Vous avez tous entendu parler des BIG DATA, ces masses de données que nous laissons derrière nous, lorsque nous nous déplaçons, lorsque nous téléphonons, lorsque nous utilisons notre carte de crédit, lorsque nous surfons sur internet, lorsque nous postons des photos sur Facebook ou lorsque nous bavardons sur Tweeter.

Par exemple, le fait que vous lisiez chronique-libre, vous donne une typologie particulière qui vous caractérise au sein des Big-data. Ces traces virtuelles que nous laissons tous derrière nous, sont parfois dénommées « digital bread crumbs », miettes de pain numériques, en hommage sans doute au Petit Poucet ! Ces traces en disent plus long que vous imaginez sur chacun de nous. Cela pourrait transformer notre vie privée en cauchemar, comme vient de le montrer l’espionnage tout azimut des services américains, ou bien, cela pourrait constituer aussi les bases d’un monde plus prospère et plus sain.
Jusqu’à peu, les économistes et les spécialistes des sciences sociales étudiaient les sociétés avec des modèles simplifiés, sous forme de grandes masses dont ils évaluaient les comportements avec des moyennes mathématiques. Aujourd’hui, la technologie numérique permet à des milliards d’individus d’échanger des idées, de l’argent, des biens ou des blagues. Cette masse de données traduit nos goûts, nos comportements, nos centres d’intérêt. Par exemple, il est facile aujourd’hui de savoir, avant vous, si vous avez un fort risque de devenir diabétique, en suivant le type de restaurants auxquels vous allez volontiers et la typologie de ceux que vous avez l’habitude de côtoyer !
Les chercheurs en sciences sociales peuvent localiser les groupes les plus productifs et les plus

Vous jeter un oeil sur les données de chacun!