920 – CES IMBECILES QUI NOUS GOUVERNENT !

Rien n’arrive par hasard ! Les responsabilités sont partagées ! L’occident a semé les graines de la violence en provoquant l’ours russe dans sa tanière : il s’est donc réveillé…

 Quand tout le monde pense pareil, plus personne ne pense ! L’émotion et l’hystérie ont chassé la réflexion et le bon sens. Il est aujourd’hui inconvenant de prendre du recul, de penser par soi-même et d’oser avoir une perception différente des évènements.

La provocation

Il n’est jamais bon de titiller un ours qui veut sauvegarder son territoire. Il n’aime pas se sentir piégé et encerclé. C’est pourtant ce qu’ont fait les Américains en construisant des bases militaires tout autour de l’ancien empire. Ils ont profité du fait que l’ours était affaibli et encore groggy, après la chute de son empire, pour l’humilier.

Le projet d’accepter l’Ukraine dans l’OTAN et d’y installer des bases militaires fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. L’ours a repris des forces et dispose désormais d’une armée puissante. Se sentant menacé, il attaque, comme tout animal sauvage. « La violence est le moteur de l’histoire, c’est aussi vrai maintenant qu’à l’époque d’Hegel », nous rappelle Michel Houellebecq dans son dernier roman « Anéantir ».

L’occident a mal joué et va le payer cher ! La guerre est toujours douloureuse et meurtrière et il ne nous reste plus qu’à venir en aide aux malheureux réfugiés qui subissent, dans leurs chairs les conséquences de la bêtise de nos dirigeants.

Personne ne doute de la réaction américaine si les Chinois ou les Russes prétendaient installer des bases militaires au Mexique ! La réaction serait violente et les Américains auraient raison ! La réaction Russe en Ukraine est de la même façon compréhensible. On peut dire que l’Ukraine ou le Mexique sont des pays souverains qui ont bien le droit de décider de leurs alliances. Oui, mais la géopolitique impose des réalités qu’il faut bien accepter, que cela plaise ou que cela déplaise…

Il y a exactement 60 ans, en 1962, qui s’en souvient ? A l’époque la Russie soviétique, dirigée par Nikita Khrouchtchev, entendait installer des missiles à Cuba ! La réaction de John Kennedy fut immédiate et extrêmement menaçante. Le monde a retenu son souffle car la menace était nucléaire. La réalité a prévalu et les Russes ont remballé leur matériel sans coup férir. A cette époque les dirigeants semblaient avoir plus de bon sens …

Aujourd’hui, l’imbécile de Joe Biden, suivi d’une cohorte d’imbéciles européens, n’a pas eu ce minimum d’intelligence ! Par bêtise, ils n’ont pas su éviter la guerre et ses drames. Finalement les Russes auront gain de cause et les européens auront tout perdu, y compris l’honneur, car on ne s’oppose pas impunément au sens de l’histoire : « même les dirigeants aussi autoritaires et déterminés que le général de Gaulle s’étaient montrés impuissants à s’opposer au sens de l’histoire. L’Europe dans sa totalité était devenue une province lointaine, vieillissante, dépressive et légèrement ridicule des Etats-Unis d’Amérique » écrit aussi le visionnaire Houellebecq qui possède l’immense talent d’anticipateur !

Les perdants ridicules

Voilà, nous y sommes, cette Europe ridicule est le valet des USA. De par la stupidité de ses dirigeants, l’Europe vient de laisser filer la dernière chance qui lui restait d’exister par elle-même ! Au lieu de cela, elle est sans stratégie, sans vision globale, sans capacité d’anticipation, sans idée géopolitique. Elle n’a pas voulu écouter et tenir compte du point de vue de Wladimir Poutine, mais elle a suivi Joe Biden, les yeux fermés, sans réfléchir.

L’Europe commerçait assez activement avec la Russie. De nombreuse entreprises européennes y sont implantées. Tout va être perdu ! Notre énergie provient majoritairement de Russie, les prix explosent et vont générer une inflation impossible à maitriser. L’Europe du sud achète du blé à l’Ukraine et à la Russie pour son alimentation de base qui est désormais compromise.

Le projet du gouvernement américain est d’affaiblir l’Europe afin qu’elle ne puisse s’émanciper. Son plan consiste à nous couper du gaz russe afin que nous mettions un genou à terre et qu’il puisse nous vendre son pétrole et son gaz, plus cher ! Chaque jour, l’Europe s’appauvrit davantage et la misère va s’installer. Il ne nous restera plus qu’accueillir des millions d’Ukrainiens dont les USA ne voudront surtout pas sur leur sol !

Il ne s’est pas trouvé un seul dirigeant européen assez lucide et assez courageux pour dénoncer cette folie américaine. Au contraire, tous ont été assez ridicules et idiots pour faire de la surenchère et renforcer les sanctions dont nous sommes les premières victimes ! Les Américains sont loin et ne craignent rien, ils ont assez de blé, assez de pétrole et ne verront pas arriver une marée humaine de réfugiés traumatisés …

Mais les grands perdants de cette guerre sont les Ukrainiens eux-mêmes. Ceux qui fuient les combats, qui ont tout perdu ou qui sont victimes des bombes. Mais c’est l’Ukraine dans son ensemble qui va tout perdre, à commencer par son indépendance ou son existence en tant qu’État. Peut-être verrons-nous une partition du pays, avec les prooccidentaux à l’Ouest et les prorusses à l’Est ?

En fin de compte, les occidentaux n’ont fait que provoquer Poutine, que manipuler l’opinion et agiter des chiffons rouges. Ils font aujourd’hui de grands discours, ils profèrent des menaces, un ministre français ridicule prétend même anéantir la Russie ! Mais personne ne fait rien et ne fera rien, seul Poutine agit. J’aime bien cette remarque du psychosociologue Gustave Le Bon qui, à la fin du XIXème siècle, dans sa « Psychologie des foules », résumait bien la situation : « Les volontés faibles se traduisent par des discours ; les volontés fortes par des actes ». Tout est dit !

 Censure et désinformation

Il ne faut pas en douter, les Russes sont des maitres en matière de censure et de manipulation de l’information. La liberté d’expression est réduite à son stricte minima et il ne faut pas se mettre en travers du chemin du maitre du Kremlin.

En Occident, c’est plus sournois, plus hypocrite, sous le couvert de la liberté de la presse et de la démocratie. Dans les faits, nous assistons en France à une collusion entre les grands media nationaux et le pouvoir politique, telle qu’elle fut anticipée par Michel Houellebecq, encore lui : « La sphère médiatique et la sphère politique avaient vraiment commencé à se rapprocher au début des années 2010, au moment où elles perdaient tout pouvoir réel. La sphère médiatique à cause de la concurrence d’Internet, la sphère politique à cause de la gouvernance européenne et de l’influence des lobbies sociétaux ».

C’est ainsi que nous assistons à un matraquage politico-médiatique digne de la pensée unique, tel que nous l’avons déjà connu lors de la récente épidémie, et avec les mêmes techniques, basées sur la censure, la désinformation et la peur. Tous ceux qui tentent de véhiculer des idées impertinentes, ou qui posent des questions indiscrètes, sont non seulement chassés des media officiels d’information, mais leurs comptes Facebook ou YouTube sont purement et simplement supprimés. Des méthodes qui ne renieraient ni Poutine, ni Xi Jinping ! Question désinformation, nous sommes à armes égales …

Les gagnants

Dans tout conflit, et à chaque soubresaut de l’histoire, il y des perdants et des gagnants. Il y a donc ceux qui vont profiter du malheur des autres, à commencer par les Américains qui vont profiter de la faiblesse européenne et vont trouver de nouveaux marchés, sans effort, et sans tirer un seul coup de fusil. C’est tout bénéfice !

Par la même occasion, l’Amérique affaiblit considérablement la Russie du point de vue financier et économique. Elle avait voulu faire de la Russie un ennemi, elle y est parvenue, mais sa victoire sera provisoire.

Le grand gagnant, à long terme, c’est bien sûr la Chine, l’alliée ambigue de la Russie. Ce conflit rapproche les deux géants qui ont désormais comme projet commun d’affaiblir les démocraties occidentales. L’erreur fondamentale et funeste des occidentaux c’est de n’avoir pas compris ce paramètre essentiel. Le destin logique de La Russie était de rester ancrée en Europe et c’était le souhait profond de Poutine. La bêtise insondable de nos gouvernants a jeté Poutine dans les bras de Xi Jinping !

A eux deux, ils vont remodeler le monde. Ils vont réussir à sortir de l’emprise du dollar sur l’économie mondiale, ils vont à terme contourner le système Swift pour les transactions internationales, ils vont renforcer leurs échanges commerciaux et consolider leurs armées respectives. En bref, ils vont tout faire pour se passer de l’Occident.

On peut déjà prévoir que le gagnant d’aujourd’hui, l’Amérique, sera le grand perdant de demain. La grande vertu de la Chine, c’est la patience !…

Qui est vraiment Volodymyr Zelensky ?

Le président Ukrainien était un acteur comique qui fut célèbre grâce à une série télé « Serviteur du peuple » dans laquelle il jouait le rôle d’un professeur d’histoire, propulsé malgré lui président de son pays !

On peut imaginer la confusion mentale que cela créa dans son esprit, et dans celui des Ukrainiens, lorsqu’en 2019 il se présenta à la présidence et fut largement élu !  « Derrière un vernis de normalité et de décontraction, son exercice du pouvoir dévoile un personnage ambitieux, calculateur et volontiers brutal », écrit un journaliste français en 2020. Suite à l’affaire des « pandora papers » on apprend que les journalistes de Slidstvo Info, un média d’investigation ukrainien, ont prouvé que pendant des années, Zelensky et ses amis du Kvartal 95, sa société de production audiovisuelle, ont caché leur fortune dans une douzaine de sociétés-écrans, à Chypre, au Belize et aux Iles Vierges britanniques…

« Le régiment néo-faciste Azov est déjà intégré dans l’armée régulière ukrainienne quand Zelensky arrive au pouvoir. Il faut noter que depuis, l’ancien leader de l’ultra droite ukrainienne, Andreï Parouby, dont l’emblème était un insigne nazi, a rejoint le gouvernement Zelensky. Il est devenu président de l’Assemblée. D’où le soupçon d’une certaine complaisance à l’égard des néo-fascistes que Vladimir Poutine surexploite pour justifier son agression », nous apprend mediapart.

 En décembre 2020, le président Zélensky vote contre une résolution de l’ONU qui s’oppose à la glorification du nazisme et du néonazisme. Il n’est donc pas le héros romantique dont les media occidentaux nous brossent un portrait flatteur ! N’oublions pas qu’il est avant tout un comédien ! Il se peut que ses collègues européens ouvrent bientôt les yeux et prennent conscience que Zélensky est avant tout la marionnette des Américains et n’est pas le personnage aussi recommandable qu’il le prétend…

Nous assistons à un soubresaut de l’histoire comme il s’en produit régulièrement, pour rebattre les cartes du monde. L’Amérique est dépassée par les évènements et entame son déclin. La Russie joue son va-tout et risque gros. L’Europe boira jusqu’à la lie dans le calice de la décadence, jusqu’à son délitement. La Chine attend patiemment pour récolter les fruits des ruses de l’histoire… Quoiqu’il en soit, nous devons toujours avoir en tête cette phrase de Nietzche : « Partout où j’ai trouvé du vivant, j’ai trouvé de la volonté de puissance ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 commentaires

  1. Entièrement d’accord avec toi . Regarder une carte de la Fédération de Russie permet de comprendre ce que deviendrait ce continent sans la poigne de Poutine : une effroyable pétaudière !

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