L’EFFICACITE DU LIBERALISME

 

Nous sommes de nouveau aux USA, et nous allons voir si la patrie du libéralisme parvient a mieux surmonter la crise.

Je ne sais pas quel est le système politique le plus immoral entre le socialisme et le libéralisme, mais il faut se rendre à l’évidence, le libéralisme est sans conteste le plus performant.

La liberté religieuse, la liberté de pensée et la liberté du commerce furent de tous temps les piliers de la réussite économique. Au XVIème siècle, Venise devint puissante parce que c’était une ville libre dans laquelle le pouvoir politique s’effaça devant les intérêts financiers. Au XVIIème siècle Amsterdam devint la grande concurrente et finit par supplanter Venise en attirant l’argent, les investisseurs et les talents de toute l’Europe. La Compagnie des Indes devint un Etat dans l’Etat, plus riche, plus puissante et mieux armée que le royaume. Pendant ce temps là, le royaume de France était dirigé par Louis XIV, un monarque absolu qui centralise tout les pouvoirs et dont les fonctionnaires s’immiscent dans la gestion des manufactures et des compagnies commerciales.

Au XVIIIème siècle l’Angleterre supplanta les Provinces Unies et construisit une flotte de guerre et une flotte marchande qui lui assura la maitrise des mers en Orient et en Occident et donc le monopole sur le commerce mondial. La Compagnie des Indes est alors financée par la Banque d’Angleterre et se livre à des campagnes militaires pour faire fructifier son commerce, telle la guerre de l’opium contre l’empereur de Chine. La Couronne d’Angleterre lui octroie le monopole très lucratif du commerce du thé dans sa colonie américaine. C’est ce qui va donner naissance au célèbre « Boston Tea Party », mouvement dirigé contre les taxes sur le thé imposées par la puissance coloniale et qui va dégénérer en guerre d’indépendance.

En 1805, à Trafalgar, l’amiral Nelson donna le champ libre à l’expansion britannique en anéantissant en même temps la flotte française et la flotte espagnole. L’Angleterre devint pour longtemps maitresse du monde et étendit son Empire aux quatre points cardinaux durant tout le XIXème siècle. Depuis cette date, le monde vit à l’heure anglo-saxonne, commerçante, financière, libérale et protestante. Le flambeau a été brillamment repris par les Etats-Unis, l’ancienne colonie.

Pendant ce temps là, la France a bien essayé de construire un Empire Catholique, moralisateur, centralisé et étatisé. Ce fut un échec en Nouvelle Angleterre sous Louis XV, en Louisiane sous Napoléon Ier et au Mexique avec Napoléon III. On voit ainsi que le clivage entre le monde Anglo-saxon libéral et le monde latin, catholique et étatique, remonte loin dans l’histoire de l’Europe. L’étatisme fut à son apogée dans le régime socialiste de l’Union Soviétique et conduisit tout un peuple à la ruine, c’est en ce sens qu’il fut égalitaire. Les régimes libéraux, dans lesquels le meilleur gagne, sont plus inégalitaires et génèrent aussi beaucoup de souffrances chez ceux qui ne suivent pas le mouvement.

Droite_et_gauche-6aa3c Ce clivage se retrouve aujourd’hui en Europe entre les pays qui, face à la crise, ont mis en pratique une politique libérale pragmatique et ceux qui persistent dans une politique socialiste idéologique. On constate que les premiers s’en sortent mieux que les seconds, non sans sacrifices énormes des deux côtés. Partout où l’Etat veut tout contrôler, tout régenter et veut intervenir pour contrarier les lois du marché, les résultats économiques sont catastrophiques et le chômage au plus haut. Malgré cette évidence qui crève les yeux, il existe encore des hommes politiques et des citoyens qui militent pour le socialisme !

Aux USA, le nouveau « Tea Party » lutte contre l’étatisme grandissant de l’Amérique, accompagné de nouvelles taxes, et fait référence au « Boston Tea Party » qui luttait contre la main mise de l’Etat Britannique sur la Nouvelle Angleterre. Le libéralisme domine le monde car il est plus efficace et plus performant économiquement. Personne n’a encore pu prouver le contraire et, jusqu’à aujourd’hui, aucun gouvernement socialiste n’a, jamais et nulle part, pu apporter des bienfaits durables à ses concitoyens…

Néanmoins, comme toute liberté, le libéralisme a besoin d’être encadré de façon pragmatique afin d’éviter les abus de ceux qui peuvent se trouver en position dominante.

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