La vie peut être étonnante, surprenante, époustouflante, dérangeante, parfois pleine de joies et d’émois, par moment triste, égoïste, terne et grise. Toutefois, souvent, elle pétille de mille surprises, elle nous offre sa beauté, un moment d’éternité …
Elle est toujours un miracle : le miracle de la vie qui, si l’on y réfléchit, ne tient qu’à un fil ! Ce fil d’or que l’on voudrait étirer à l’infini mais auquel la biologie nous relie pour «un certain temps».
Bref, c’est une sacré vie et une vie sacrée. C’est pourquoi, ce cadeau que notre conscience a reçu, il nous est demandé de le respecter. Il est tellement ténu ce fil ! Tellement émouvant aussi … Il relie notre âme à notre corps, ce «temple sacré» comme il est souvent nommé.
Bien sûr, les autres espèces vivantes ont eux aussi reçu la vie en cadeau. Mais nous avons quelque chose de plus, ce quelque chose qui nous donne beaucoup plus de responsabilités : la conscience. La conscience d’être en vie ! Et cette conscience nous donne un devoir qui devrait nous permettre de dépasser nos instincts, nos peurs, nos ego qui -parfois- sont tellement négatifs qu’ils nous entraînent dans un processus de destruction : ce devoir, c’est le RESPECT de notre corps, c’est à dire du temple qui nous permet d’expérimenter la vie.
Notre corps est fragile, nous l’oublions bien souvent, comme nous oublions combien la vie elle-même est fragile également. Nous «poussons le bouchon», comme on dit ! Certains prennent des risques inconsidérés, d’autres se détruisent à petits feux, endormant leur conscience derrière des illusions. L’illusion de l’éternité ?
La vie peut-être éprouvante pour ceux qui se battent contre des démons intérieurs … Les addictions, les afflictions, nous éloignent du respect de nous-mêmes. Alors, nous remettons notre vie si sacrée entre les mains des autres, tout particulièrement des médecins auxquels nous demandons de faire des miracles : «Réparez mon corps, docteur, réparez mon coeur !». Ils font ce qu’ils peuvent, les médecins. Ils ravaudent nos corps mais ignorent bien souvent nos coeurs, ce n’est pas leur domaine ! Alors, de ravaudage en ravaudage, notre vie perd de sa qualité, de sa beauté, de son éternité …
Et notre conscience est alors étouffée par notre ego qui trouve plein de bonnes excuses à notre comportement : les «j’ai pas de chance», la génétique, les traumatismes d’enfance, etc … servent d’alibis à nos comportements tout simplement irresponsables.
Pourtant, n’oublions jamais que notre conscience, notre âme, notre esprit, comme nous voulons l’appeler, est toujours présente et prête à nous guider : il suffit parfois d’une petite étoile qui brille dans le ciel pour nous le rappeler ! Ou bien un magnifique coucher de soleil, la douceur d’un soir d’été, une pleine lune extraordinaire, le regard de l’être aimé, un petit être qui vous sourit, ou tout simplement un tel mal-être physique qu’il n’est plus possible de continuer à faire la sourde oreille à son appel …
Respecter la vie, c’est se respecter soi-même, et cela passe par le respect de son corps, de son temple, qui nous permet de traverser «ce moment d’éternité» qui s’appelle la VIE.
«La vie n’est supportable que lorsque le corps et l’âme vivent en parfaite harmonie, qu’il existe un équilibre naturel entre eux, et qu’ils ont, l’un pour l’autre, un respect réciproque».
David Herbert Lawrence (Ecrivain anglais / 1885-1930)
Chaque semaine, la chronique est attendue impatiemment ….
Ce lundi : merci pour cette petite touche de féminité qui entraîne beaucoup de réflexion (s ?)
Tu te décides à offrir des messages à nouveau Chantal? il n’y a rien à commenter dans cette évidence juste belle à rappeler…j’espère que votre retour se passe bien et que vous êtes heureux de profiter des montagnes suisses. Cet été, c’est la pension de famille continue chez moi et l’hosto aussi…ne sais si je vais pouvoir m’échapper quelque jours! bisous de lumière Françoise