arrivée de la moindre émanation de l’autorité et de l’ordre. Policiers, pompiers, ambulanciers sont régulièrement pris à partie, molestés et insultés.

Peur et manque de sang froid

C’est dans ce contexte d’auto-sabotage que le coronavirus s’est abattu sur un pays sans ressort, effrayé par l’avenir et à l’immunité déprimée. Ce fut sans doute la catastrophe de trop, celle susceptible de faire basculer le pays.

C’est, en effet, une véritable hystérie collective qui s’est emparée du pays, depuis les plus hautes sphères de la santé jusqu’au citoyen de base. Des décisions irrationnelles et excessives furent édictées. Chacun en redemandant plus, jusqu’à se barricader chez soi et n’en plus sortir. Les media en rajoutaient avec des images apocalyptiques qui préfiguraient la fin du monde. On a vu des personnels de santé affolés, des agonisants entourés de personnages en scaphandre, et enfin des alignements de cercueils.

Tout s’est passé comme si la peur avait été mise en scène pour affoler les populations et les rendre dociles. La société a été bloquée, paralysée, tétanisée, incapable de réagir, attendant la mort…

On a vu l’interdiction des marchés de plein air, au profit de l’air confiné des supermarchés, l’interdiction de se promener en forêt, sur les plages ou dans les parcs, alors que c’est d’air pur dont les gens ont besoin, l’interdiction faites aux pharmaciens de vendre des masques dont tout le monde manque cruellement… Des décisions irrationnelles et irréfléchies, à l’encontre du bon sens. Cela a donné l’impression d’une direction de la santé brouillonne, dépassée par les évènements.

La police s’est montrée plus zélée à poursuivre les joggeurs inoffensifs que les trafiquants de drogues qui pullulent dans le Nord-Est parisien ou à intervenir dans les banlieues où règne, selon les dires de la police elle-même, une « impunité généralisée » Et où nombre de citoyens hurlent leur haine de la France!

On aurait pu penser que pareil déploiement de moyens génère une maitrise parfaite de l’épidémie, et en tout cas mieux qu’ailleurs. Ce n’est malheureusement pas ce qui s’est passé, si on compare le taux de morbidité et de mortalité avec les pays qui ont pris des mesures plus modérées.

En effet, pendant ce temps-là, de l’autre côté du Rhin, on nous dit que « tout est sous contrôle », sans panique, bien coordonné, avec finalement des taux de mortalité et de morbidité 4 fois inférieurs à ceux de la France. L’Allemagne se met au boulot, la France a peur ! Tout est dit…

Un journal français a ainsi résumé la situation : « La France vit des heures de désillusion aussi profonde que celles qu’elle avait connues en mai 1940. La France pensait avoir le meilleur système de santé du monde, comme elle était convaincue d’avoir la meilleure armée du monde en 1940. Et puis, sous nos yeux, tout s’est effondré à une vitesse inimaginable… Cette génération de hauts responsables de la santé en France est en train d’entrer dans l’Histoire comme les généraux de l’armée française en 40. Une caste de petits chefs, de techniciens imbus de leur position, de leur suffisance, qui, face au coronavirus, avaient une guerre de retard, comme la plupart des généraux de 1940, qui se croyaient encore en 1918. »

Qu’est-ce qui a fait la différence ?

Il est encore tôt pour tirer toutes les conclusions mais je trace déjà deux pistes. Tout d’abord une piste sanitaire. Il est bien connu que les français sont les plus gros consommateurs de médicaments du monde et sont souvent mal renseignés sur les multiples effets secondaires de ces médicaments. La pollution médicamenteuse affaiblit l’organisme.

Ceci soulève la question suivante : quels furent les médicaments administrés aux malades du covis-19 hospitalisés ? Une panoplie de médicaments toxiques peut faire plus de mal que de bien. Je suspecte que l’antiviral Remdésivir, hautement toxique, fut largement prescrit sans aucune preuve de son efficacité ! Le covid-19 génère un orage de cytokines qui provoque une inflammation de l’endothélium vasculaire, une diminution du flux sanguin dans la microcirculation et, finalement, une thrombose pulmonaire qui emporte le malade par asphyxie. Alors qu’il convient seulement de modérer les cytokines avec un antiinflammatoire et un fluidifiant du sang naturel, type oméga-3.

Et puis, il y a le sempiternel problème d’une mauvaise organisation de l’administration française, trop lourde et trop centralisée. Le parallèle est frappant entre une Chancelière allemande qui délègue aux Lander le soin de gérer l’intendance et un Président Français qui, sous la tutelle d’une armada de conseillers, décide de tout, y compris des moyens de traitements.

Mal conseillé par des « experts » qui ouvrent le parapluie et se livrent à des batailles d’ego, il sort l’artillerie lourde du #restezchezvous, valable pour tout le monde, sans distinction d’âge, de fonction ou de lieu. Il est clair que la haute administration sanitaire fut au-dessous de tout, voulant tout contrôler, régenter, diriger et ne laissant aucune latitude aux médecins, littéralement sous-tutelles !

L’Etat autoritaire régit la vie de chacun à coups d’attestations dérogatoires, de contrôles policiers et d’une pluie d’aides diverses. Comme l’a écrit un député qui prêche malheureusement dans le désert: « Cette crise révèle que l’Etat a été le problème plus que la solution ».

Mais il semble que les français en redemandent, ils veulent toujours plus d’Etat, ils veulent se mettre en dépendance. Les Régions, rongées par la bureaucratie, n’ont aucune autonomie réelle, et doivent toujours en référer à Paris. « Tous les talents semblent enkystés sous des couches administratives » écrivait de l’étranger un fin observateur de la société française, dans le journal Le Temps, et qui ajoute : « la puissance publique française peine à mouliner des idées neuves ».

Une économie administrée

Selon les informations, les français vont crouler sous les milliards qui leur tombent du ciel, comme par miracle ! Le gouvernement compte désormais en centaines de milliards ! Personne ne sait encore d’où peut venir cet orage bienfaiteur, mais les citoyens semblent satisfaits de tant de gratitude.

On parle d’aides tout azimut et même de nationalisation. « La France renoue avec son péché mignon : l’économie administrée », écrivait un journal français. Après avoir broyé, depuis des décennies, par les impôts et les réglementations, les artisans, les commerçants, les PME et tous ceux que la France compte de talents, les pouvoirs publiques font soudain des largesses démesurées.

Dans l’imaginaire populaire, l’argent coule de source, il suffit de le prendre aux riches, c’est aussi simple que cela. La France n’aurait donc aucun problème de financement… Le réveil risque d’être douloureux.

L’endettement c’est merveilleux ! Mais seulement à deux conditions : trouver des prêteurs et obtenir des taux d’intérêt avantageux. Nul ne peut garantir qu’elles seront réunies encore longtemps, lorsque nous allons nous réveiller du confinement. La finance est basée sur la confiance et lorsque le doute se met dans les esprits, cela peut aller très vite…

Il est vrai que les esprits les plus rêveurs imaginent déjà qu’une telle dette ne sera jamais remboursée et qu’il suffira de l’annuler ! Les Argentins ont déjà eu la même illusion… et regardez maintenant où ils en sont.

Pendant que les français restent confinés et claquemurés, les Allemands et bien d’autres se remettent déjà au travail. Ils ont mieux géré l’épidémie et seront beaucoup moins endettés. Au sortir de cette crise, ils seront donc plus performants et la France encore plus handicapée, encore plus administrée ! Nul ne sait ce qui peut advenir…

La France pourra t-elle tenir son rang au sein de l’Europe et de la zone euro ? Sera-t-elle le maillon faible ? Va-t-elle mourir, étouffée par son administration, plus sûrement qu’avec le coronavirus ? Les français peuvent se rassurer en prédisant que le cas de l’Italie sera peut-être pire… L’année n’est pas finie et les temps à venir vont être très difficiles.

 Cette chronique peut faire grincer les dents de quelques-uns qui n’aiment pas que l’on critique leur pays ! Sachez seulement que cette sévérité est proportionnelle à l’amour que je porte à mon pays…

Réagissez, donnez votre point de vue…

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4 commentaires

  1. Malheureusement absolument d’accord avec vous.
    Je préciserai que cela débute il y a quarante ans. Il suffit de regarder la gestion budgétaire tout gouvernement successif confondu, une education nationale dispendieuse avec des résultats qui se dégradent et des enseignants mal payés (organisation inefficace), idem pour la santé. Les citoyens de ce pays ont aussi une responsabilité: citoyens raleurs, ayant peu le sens des responsabilités collectives, …, bref relativement ingouvernables ( même les maires n’ont plus envie de renouveler leur mandat).
    Les politiques ne sont pas des démocrates: dans l’opposition vous contestez tout, même lors de propositions favorables.
    Les médias en concurrence cherchent à faire le BUZZ, au détriment d’informations basees sur des enquêtes approfondies: consequence les informations martelées « induisent » un prisme déformant de messages qui s’impriment dans l’inconscient collectif de « bénis oui oui « scotchés devant leur télé ou leur tablette.
    Les réseaux sociaux globalement réceptacles de commentaires « fake news » ou « complotistes » sans parler des influenceurs…
    La valeur travail s’estompe, l’assistanat progresse.
    Le respect de l’ordre régresse, le désordre progresse (des parties de territoires sont abandonnées par l’Etat régalien: force de l’ordre, pompiers, docteurs’,urgences sont caillasses
    La France s’enfonce petit à petit.
    Désolé d’etre si négatif, mais je ne voie pas arriver de groupes de femmes et d’hommes providentiels.

    1. Je pose le même diagnostique que vous sur l’évolution (ou l’involution et la régression) de la société française… Je ne vois malheureusement pas de remède puisque la grande majorité des français semble aveugle !…

  2. bonjour M Ponroy,

    depuis le début de cette épidémie, les représentants de la médecine et science officielle disent sur certains plateaux TV ou la radio qu’ils découvrent ce coronavirus. Après recherche dès le début sur internet voici ce que certains scientifiques disaient des coronavirus et sras, tout y est décrit, on est en 2016 et en 2018 :

    1) une étude datant de 2016, d’un collectif de chercheurs canadiens que personne n’a encore invité et qui concluent ainsi une publication sur le HCov (le Corona qui nous concerne serait un Sars, mais vu qu’il mute beaucoup…) ( © médecine/sciences – Inserm ) pierre.talbot@iaf.inrs.ca

    https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2016/08/medsci2016328-9p696/medsci2016328-9p696.html

    “(…) Les HCoV ne sont pas confinés qu’aux voies respiratoires. Ils peuvent atteindre le SNC [ 4 ] (système nerveux central) possiblement via des nerfs connectant les voies respiratoires à l’encéphale, comme le nerf olfactif. En effet, suite à une infection par la voie intranasale, nous avons pu mettre en évidence, en utilisant un modèle murin, que la souche HCoV-OC43 atteint l’encéphale où il se dissémine, d’abord au niveau du bulbe olfactif puis dans plusieurs régions du cerveau et de la moelle épinière [ 5 ] ( Figure 1 ). L’association directe entre les HCoV et les neuropathologies n’est pas établie à grande échelle. Mais le potentiel neuro-invasif de HCoV-OC43, l’une des souches les plus prévalentes, étant à l’origine du tiers des infections des voies respiratoires supérieures, a été souligné par de récents cas d’encéphalites [ 6 ]. Les capacités neuro-invasives naturelles des HCoV ont été confirmées, sans doute possible, par la détection dans les cerveaux humains de l’ARN viral des souches HCoV-OC43 (de façon plus significative chez les personnes atteintes de sclérose en plaques comparées aux témoins) et HCoV-229E, et de l’ARN du virus infectieux du SARS-CoV [ 7, 8 ]. (…)”

    et Conclusion de la publication

    ” ‘…) Bien qu’étant des pathogènes respiratoires, nous savons depuis plus d’une décennie maintenant que les coronavirus humains sont naturellement neuro-invasifs et neurotropes. Nos résultats récents mettent en lumière que le HCoV-OC43, une des souches circulantes les plus prévalentes, possède également un potentiel neurovirulent associé, au moins en partie, à la conformation de la glycoprotéine virale S qui peut, ou non, subir un clivage protéolytique. Toutefois, il apparaît que le clivage de cette protéine représente une adaptation avantageuse pour le HCoV-OC43 puisqu’elle limite les conséquences néfastes de l’infection au niveau du SNC (système nerveux central). En effet, ce virus moins « agressif » induit peu de symptômes neurologiques et n’a que peu d’impact sur la survie à court terme des souris infectées. Il est donc possible que cette adaptation favorise l’établissement d’une infection virale persistante au niveau du SNC. Les souris chroniquement infectées par HCoV-OC43 développent couramment des neuropathologies à long terme. On peut donc penser que la diminution de la virulence à court terme de la souche HCoV-OC43 en particulier, et des coronavirus humains en général, en cours d’évolution, pourrait survenir au prix de l’augmentation collatérale de son potentiel neurodégénératif sur une longue période. Au vu des capacités neuro-invasives des HCoV chez l’humain, il est par conséquent plausible de penser qu’un virus respiratoire, apparemment inoffensif et circulant bon an mal an à travers le monde entier, pourrait s’établir et persister au niveau du SNC humain en étant potentiellement associé au développement ou à l’aggravation de maladies neurologiques comme la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, ou encore des encéphalites récurrentes. Des études approfondies permettant à la fois de mieux comprendre les processus adaptatifs des coronavirus humains neuro-invasifs et leur potentielle association à diverses conséquences neurologiques, sont plus que jamais justifiées et nécessaires. (…) ”

    2) une thèse à lire de Ariane Bonnin (juillet 2018) découvert par hasard (ou pas) sur les coronavirus, dont le SRAS. https://pepite-depot.univ-lille2.fr/nuxeo/site/esupversions/5438cc12-c3c5-44d1-9fce-f6290da83c25

    Cette thèse évoque des médicaments, mais pas la chloroquine ni l’hydroxychloroquine, car le Dr Raoult ne l’avait pas encore testé. cette étude indique aussi le type de tests à faire en cas de Sars, on découvre qu’on est loin du compte :

    ” (…) De manière générale, le diagnostic viral inclut la culture, la détection rapide d’antigènes, la RT-PCR (Reverse Transcription Polymerase Chain Reaction) et les tests sérologiques, la disponibilité et la sensibilité de ces tests variant selon le virus étudié. Les prélèvements biologiques appropriés pour les tests incluent des aspirations rhinopharyngées, des écouvillonnages nasaux et trachéaux, des prélèvements d’expectorations et des prélèvements de lavages broncho-alvéolaires. Dans le cas du SARS-CoV, il est également possible d’effectuer des prélèvements de selles (Pozzetto and Groupe Révir, 2007). (…)

    (…) L’acquisition et le réarrangement des glycanes présents à la surface du virus permet une évolution constante du virus et un échappement à la neutralisation par les anticorps. Cette évolution constante des glycanes à la surface des glycoprotéines explique pourquoi une grande partie des N-glycanes de la protéine S participe à la protection contre la neutralisation. Il faudrait déterminer si les N-glycanes présents dans le domaine S2 sont également impliqués dans la protection de la protéine S contre la neutralisation par les anticorps. (…)

    3) et enfin, d’autres recherches aujourd’hui avec les mots clès thromboses+coronavirus+crisper renvoient à des sites tels Pasteur ou d’Etudes médicales qui sont stupéfiantes et trop longues ici à donner mais qui mettent en lien la protéine S, la charge Cytokiniques, la thrombose et l’AdN

    Je vous remercie de votre attention

    1. Merci beaucoup pour ces précisions importantes qui démontrent en effet que les spécialistes en virologie auraient dû en savoir beaucoup plus sur le covid-19 ! Pour masquer l’impréparation des services de santé, il était plus simple de se retrancher derrière l’ignorance…
      En 2015 Bill Gates avait fait une présentation intitulée: “La prochaine pandémie: nous ne sommes pas prêts”.
      Il y eut deux épidémies au coronavirus, SARS et MERS, qui n’ont pas fait bouger les autorités sanitaires.
      Plusieurs pays, dont les USA et la Grande Bretagne ont réalisé des exercices de simulation d’une pandémie, mais tout cela est resté théorique et suivi d’aucune mesure pratique.
      A Genève, le Conseil Mondial (GPMB) a publié un rapport mettant en évidence “le manque de préparation dans le cas d’un virus respiratoire violent” !
      Tout cela n’a servi à rien… L’homme n’aime pas les Cassandre et préfère rester résolument optimiste! C’est la même chose pour la pollution chimique ou le réchauffement climatique. On voit venir la catastrophe, mais on ne bouge pas, comme tétanisé !

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