Ils sont tous un peu pathétiques, ces candidats qui crient « vive la République » et qui oublient « vive la France » ! La République, intimement liée à la démocratie, est sans doute une parenthèse dans l’Histoire, tant ceux qui s’en revendiquent sont antidémocratiques…
Le grand combat contre la démocratie est mené tambour battant par les grands media d’information qui pratiquement la censure et la désinformation tous azimuts avec une totale mauvaise foi.
Tous ceux qui ne pratiquent pas le bienpensant officiel sont ostracisés, vilipendés ou ignorés. Ce sont des citoyens de seconde zone qui n’ont pas droit à la parole car ils ne sont pas assez progressistes. Ils sont qualifiés de populistes, de provinciaux, de conservateurs, de réactionnaires. Bref, ils sont disqualifiés par cette poignée de journalistes qui prétend penser le monde mieux que les autres, persuadée d’être portée par le vent de l’Histoire.
Les dogmes de la laïcité
La République française repose sur un malentendu fondamental qui, à terme, la condamne inexorablement. L’origine de ce malentendu c’est le mythe de l’homme rationnel et d’une humanité enfin débarrassée des oripeaux des croyances ancestrales grâce à la pensée scientifique, supposée supplanter toute autre forme de pensée.
En d’autres termes, la pensée religieuse magique est remplacée par la magie de la laïcité, les dogmes laïcs cherchant à prendre la place des dogmes religieux. Le problème n’est pas ici de discuter du bien-fondé des religions, mais du fait que l’humanité est, intrinsèquement et profondément, plus religieuse que rationnelle.
L’utopie mortifère de la République est de croire que la laïcité, c’est-à-dire la mise à l’écart du religieux, peut constituer les fondements d’une civilisation durable. L’erreur fondamentale de la République, et de ceux qui s’y réfèrent, c’est d’avoir voulu éradiquer le fait religieux, alors qu’il fallait composer avec lui.
Ceci est d’autant plus grave que cette attitude interdit aux Peuples nouvellement arrivés de se reconnaitre dans les dogmes républicains, qui nient leurs croyances les plus intimes. De ce fait, des millions d’individus dont devenus des ennemis irréconciliables d’une République qui porte atteinte à leur identité.
Les Français de souche, sous l’effet d’une laïcité hyperactive, ont perdu le contact avec leur religion d’origine et errent désormais sans but et sans dessein dans un monde hostile, ballotés par les nouvelles idéologies autodestructrices qui prolifèrent dans un champ de ruine. Ils se raccrochent à des slogans qui leur tient lieu de colonne vertébrale de substitution : féminisme, wokisme, cancel culture, LGBT, etc… autant de mouvements qui pratiquent l’ostracisme, la censure, la désinformation et font semblant de croire qu’ils ont un avenir.
Au nom d’une laïcité intolérante, il est devenu impossible d’exprimer un sentiment religieux, de faire référence à ses propres racines culturelles, de fêter Noël comme une fête religieuse. C’est devenu une fête païenne, la fête du consumérisme car notre âme se mesure désormais à l’épaisseur de notre portefeuille !…
Cette République-là, bancale et étriquée, est haïssable, et ne pourra pas longtemps survivre, minée de l’intérieur par ceux qui l’ont prise en otage, au lieu de la servir.
L’arrogance de la dictature sanitaire
Chacun se dispute déjà les oripeaux de cette République mal en point. La crise sanitaire fut l’occasion rêvée pour s’affranchir des règles traditionnelles de la démocratie qui, jusqu’à présent, constituaient le fondement de la société française.
La démocratie suppose la contradiction et le débat d’idées. La pandémie survenue soudainement en 2020 aurait dû nous rendre humbles. Nous étions dans un monde incertain avec de nombreuses inconnues, il fallait donc envisager plusieurs options, étudier diverses hypothèses et mettre en œuvre plusieurs alternatives afin de les comparer.
Cette société qui se prétend rationnelle, et qui avait l’occasion de le montrer, a choisi la méthode la plus autoritaire possible, ne laissant aucune autre alternative envisageable. Il devint vite impossible d’exprimer des opinions ou des points de vue étayés, il fallait se ranger derrière un discours officiel, relayé en chœur par les media qui censuraient toute autre alternative.
Il devint vite impossible d’évoquer les effets secondaires des vaccins ou de discuter des limites de leur efficacité, alors qu’il devint vite évident que ces deux aspects étaient hautement problématiques.
Les traitements alternatifs possibles ont été aussitôt évacués, et les praticiens furent interdits de les utiliser ou même d’en tester l’efficacité. Une chape de plomb s’est abattue sur l’information médicale qui devint un sujet tabou, entre les mains de quelques clercs qui verrouillaient toutes les sources non officielles…
Le plus étrange, c’est que pas un seul grand media d’information ne chercha à diversifier ses sources et à recouper les informations. Au contraire, ces media établirent une sorte de tribunal de l’inquisition qui se chargea des excommunions, des mises à l’index, des ostracismes et de la censure généralisée.
Manipulation de l’opinion
C’est dans ce contexte et cette ambiance antidémocratique que survient aujourd’hui le début de la campagne électorale pour l’élection du Président de la République. Les media ont donc déjà pris en otage l’opinion publique, il leur suffit de continuer à dérouler leur savoir-faire dans le domaine de la manipulation de l’opinion, pour parachever leur œuvre.
La démocratie est fragile, personne n’en doute, et il est bien facile d’influencer l’opinion de façon perverse, afin de faire prévaloir ses idées. Les grands media devraient être les arbitres des débats d’idées, mais ils sont devenus juges et partis, mus par leur propre idéologie qu’ils cherchent à imposer. Cette idéologie est celle d’une poignée de journalistes parisiens qui se veulent progressistes et qui prétendent faire le tri parmi les candidats pour déterminer ceux qui ont le droit de s’exprimer.
Les candidats qui n’ont pas reçu l’imprimatur de cette oligarchie sont pris violemment à parti, sont insultés, ostracisés, intimidés et agressés verbalement et physiquement, sans que quiconque n’est à redire.
Tous les moyens sont bons pour faire taire ceux qui n’ont pas droit à la parole et qu’il convient de disqualifier par n’importe quel procédé. Tout cela se fait naturellement, au nom des bons sentiments, pour le bien public et la défense de la démocratie…
Pour être invité à la télévision, il faut être politiquement correct, c’est-à-dire hurler avec les loups en même temps que la meute. Il faut savoir vanter les mérites de la République, de la démocratie parlementaire, disserter sur le pluralisme dans le même temps que l’on jette l’oprobre et l’anathème sur celui ou ceux qui dérangent ces petits arrangements crapuleux.
Les citoyens ont bien d’autres préoccupations que de défendre la démocratie, ils sont donc faciles à endormir et à abuser. Quelques belles promesses démagogiques suffisent généralement à leur fermer les yeux et à les installer confortablement dans une « servitude volontaire » qui les satisfait…
Ce triste constat n’a pas empêché les démocraties occidentales de se congratuler ce week-end autour de Joe Biden. Ils ont, sans vergogne, et gonflés de prétentions, distribué des bons et de des mauvais points aux différentes capitales du monde. De son côté, la Chine s’est auto congratulée en se prétendant la seule vraie démocratie populaire ! On n’arrête pas le progrès…
Nous voilà dans cette République des zombies qui ne croit en rien ni en personne. Nous déambulons sans espoirs dans des centres commerciaux qui sont supposés nous donner un supplément d’âme. Nous sommes désabusés car nous n’avons plus rien à vénérer qui soit plus grand que nous, nous n’avons plus de valeur supérieure à servir. Nous errons dans ce monde sans perspective qui ne croit plus en rien !