Vous l’avez sans doute remarqué, l’homosexualité est à la mode. C’est très tendance. Dans les nouveaux films, il y a souvent le gentil couple homo, serviable, aimable, joyeux, bien intégré, bref, bien sous tout rapport.Telle est l’image idyllique servie par les médias qui font la promotion de l’homosexualité.
C’est souvent à l’adolescence que les choses se mettent en place. Imaginons que nous ayons 16 ans, dans cette période incertaine pendant laquelle nous cherchons à savoir qui nous sommes, nous cherchons à comprendre le jeu de l’amour et du hasard auquel jouent les adultes et nous nous essayons aux plaisirs de la séduction. Nous sentons monter en nous une sève forte qui met nos sens en émoi.
Puis un jour, un adulte s’intéresse à nous, il nous sort de notre réserve et de notre timidité. Cela peut-être un éducateur, dans la trentaine, il est très gentil et les élèves le jugent cool. Il nous fait quelques compliments, il nous regarde et sait nous mettre en valeur. Il va souvent encourager les élèves lors des épreuves sportives et il a toujours deux ou trois « groupies » autour de lui. Un jour, il nous fait un petit cadeau, il nous écoute, il nous invite à prendre un café. Puis nous sommes flattés d’être invité à son anniversaire avec ses amis adultes. On se sent enfin compris par quelqu’un. On se rapproche, on parle, on se confie et se crée une sorte d’intimité. Un soir, à l’occasion d’une promiscuité, une main se pose sur notre genou. Nous ne bougeons pas et la main devient caresse. Notre cœur se met en émoi et nous sommes étonné de constater que notre sexe, lui aussi, est surpris par la caresse. Ainsi commence l’initiation…Nous ne naissons pas homosexuels, mais, si le terrain est propice, nous sommes initiés pour le devenir. Or, à l’adolescence, tout pousse sur des terres encore vierges.
Toute énergie naît de la différence : différences de potentiel, de niveau ou de pression. La vie naît de la différence des sexes. Symboliquement le soleil féconde la terre. L’harmonie naît des contraires. C’est en ce sens que l’homosexualité est une déviance. Mais la différence sexuelle n’est possible que si nous avons une claire identification de nous même. L’homosexualité trouve donc aussi son origine dans un défaut d’identification. Nous ne savons pas qui nous sommes tant que nous ne sommes pas identifié à notre parent du même sexe. Mais ceci nécessiterait un plus long développement psychologique.
En ce sens on peut dire que l’homosexualité a quelque chose de stérile et de mortifère car elle n’est pas créatrice. C’est narcisse, amoureux de lui-même, qui contemple son reflet dans l’eau du bassin dans lequel il va se noyer. L’Alter ego nous renvoit notre image et ne peut participer à un processus créatif. Les couples homosexuels sont donc dans une sorte d’impasse, de cul-de-sac, sans perspective, sans possibilité de s’insérer dans la lignée humaine, car stériles par définition.
Nous connaissons tous des homosexuels, ils sont nos amis, nos enfants ou petits-enfants. Nous avons de l’amitié ou de l’amour pour eux. Nous pouvons aussi avoir de la compassion car nous sentons en eux comme une sorte de détresse et de solitude, sans doute parce qu’ils se sentent un peu en dehors de l’ordre du monde, en dehors de la nature des choses et de l’harmonie cosmique. Cette dysharmonie fondamentale est sans doute à l’origine de la très grande instabilité des couples homosexuels, chacun étant sans cesse dans la recherche de son alter ego et toujours déçu. Il y a quelque chose de pathétique dans la recherche éperdue de son double, comme un adolescent. Dans ce contexte l’homosexualité est en quelque sorte un amour inabouti, comme un mirage vain. C’est un refus de la différenciation sexuée, comme un œuf immature, indéterminé.
Je ne peux m’empêcher de penser que la formidable expansion de l’homosexualité, dans nos sociétés occidentales, constitue un symptôme qui correspond à une peur fondamentale de la vie et à un refus du futur. Il se peut aussi que l’homosexualité soit la résultante d’une société immature. On reste entre camarades du même sexe, comme à l’adolescence. L’autre sexe fait peur car il est synonyme d’un engagement adulte et il est synonyme aussi de procréation, c’est-à-dire d’une ouverture vers l’avenir. Si l’on considère l’homosexualité d’une part, la stérilité qui concerne un couple sur 6 d’autre part et, enfin, les désirs d’enfants qui surviennent après 40 ans chez de nombreux couples, nous avons alors toutes les caractéristiques d’une société frileuse qui refuse l’avenir. Si l’on se place du point de vue de l’évolution, il est possible d’en conclure que l’homosexualité serait une des réponses de la nature pour réguler la prolifération de l’espèce qui approche les sept milliards d’individus.
D’une façon plus lapidaire, je pourrais dire que le boum de l’homosexualité est le signe d’une société à bout de souffle. En ce sens l’homosexualité n’est pas facile à vivre et nous pouvons comprendre cette quête pour adopter un enfant afin de donner un sens à une vie qui se trouve dans une impasse. On va faire son marché pour ramener un enfant made in Bengladesh ou made in Haïti. Il faut, d’une façon ou d’une autre, que l’homosexuel s’insère dans le processus créatif et ce n’est sans doute pas un hasard si la création artistique fait souvent partie des talents des homosexuels, comme s’il s’agissait d’un besoin vital pour s’accomplir, dans un effort désespéré pour laisser une trace. L’essence de la vie repose sur la transmission pour se survivre à soi-même.
Citation du Jour :
« L’amour, c’est l’harmonie des contraires »
Platon (Le Banquet)
Visiblement, cher Monsieur, vous ne connaissez pas grand chose de l’homosexualité pour en disserter d’une manière si légère et si hasardeuse. Tout sonne faux dans votre texte ! Une plus grande visibilité de l’amour entre deux personnes de même sexe ne signifie en rien un quelconque phénomène de mode ! Il suffit de lire le témoignage du plus grand nombre d’entre eux pour s’apercevoir que cette visibilité leur est interdite sous peine au minimum d’insultes ou de “tabassage”, au pire de mise à l’écart professionnelle ou du renvoi de la maison familiale pour les plus jeunes.
Sous-entendre une initiation d’un adulte sur un adolescent comme genèse d’un comportement homosexuel, est d’une aberration telle lorsqu’on sait que quand on est pédé et qu’on est jeune, toute personne aînée de 3 à 4 ans minimum est déjà considérée comme “vieille” et donc indigne d’intérêt !
Après, on peut “éculubrer” sans fin sur la complémentarité, l’alter-égo, l’harmonie des contraires, la psychologie et l’éducation, la création artistique, la transmission, etc. … !
Il n’en reste pas moins, en dehors des cas vraiment marginaux d’opportunisme, que l’homosexualité n’a jamais été un choix, mais un état qui s’impose à la personne, de la même manière que vous n’avez pas choisi votre hétérosexualité, je suppose !
Sortez de vos clichés et de vos ornières toutes tracées et de la pensée unique et osez l’audace des chemins de traverses, c’est un peu le leitmotiv de ce blog, non ? Alors, s’il vous plaît, allez à la rencontre de jeunes ou moins jeunes homos et donnez leur d’ouvrir leurs coeurs. Vous vous apercevrez que le discours est bien différent de ce que la médiatisation et les lobbies veulent bien vous faire croire ou vous laisser entendre. Et que avant d’être homosexuel(le), un homme ou une femme est d’abord une personne qui a soif d’aimer et d’être aimé.
Juste une question d’amour, en somme ! Pas un phénomène de mode !
La pédophilie n’est pas synonyme d’homosexualité. Veuillez revoir la définition. Qui sommes-nous pour juger ce qui est bien ou mal dans ce cas. L’amour reste l’amour, au plus pur sens du mot. L’éducation judéo-chrétienne nous a brouillé l’esprit de part en part… je dis judéo-chrétien car je ne connais pas les autres religions. ”Cessons de voir constamment une diférence !”
Monsieur, je crois qu’il est l’heure pour vous d’assumer votre propre part d’homosexualité… La nature dans son ensemble est duelle, et la nature humaine n’y fait pas exception. Ce n’est pas la société qui est régulatrice (bien au contraire) mais c’est la nature qui l’est… Quant à la PEUR : qui a le plus de l’avenir ? les homosexuels et la société? ou Vous ?
Une chose est sûre le lavage de cerveau de la MORALE bien pensante a parfaitement réussi… Dieu est un ange et un ange est asexué…
Vous mélangez un peu tout dans vos propos, le tout teinté d’une pseudo analyse psychologique pas franchement convaincante…
J’appui en tout point les propos de Loquito et de Martine.
Sortez de votre souffrance et AIMEZ (vous d’abord et les autres en suite)… L’amour n’a pas de sexe…
Soyez sans crainte la révolution homosexuelle n’est pas en marche et l’hétérosexualité a encore de beaux jours devant elle….
J’ai juste une question : les hétérosexuels ont-ils l’exclusivité de l’amour ? Je ne le crois pas car procréer pour assurer la survie de l’espèce : c’est cela qui est un acte de peur et un acte désespéré…. Ce n’est pas toujours (loin s’en faut) un acte d’AMOUR !!!
Réponse toute simple à votre faux jugement : on ne choisit pas d’être homosexuel.
Un tout petit peu de tolérance serait la bienvenue.Et le prétendu lobby “gay”n’existe pas.De la clairvoyance avant toute chose et l’humanité portera, enfin, son nom.
J.M.R. du Nord
Dans les pages de chronique-libre il n’y a pas de sujet tabou. Nous essayons de comprendre les comportements de nos sociétés modernes et aussi les comportements des individus. Il est vrai qu’il n’est jamais facile de parler d’homosexualité tant le thème est sensible. Mon point de vue est celui d’un observateur extérieur qui regarde sans jugement. Contrairement à ce que semblent affirmer certains commentaires précédents je ne pense pas que l’on naisse homosexuel. Je crois que divers facteurs extérieurs concourent à orienter notre sexualité dans un sens ou dans un autre. J’estime que l’homosexualité provient de divers causes: certainement une certaine sensibilité individuelle au départ, ensuite les circonstances de la vie qui permettent telle ou telle rencontre et qui peut constituer le facteur déclenchant, enfin et surtout une orientation psychologique qui se détermine dans l’enfance dans la relation triangulaire papa, maman et enfant. Je reviendrai sur cette triangulation dans une prochaine chronique car je crois que c’est là que tout se joue dans l’inconscient.
Je vous remercie pour vos commentaires qui prouvent que le thème de l’homosexualité ne laisse pas indifférent.
J’ai aimé cet échange entre l’auteur et les lecteurs (commentaires).
Je trouve que l’article offre une façon de voir les choses d’un autre angle de vue.
Il n’est ni contre ou pour l’homosexualité il ne fait que se poser des questions et essayer d’y donner une réponse naissant de sa propre intuition et compréhension.
Comme lecteur les commentaires inscrits sur cette page sont un peu nerveux fâchés choqués
et l’article et la réponse de l’auteur sont très sereins et calmes.
J’ai cotoyé des homosexuels plus hommes que femmes (collègues de travail ou coiffeurs)
et il y en a qui sont à l’aise avec leur vie leur orientation et sont capables d’aimer, de donner et de recevoir. Et il y en a d’autres qui se recherchent encore et encore et que leur relations amoureuses si on peut les appeler ainsi sont basées sur une attirance sexuelle éphémère…
Cependant, cette remarque est valide aussi pour les couples hétéro….
Bonne lecture à tous et soyez indulgents envers les autres ceux qui sont différents de vous que ce soit par leur orientation, leurs origines, leurs couleurs, leur religion et biensûr leur divergeance de point de vue!
Si on veut que les autres acceptent notre différence il faut commencer par accepter d’être différent et par conséquent accepte que l’autre l’est aussi…
J’aime bien vos chroniques mais franchement celle la est vraiment stupide. Vous n’avez jamais pensé que s’il y’ a plus d’homosexuels c’est peut-être parce que la société a évoluée et non régressée comme vous semblez croire. Les homosexuels ont moins peur de s’affirmer qu’avant.
Merci de votre commentaire. Pour mieux comprendre mon analyse de l’homosexualité, vous pouvez lire la chronique 167: “A qui êtes vous identifié ?”