Les peuples sont stupides et sont toujours prêts à se soumettre à n’importe quelle tyrannie. Nous avons connu la tyrannie de l’Eglise Catholique, la tyrannie du régime communiste, la tyrannie de la dictature nazie. Nous connaissons aujourd’hui la tyrannie de la religion Islamique au Moyen Orient et en Afrique, mais nous connaissons aussi la tyrannie de la société de consommation en Occident : nous aimons les tyrannies !
Nous avons toujours prôné, dans ces rubriques, la liberté de pensée, la liberté politique et la liberté religieuse. Mais nous plaidons aussi pour la liberté de critiquer, sans haine, les abus et les mensonges. La religion musulmane pose aujourd’hui problème, non seulement dans les pays Arabes, mais aussi en Occident. Or, nous pensons que ce problème est probablement beaucoup plus grave que ce que veulent nous faire croire nos élus, ici ou ailleurs. Mais les politiciens sont payés pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes !
On peut se demander si la difficulté des musulmans à entrer dans la modernité ne serait pas due aux préceptes même de cette religion. Alexis de Tocqueville, ce prophète lucide, écrivait déjà : « J’ai beaucoup étudié le Coran… Je vous avoue que je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde, à tout prendre, peu de religions aussi funestes aux hommes que celle de Mahomet. Elle est, à mon sens, la principale cause de la décadence aujourd’hui si visible du monde musulman. »

Il faut comprendre comment s’installent généralement les tyrannies. Au début, il faut une frustration, un ressentiment, une dysharmonie dans la société. Cette frustration va faire naître un sentiment de protestation, puis de révolte. Toute révolte, pour se développer, a besoin d’un bouc émissaire qui va focaliser sur lui tous les ressentiments et les haines. Derrière tout mouvement de révolte, il y des leaders dont le rôle est d’enflammer les foules. L’histoire de l’humanité montre à l’évidence combien les foules s’enflamment facilement ! Autour des leaders se regroupent toujours un noyau d’activistes et d’aventuriers dont les motivations ne sont pas toujours très pures. Globalement ce sont des gens qui sont attirés par le pouvoir et plus le mouvement enfle, plus le goût du pouvoir devient prépondérant.
L’autre caractéristique des tyrannies, c’est qu’elles naissent à partir de groupes très minoritaires mais très déterminés. Dans une classe d’élèves, il suffit de quelques agitateurs pour enclencher une pagaille généralisée et, à la fin, c’est eux qui prennent le pouvoir. Toute faiblesse du professeur ou de l’autorité sera exploitée à leurs dépens. Il en est de même dans les sociétés. Toute faiblesse des pouvoirs en place sera exploitée pour avancer la contestation et la remise en cause des règles et des lois. Lorsque le mouvement de contestation a pris une certaine ampleur, il commence à attirer les faibles et les indécis, la masse des suiveurs. C’est à ce moment là que survient le point de basculement sous les exhortations de la foule et que tout est prêt pour que les leaders installent la tyrannie. Nous avons connu cela, il n’y a pas si longtemps à Saint Petersburg d’abord, puis à Berlin ensuite, plus récemment encore à Téhéran.
Aujourd’hui, nous considérons que l’Islam est soumis à ce processus que nous venons de décrire. Bien
entendu la très grande majorité des musulmans pratiquent leur religion avec ferveur et honnêteté. Mais pour les activistes qui se réclament de l’Islam, la religion n’est qu’un prétexte pour dominer les peuples. Ainsi, une minorité de leaders, très déterminés s’appuient sur les frustrations des peuples arabes pour regrouper autour d’eux tous les mécontents qui sont de plus en plus nombreux d’années en années. Ils ont clairement désignés le bouc émissaire : « l’Occident décadent ». Ce point est très important, car c’est parce que nous sommes perçus comme décadents que nous sommes vulnérables. Les activistes de l’Islam misent sur l’écroulement des démocraties occidentales comme il apparaît clairement dans les discours de nombreux imans.
A moins d’être aveugle, il est clair que la stratégie des activistes musulmans est de porter le fer en Occident, puisque l’occident est faible et coupable. Bien entendu, cette stratégie ne concerne pas l’immense majorité des musulmans qui sont parfaitement paisibles et tolérants. Néanmoins, la haine attire la haine, et ce ne sont jamais les majorités silencieuses qui prennent le pouvoir face à des minorités agissantes et déterminées.

Merci Yves ! d’oser écrire ce que bcp pensent. Il nous faut plus être claivoyant ! Tout en ayant une ouverture d’esprit.