L’agonie de la Grèce est le principal feuilleton qui occupe la finance mondiale depuis deux ans. Nous en sommes à l’acharnement thérapeutique contre tout bon sens. Il existe pourtant quelques solutions simples pour sauver la Grèce !…
Vous devez nous trouver bien présomptueux d’affirmer, d’une part que la Grèce peut être sauvée et, d’autre part, de prétendre qu’il existe des solutions simples. Mais nous allons voir cela dans un instant. Depuis le début de la tragédie Grecque nous affirmions qu’il n’existe qu’une seule solution pour sauver la Grèce, c’est de la faire sortir de la zone Euro sans payer ses dettes et de redémarrer à zéro. Si cette stratégie avait été suivie dès l’origine, nos banques auraient déjà épongé leurs pertes et la Grèce serait sur le chemin de la convalescence. Hélas, les gouvernements Européens ont suivi une autre voie qui consiste à continuer à prêter à la Grèce, mais à des taux usuriers tels que le malade est sûr d’en mourir! Je ne crois pas que l’on règle un problème d’excès de dettes en augmentant encore la masse de la dette et les taux d’intérêts. Nous allons abandonner 100 milliards d’Euros de dettes et l’Europe est sur le point de prêter 120 milliards supplémentaires à la Grèce, sans aucun espoir d’être jamais remboursé et avec la certitude que cela va permettre à la Grèce de sombrer corps et biens, tel le Concordia, ce navire de croisières de luxe qu’un commandant irresponsable a jeté sur des rochers en mer méditerranée.
Néanmoins, nous n’en sommes pas restés là de nos propositions car nous avons exploré de nouvelles pistes alternatives qui permettraient à la Grèce de sauver sa mise, la tête haute :

1 – Heureusement pour elle la Grèce a un passé prestigieux qui a nourri notre civilisation depuis des millénaires. C’est dire que nous lui devons beaucoup. Depuis le 18ième siècle un nombre incalculables d’amateurs d’antiquités, de marchands d’œuvres d’art, de chasseurs d’épaves et d’aventuriers en tout genre ont écumé les sites célèbres de la Grèce antique et ont emporté avec eux un grand nombre de chefs d’œuvre que nous allons admirer gratuitement dans nos musés nationaux, durant les journées pluvieuses d’hiver. La victoire de Samothrace qui orne le musée du Louvre ou les fresques du Parthénon dont s’enorgueillit le British Museum ne sont que des exemples parmi des milliers d’autres…
Disons le franchement, la quasi totalité des œuvres exposées dans le département des antiquités Grecques des musées internationaux a été purement et simplement volée ! En 1788, le comte de Choiseul, ambassadeur de France à Constantinople, ordonnait à son vice-consul à Athènes « de piller dans Athènes et son territoire tout ce qui est pillable ». En 1806, Lord Elgin ramena à Londres tout ce qu’avait pu lui laisser

son confrère Français : en particulier il n’hésita pas à décoller plus de 100 mètres des frises en marbre blanc du Parthénon ! Nous ne plaidons pas pour une restitution, mais pour une mise aux enchères de toutes ces œuvres, au plus offrant, et versement à la Grèce des sommes récoltées. Quand on considère les sommes astronomiques atteintes par certaines croutes contemporaines, nous pouvons légitimement espérer renflouer ainsi les caisses de l’Etat. Vous voyez pourquoi je plaide pour que la Grèce ne rembourse pas ses dettes: tout le monde serait quitte !…

bonjour ,
savez-vous qui était SOLON ?
Solon est considéré comme le père de la démocratie grecque et savez-vous ce qu’il a fait en premier lieu : il a annulé les dettes du peuple , ayant bien compris avant tout le monde qu’il ne servait à rien de presser les gens comme des citrons ,
Car cela ne ferait qu’aggraver la situation et personne ne récupérerait son argent , bien au contraire,
à bon entendeur , salut
roger