La côte africaine est à une encablure d’ici. Les plages des environs, autour de Tarifa, ont vu débarquer, au petit matin, des milliers de jeunes qui arrivent hagard et affamés après une nuit de mer. Si j’étais un jeune Africain aujourd’hui, je rêverais sans doute, comme tant d’autres, d’accoster sur les rives de cette Europe mythique, sorte d’eldorado enchanté. Je serais même prêt à risquer ma vie pour une traversée sur un radeau d’infortune. Je ne saurais rien de la dure réalité qui m’attend en face car le rêve est plus fort que tout. Personne ne m’aura expliqué que l’Europe est vieille et fatiguée, incapable pour l’instant de me proposer un avenir digne.
Dans le numéro du mois de Mars 2011 de Scientific American, on trouve 9 pages payées par le gouvernement Allemand, et qui font l’apologie de la technique et de la recherche de ce pays. Le but de cette initiative consiste clairement à attirer des diplômés de haut niveau, en provenance du monde entier, pour venir renforcer les performances allemandes en matière de hautes technologies.
On ne peut que saluer cette orientation vers une « immigration choisie ». Les media nous parle volontiers d’immigration sans jamais mentionner la qualité du migrant. Or, l’immigration de jeunes africains sans qualification, ne parlant pas la langue et parfois même illettrés, n’a rien à voir avec l’immigration de techniciens spécialisés ou de diplômés de haut niveau.
Il existe en Europe quantité de « bonnes âmes » qui nous proposent d’ouvrir largement nos portes à des vagues de migrants qui se pressent aux frontières. Sous l’apparence d’une bonne action se cache une attitude irresponsable et coupable. Laisser venir des gens sans qualification et auxquels nous n’avons pas de travail à offrir conduit inévitablement à la marginalisation de ces populations, coupées de leurs racines et livrées à elles-mêmes. Les effets sont doublement négatifs car ils conduisent d’une part à la délinquance et d’autre part à l’ostracisme de la part des habitants. Chez tous les jeunes du monde, l’oisiveté, l’ennui, le désoeuvrement et le manque d’argent débouchent sur la colère et l’agressivité.
En France, où les tabous et les interdits sont nombreux, il n’est pas fait de distinction ethnique dans les statistiques de la criminalité. Ces informations sont disponibles en Suisse où l’on a moins peur de regarder les réalités en face. En 2010, par exemple, 36% des prévenus pour infraction au code pénal sont des étrangers. Les statistiques concernant la population carcérale sont encore plus édifiantes puisque 91% des prisonniers en Suisse sont des étrangers et 57% sont musulmans ! Ces statistiques nous apprennent que la criminalité des ressortissants du Nigeria, de l’Angola, de la Côte d’Ivoire, de la république Dominicaine et de l’Algérie est de l’ordre de 6 fois supérieur à celle des Suisses ou des étrangers européens. Ceci prouve bien que les populations déplacées et coupées de leurs racines culturelles sont plus fragiles et sombrent plus facilement que d’autres dans la violence et le crime organisé. C’est ainsi que la mafia albanaise contrôle 70% du marché de l’héroïne en Suisse et en Allemagne. Elle contrôle également 75% de la prostitution de certaines grandes villes européennes comme Londres.

Ces chiffres ne sont pas là pour attiser la haine ou le ressentiment mais pour ouvrir les yeux de ceux qui ne veulent pas voir la réalité en face. L’angélisme et l’aveuglement ne sont pas des réponses adéquates à un défi majeur qui s’offre aujourd’hui à l’Europe. Il est évident que les pays qui ne sauront pas protéger leurs frontières, contrôler les flux migratoires et choisir leurs migrants seront profondément déstabilisés et entraînés dans la spirale de la violence, avec comme conséquence une exacerbation du racisme. Les « belles âmes » qui plaident le contraire sont des pousses au crime !
Puissent les pays européens prendre conscience que l’immigration sans contrôle constitue aujourd’hui leur plus grand défi car elle conduit inéluctablement au rejet, à l’exclusion, à la haine et au racisme. Notre compassion est justifiée, mais si nous voulons aider les jeunes Africains, il serait sans doute plus judicieux de favoriser là-bas un enseignement technique de qualité, et d’investir quelques capitaux pour stimuler l’agriculture, l’industrie et le tourisme.
Si j’étais un jeune Africain je voudrais que l’on m’explique que l’Europe est à bout de force et que l’avenir appartient à l’Afrique. Tout est à faire et c’est là que j’aimerais retrousser mes manches…
Citation du Jour :
« L’aide doit créer les conditions qui permettent de se passer d’elle ».
Barack Obama, Le discours d’Akra, 11 Juillet 2009.
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Diagnostic percutant.